L'activité volcanique contribue au ralentissement du réchauffement climatique, selon une étude publiée dimanche dans la revue Nature Geoscience. Une nouvelle étude basée sur des données satellitaires a établi un lien entre la température à la surface du globe et une vingtaine d'éruptions volcaniques depuis l'an 2000. L'activité volcanique contribue au ralentissement du réchauffement climatique, selon une étude publiée dimanche dans la revue Nature Geoscience. Une nouvelle étude basée sur des données satellitaires a établi un lien entre la température à la surface du globe et une vingtaine d'éruptions volcaniques depuis l'an 2000. En effet, le rythme du réchauffement est de + 0,05°C par décennie depuis 1998, contre +0,12°C en moyenne depuis 1951. Et ce, en dépit des concentrations de gaz à effet de serre qui ne cessent de croître. Le ralentissement du réchauffement depuis 1998 "a plusieurs causes" et "les éruptions volcaniques du début du XXIe siècle sont l'une d'elles", explique le co-auteur de l'étude, Ben Santer, climatologue du Lawrence Livermore National Laboratory en Californie. Ce phénomène a été noté après d'énormes éruptions comme celle du volcan Krakatoa en 1883 en Indonésie ou, référence la plus récente, en 1991 du Pinatubo aux Philippines. Cette dernière gigantesque irruption avait fait baisser la température moyenne à la surface de la planète de 0,5°C l'année suivante. Les cendres et dioxyde de soufre projetés dans la stratosphère lors d'une éruption se transforment en gouttelettes d'acide sulfurique, des aérosols qui reflètent une partie des rayons du soleil, entraînant une baisse provisoire des températures. L'impact des éruptions récentes, bien moindres, est plus difficile à évaluer. Mais, selon les chercheurs, elles sont responsables jusqu'à 15% du décalage existant entre les températures attendues et celles enregistrées entre 1998 et 2012. "Il faut de meilleures observations des propriétés des aérosols volcaniques et une meilleure représentation de ce phénomène dans les simulations des modèles climatiques", écrivent les chercheurs. D'autres études récentes mettent en avant le rôle des océans dans la "pause" du réchauffement, avec une absorption accrue de chaleur en profondeur. En février, une étude de chercheurs australiens pointait du doigt l'augmentation sans précédent des alizés sur le Pacifique, entraînant la convergence de l'eau chaude vers l'intérieur de la mer et emprisonnant sous la surface de l'océan l'énergie dégagée par les gaz à effet de serre. Ce ralentissement ne remet pas en cause les projections à long terme, qui prévoient une augmentation thermique de +4,8°C d'ici la fin du siècle, expliquent les climatologues du groupe d'experts du Giec. En effet, le rythme du réchauffement est de + 0,05°C par décennie depuis 1998, contre +0,12°C en moyenne depuis 1951. Et ce, en dépit des concentrations de gaz à effet de serre qui ne cessent de croître. Le ralentissement du réchauffement depuis 1998 "a plusieurs causes" et "les éruptions volcaniques du début du XXIe siècle sont l'une d'elles", explique le co-auteur de l'étude, Ben Santer, climatologue du Lawrence Livermore National Laboratory en Californie. Ce phénomène a été noté après d'énormes éruptions comme celle du volcan Krakatoa en 1883 en Indonésie ou, référence la plus récente, en 1991 du Pinatubo aux Philippines. Cette dernière gigantesque irruption avait fait baisser la température moyenne à la surface de la planète de 0,5°C l'année suivante. Les cendres et dioxyde de soufre projetés dans la stratosphère lors d'une éruption se transforment en gouttelettes d'acide sulfurique, des aérosols qui reflètent une partie des rayons du soleil, entraînant une baisse provisoire des températures. L'impact des éruptions récentes, bien moindres, est plus difficile à évaluer. Mais, selon les chercheurs, elles sont responsables jusqu'à 15% du décalage existant entre les températures attendues et celles enregistrées entre 1998 et 2012. "Il faut de meilleures observations des propriétés des aérosols volcaniques et une meilleure représentation de ce phénomène dans les simulations des modèles climatiques", écrivent les chercheurs. D'autres études récentes mettent en avant le rôle des océans dans la "pause" du réchauffement, avec une absorption accrue de chaleur en profondeur. En février, une étude de chercheurs australiens pointait du doigt l'augmentation sans précédent des alizés sur le Pacifique, entraînant la convergence de l'eau chaude vers l'intérieur de la mer et emprisonnant sous la surface de l'océan l'énergie dégagée par les gaz à effet de serre. Ce ralentissement ne remet pas en cause les projections à long terme, qui prévoient une augmentation thermique de +4,8°C d'ici la fin du siècle, expliquent les climatologues du groupe d'experts du Giec.