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Mailpan, le pancréas bioartificiel contre le diabète de type 1
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 03 - 2014

La société Defymed annonce avoir grandement avancé sur la mise au point d'un pancréas bioartificiel, nommé Mailpan, pour aider les millions de personnes dans le monde touchées par le diabète de type 1. Une fois les premiers tests sur les animaux réussis, elle espère entamer les essais cliniques d'ici à la fin 2015.
La société Defymed annonce avoir grandement avancé sur la mise au point d'un pancréas bioartificiel, nommé Mailpan, pour aider les millions de personnes dans le monde touchées par le diabète de type 1. Une fois les premiers tests sur les animaux réussis, elle espère entamer les essais cliniques d'ici à la fin 2015.
Tous les jours, les patients touchés par le diabète de type 1 (ou diabète insulinodépendant) n'ont pas d'autre alternative pour se soigner que de s'injecter de l'insuline à plusieurs reprises. Sauf si on installe dans leur ventre un pancréas bioartificiel capable de générer tout seul l'hormone régulatrice de la glycémie.
Après environ 20 années de recherche, il pourrait être prêt.
Un pancréas bioartificiel serait sur le point d'entrer en phases cliniques si les derniers tests sur le porc et le singe se révèlent positifs. Si tout se passe comme l'espère la société Defymed, issue de deux projets européens avec des collaborateurs français, belges et britanniques, il sera implanté chez l'Homme à la fin de l'année 2015.
Cet outil thérapeutique est destiné aux personnes touchées par le diabète de type 1, une maladie auto-immune qui aboutit à la destruction des cellules bêta des îlots de Langerhans, sécrétrices d'insuline dans le pancréas. En découle une incapacité à faire baisser la glycémie qui se révèle mortelle sans traitement. Les 20 à 25 millions de patients dans le monde doivent s'injecter quotidiennement et toute leur vie l'insuline qui leur manque.
Pour bien gérer la dose d'insuline à s'injecter, bon nombre de patients diabétiques doivent mesurer leur glycémie à l'aide d'un glucomètre, qui la détermine à partir d'une goutte de sang.
Le pancréas artificiel, traitement d'avenir pour le diabète
Ce pancréas artificiel, nommé Mailpan, est assez simple dans le concept, bien que les chercheurs travaillent dessus depuis 1996. Il consiste en une poche semi-perméable de 10 cm de côté, implantée dans l'abdomen du patient. À l'intérieur, une membrane sur laquelle des cellules bêta pancréatiques sécrètent l'insuline.
Ce système ne filtre pas l'hormone, ni l'oxygène, le glucose ou les nutriments, mais reste imperméable aux molécules du système immunitaire, ce qui évite la destruction des cellules du dispositif par rejet et assure leur fonctionnalité sur la durée. Ainsi, les patients n'auront plus à supporter les injections quotidiennes d'insuline et gagneront en confort de vie.
Ce n'est pas la première équipe de chercheurs à plancher sur un tel sujet. On en parle depuis quelques années déjà et voilà un mois, des scientifiques britanniques annonçaient également avoir développé un prototype de pancréas artificiel, fonctionnant différemment, mais qui pourrait toucher un public plus large encore.
En effet, il concernerait également les patients touchés par le diabète de type 2, beaucoup plus fréquent, et qui recourent également à l'injection quotidienne d'insuline. Mais leur annonce a été un peu plus précoce : ils n'envisagent pas d'amorcer les essais cliniques avant 2016.
Tous les jours, les patients touchés par le diabète de type 1 (ou diabète insulinodépendant) n'ont pas d'autre alternative pour se soigner que de s'injecter de l'insuline à plusieurs reprises. Sauf si on installe dans leur ventre un pancréas bioartificiel capable de générer tout seul l'hormone régulatrice de la glycémie.
Après environ 20 années de recherche, il pourrait être prêt.
Un pancréas bioartificiel serait sur le point d'entrer en phases cliniques si les derniers tests sur le porc et le singe se révèlent positifs. Si tout se passe comme l'espère la société Defymed, issue de deux projets européens avec des collaborateurs français, belges et britanniques, il sera implanté chez l'Homme à la fin de l'année 2015.
Cet outil thérapeutique est destiné aux personnes touchées par le diabète de type 1, une maladie auto-immune qui aboutit à la destruction des cellules bêta des îlots de Langerhans, sécrétrices d'insuline dans le pancréas. En découle une incapacité à faire baisser la glycémie qui se révèle mortelle sans traitement. Les 20 à 25 millions de patients dans le monde doivent s'injecter quotidiennement et toute leur vie l'insuline qui leur manque.
Pour bien gérer la dose d'insuline à s'injecter, bon nombre de patients diabétiques doivent mesurer leur glycémie à l'aide d'un glucomètre, qui la détermine à partir d'une goutte de sang.
Le pancréas artificiel, traitement d'avenir pour le diabète
Ce pancréas artificiel, nommé Mailpan, est assez simple dans le concept, bien que les chercheurs travaillent dessus depuis 1996. Il consiste en une poche semi-perméable de 10 cm de côté, implantée dans l'abdomen du patient. À l'intérieur, une membrane sur laquelle des cellules bêta pancréatiques sécrètent l'insuline.
Ce système ne filtre pas l'hormone, ni l'oxygène, le glucose ou les nutriments, mais reste imperméable aux molécules du système immunitaire, ce qui évite la destruction des cellules du dispositif par rejet et assure leur fonctionnalité sur la durée. Ainsi, les patients n'auront plus à supporter les injections quotidiennes d'insuline et gagneront en confort de vie.
Ce n'est pas la première équipe de chercheurs à plancher sur un tel sujet. On en parle depuis quelques années déjà et voilà un mois, des scientifiques britanniques annonçaient également avoir développé un prototype de pancréas artificiel, fonctionnant différemment, mais qui pourrait toucher un public plus large encore.
En effet, il concernerait également les patients touchés par le diabète de type 2, beaucoup plus fréquent, et qui recourent également à l'injection quotidienne d'insuline. Mais leur annonce a été un peu plus précoce : ils n'envisagent pas d'amorcer les essais cliniques avant 2016.


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