Finalement, l'échéance du 17 avril retiendra 7 candidats avec la clôture hier des dépôts au niveau du Conseil constitutionnel. Finalement, l'échéance du 17 avril retiendra 7 candidats avec la clôture hier des dépôts au niveau du Conseil constitutionnel. Ali Benflis aura été le dernier à officialiser sa candidature. La bataille pour le fauteuil présidentiel s'apprête à être lancée dans un climat tendu. Les candidats de profils différents ont un trait commun, c'est qu'ils sont la plupart des vieux routiers de la politique avec un parcours de longues années pour certains en occupant des responsabilités au sein de l'Etat. A commencer par Ali Benflis, juriste et avocat qui a occupé au début des années 1990, le poste de ministre de la Justice avant de démissionner. Il a été directeur de campagne de Bouteflika en 1999 avant d'être chef de gouvernement pendant 33 mois. Candidat malheureux à la présidentielle de 2004, Benflis est resté pendant 10 ans silencieux mais a toujours gardé le contact avec ses partisans. Il a mené une campagne silencieusement dans certaines wilayas où il trouve toujours un soutien pour sa candidature. Cette fois, l'ex-candidat aux présidentielles jure que ses chances sont intactes mais préfère ne pas trop parler de ses ambitions. Son programme est articulé autour de la justice et son indépendance et la lutte contre la corruption dont il fait son cheval de bataille une fois élu. Par contre, la candidate Louisa Hanoune qui a été candidate en 2004 et 2009 aux présidentielles, récidive cette fois en comptant sur ses militants et la base populaire des travailleurs qu'elle courtise à merci dans ces discours. Cette dernière qui ne perd jamais sa verve dans ses agitations et gesticulations en haranguant les foules. Cette élection, constitue pour elle, un besoin de se déterminer en établissant la «rupture avec les pratiques du passé». Fait inédit, elle est la seule à être reçue par le chef d'état-major de l'ANP pour obtenir «les garanties de la crédibilité de l'élection». Une assurance qui la met dans une posture confortable en récoltant le maximum de voix. Cela dit, les trois autres candidats qui sont Moussa Touati, Abdelaziz Belaid et Ali Zaghdoud jouent aux trublions. Pour le premier, il s'agit d'une expérience rééditée pour la deuxième fois. Malgré les nombreuses défections de ses militants et les reproches qu'ils lui font sur la gestion de son parti, Moussa Touati garde quand même le cap. Il joue beaucoup sur le registre de ses sympathisants. Mais ses chances sont minces d'obtenir des scores importants. De même que le plus jeune candidat, Abdelaziz Belaid dont les chances sont réduites, mais arrive à constituer un réseau constitué d'étudiants et de jeunes cadres. Il mise pour l'avenir jouant sur la vigueur et la jeunesse comme registre politique. Et c'est là que réside son avantage par rapport aux autres candidats. Il reste le « vieux » Ali Zeghdoud qui en nationaliste novembriste est habitué des entrées sur scène lors des joutes électorales. Même si son discours reste peu convaincant, ce dernier arrive toujours à récolter le nombre de signatures pour se présenter à l'élection présidentielle sans plus. Tandis que sur le même plan, le Président candidat est donné comme grand favori pour son 4e mandat. Un long parcours et une aura internationale sur le plan diplomatique font de Bouteflika une icône politique qu'il serait très difficile de détrôner. Malgré sa maladie qui fait jaser ses détracteurs, le Président ne cultive pas la défaite et ceux qui le connaissent, le décrivent comme un jusqu'au-boutiste imprégné des secrets du sérail et qui sait tourner à son avantage les récalcitrants. Ali Benflis aura été le dernier à officialiser sa candidature. La bataille pour le fauteuil présidentiel s'apprête à être lancée dans un climat tendu. Les candidats de profils différents ont un trait commun, c'est qu'ils sont la plupart des vieux routiers de la politique avec un parcours de longues années pour certains en occupant des responsabilités au sein de l'Etat. A commencer par Ali Benflis, juriste et avocat qui a occupé au début des années 1990, le poste de ministre de la Justice avant de démissionner. Il a été directeur de campagne de Bouteflika en 1999 avant d'être chef de gouvernement pendant 33 mois. Candidat malheureux à la présidentielle de 2004, Benflis est resté pendant 10 ans silencieux mais a toujours gardé le contact avec ses partisans. Il a mené une campagne silencieusement dans certaines wilayas où il trouve toujours un soutien pour sa candidature. Cette fois, l'ex-candidat aux présidentielles jure que ses chances sont intactes mais préfère ne pas trop parler de ses ambitions. Son programme est articulé autour de la justice et son indépendance et la lutte contre la corruption dont il fait son cheval de bataille une fois élu. Par contre, la candidate Louisa Hanoune qui a été candidate en 2004 et 2009 aux présidentielles, récidive cette fois en comptant sur ses militants et la base populaire des travailleurs qu'elle courtise à merci dans ces discours. Cette dernière qui ne perd jamais sa verve dans ses agitations et gesticulations en haranguant les foules. Cette élection, constitue pour elle, un besoin de se déterminer en établissant la «rupture avec les pratiques du passé». Fait inédit, elle est la seule à être reçue par le chef d'état-major de l'ANP pour obtenir «les garanties de la crédibilité de l'élection». Une assurance qui la met dans une posture confortable en récoltant le maximum de voix. Cela dit, les trois autres candidats qui sont Moussa Touati, Abdelaziz Belaid et Ali Zaghdoud jouent aux trublions. Pour le premier, il s'agit d'une expérience rééditée pour la deuxième fois. Malgré les nombreuses défections de ses militants et les reproches qu'ils lui font sur la gestion de son parti, Moussa Touati garde quand même le cap. Il joue beaucoup sur le registre de ses sympathisants. Mais ses chances sont minces d'obtenir des scores importants. De même que le plus jeune candidat, Abdelaziz Belaid dont les chances sont réduites, mais arrive à constituer un réseau constitué d'étudiants et de jeunes cadres. Il mise pour l'avenir jouant sur la vigueur et la jeunesse comme registre politique. Et c'est là que réside son avantage par rapport aux autres candidats. Il reste le « vieux » Ali Zeghdoud qui en nationaliste novembriste est habitué des entrées sur scène lors des joutes électorales. Même si son discours reste peu convaincant, ce dernier arrive toujours à récolter le nombre de signatures pour se présenter à l'élection présidentielle sans plus. Tandis que sur le même plan, le Président candidat est donné comme grand favori pour son 4e mandat. Un long parcours et une aura internationale sur le plan diplomatique font de Bouteflika une icône politique qu'il serait très difficile de détrôner. Malgré sa maladie qui fait jaser ses détracteurs, le Président ne cultive pas la défaite et ceux qui le connaissent, le décrivent comme un jusqu'au-boutiste imprégné des secrets du sérail et qui sait tourner à son avantage les récalcitrants.