Le directeur de l'Agence centrale de renseignement américaine (CIA), John Brennan, a rejeté mardi les accusations d'une sénatrice américaine, selon lesquelles l'agence aurait illégalement fouillé des ordinateurs utilisés par des enquêteurs parlementaires. Le directeur de l'Agence centrale de renseignement américaine (CIA), John Brennan, a rejeté mardi les accusations d'une sénatrice américaine, selon lesquelles l'agence aurait illégalement fouillé des ordinateurs utilisés par des enquêteurs parlementaires. "Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité", a déclaré John Brennan lors d'un événement organisé par le Council on Foreign Relations. "Nous ne ferions pas ça", a-t-il dit, quelques heures après les accusations de Dianne Feinstein, présidente de la commission du Renseignement du Sénat. Mme Feinstein a déclaré plutôt : "Je suis très inquiète, la fouille de la CIA pourrait bien avoir violé le principe de séparation des pouvoirs incarné dans la Constitution américaine, y compris la liberté d'expression et de débat". John Brennan a nié que la CIA ait cherché à faire obstacle à l'enquête de cette commission, entre 2009 et 2012, sur les techniques controversées d'interrogatoire musclé, comme l'a affirmé Mme Feinstein. Selon M. Brennan, les enquêtes en cours du département de la Justice permettront de déterminer si des délits ont été commis par des personnels de la CIA, ou par des collaborateurs de la commission sénatoriale. "Nous n'essayions pas de bloquer quoi que ce soit" a-t-il dit. "La situation est en train d'être gérée de façon appropriée (...) La CIA n'espionnait pas, d'aucune façon, la commission du Renseignement ou le Sénat". L'affaire remonte à plusieurs années. La commission du Renseignement a ouvert une enquête en 2009 sur le programme d'interrogatoire musclé de la CIA, notamment la technique de simulation de noyade, durant le régime de Georges W. Bush. Des enquêteurs de la commission, habilités au secret, ont alors eu accès, dans un bâtiment sécurisé situé non loin de Washington, à plus de 6 millions de documents fournis par la CIA, qu'ils pouvaient exploiter sur des ordinateurs sécurisés et auxquels la CIA ne devait pas avoir accès, selon un accord passé entre le Sénat et l'Agence. "Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité", a déclaré John Brennan lors d'un événement organisé par le Council on Foreign Relations. "Nous ne ferions pas ça", a-t-il dit, quelques heures après les accusations de Dianne Feinstein, présidente de la commission du Renseignement du Sénat. Mme Feinstein a déclaré plutôt : "Je suis très inquiète, la fouille de la CIA pourrait bien avoir violé le principe de séparation des pouvoirs incarné dans la Constitution américaine, y compris la liberté d'expression et de débat". John Brennan a nié que la CIA ait cherché à faire obstacle à l'enquête de cette commission, entre 2009 et 2012, sur les techniques controversées d'interrogatoire musclé, comme l'a affirmé Mme Feinstein. Selon M. Brennan, les enquêtes en cours du département de la Justice permettront de déterminer si des délits ont été commis par des personnels de la CIA, ou par des collaborateurs de la commission sénatoriale. "Nous n'essayions pas de bloquer quoi que ce soit" a-t-il dit. "La situation est en train d'être gérée de façon appropriée (...) La CIA n'espionnait pas, d'aucune façon, la commission du Renseignement ou le Sénat". L'affaire remonte à plusieurs années. La commission du Renseignement a ouvert une enquête en 2009 sur le programme d'interrogatoire musclé de la CIA, notamment la technique de simulation de noyade, durant le régime de Georges W. Bush. Des enquêteurs de la commission, habilités au secret, ont alors eu accès, dans un bâtiment sécurisé situé non loin de Washington, à plus de 6 millions de documents fournis par la CIA, qu'ils pouvaient exploiter sur des ordinateurs sécurisés et auxquels la CIA ne devait pas avoir accès, selon un accord passé entre le Sénat et l'Agence.