Les candidats qui vont entamer leurs campagnes dès ce dimanche, n'omettent pas que l'élection du 17 avril est braquée sous les feux des médias étrangers. Les «poids lourds» de cette campagne ont commencé leurs guerres médiatiques outre-mer. Les candidats qui vont entamer leurs campagnes dès ce dimanche, n'omettent pas que l'élection du 17 avril est braquée sous les feux des médias étrangers. Les «poids lourds» de cette campagne ont commencé leurs guerres médiatiques outre-mer. Amara Benyounès, un habitué des médias étrangers a inauguré le bal avec un entretien accordé au Huffington Post Maghreb, journal électronique français. Benyounès a signifié à ce journal que «le processus électoral se déroule dans les meilleures conditions». Le membre du directoire de la campagne du président candidat a fustigé ses détracteurs en les considérant comme «d'amateurs de vaines polémiques, déniant au Président même ce droit (de se présenter aux élections, ndlr), faisant fi des dispositions constitutionnelles en la matière». Sans réserves, Amara Benyounès a expliqué au journal l'état de santé du Président. Selon lui, «on ne peut imaginer le président Bouteflika, un combattant de la première heure qui a consacré sa vie au pays, briguer un nouveau mandat s'il n'a pas l'assurance et la conviction d'être à la hauteur des missions qui seraient alors les siennes». La question qui agite tant les médias est celle relative aux effets du printemps arabes sur l'Algérie. A son tour, le ministre de l'Industrie a déclaré sur un ton agressif que selon lui, ces «révolutions» ont été un désastre pour certains pays du Maghreb. Et de dénoncer ce qu'il appelle «l'alliance des monarchies du Golfe avec les puissances occidentales pour mener ce projet de destruction du monde arabe». Quant aux autres candidats, ils comptent également mener front en se déployant dans les médias étrangers dont notamment ceux qui ont le plus d'audience. Ces derniers à l'instar des hebdomadaires français Jeune Afrique et Le Point créditent le candidat Benflis de hauts scores durant l'élection. Or un autre média qui évoque le jeu serré entre Bouteflika et Benflis, estime que ce dernier "n'est pas un candidat suffisamment crédible". La raison est dans ces soutiens qui représentent une «meute d'opportunistes». Il est donc saisissant de voir que certains supports ont fait des commentaires sur la situation politique à travers des interventions de leurs collaborateurs qui résument le bras de fer qui s'installe entre les candidats les plus en vue. La presse américaine, à l'instar de publications prestigieuses comme le New York Times et le Washington Post se focalise principalement sur «le respect des engagements pour une élection transparente et ouverte». Outre la polémique sur la menace de «fraude» et l'état de santé du président algérien, la presse américaine n'est pas sollicitée par les candidats à l'élection algérienne. Pourtant nombre de sujets peuvent être expliqués si la stratégie médiatique des postulants à l'élection. La question de la sécurité des frontières, la lutte contre le terrorisme, le Sahel sont autant de questions qui entretiennent la confusion et le manque d'analyse et d'éclairage. Pour l'heure, les autres candidats n'ont probablement pas saisi les occasions pour faire connaître leurs approches, visions ou explication de programmes. Amara Benyounès, un habitué des médias étrangers a inauguré le bal avec un entretien accordé au Huffington Post Maghreb, journal électronique français. Benyounès a signifié à ce journal que «le processus électoral se déroule dans les meilleures conditions». Le membre du directoire de la campagne du président candidat a fustigé ses détracteurs en les considérant comme «d'amateurs de vaines polémiques, déniant au Président même ce droit (de se présenter aux élections, ndlr), faisant fi des dispositions constitutionnelles en la matière». Sans réserves, Amara Benyounès a expliqué au journal l'état de santé du Président. Selon lui, «on ne peut imaginer le président Bouteflika, un combattant de la première heure qui a consacré sa vie au pays, briguer un nouveau mandat s'il n'a pas l'assurance et la conviction d'être à la hauteur des missions qui seraient alors les siennes». La question qui agite tant les médias est celle relative aux effets du printemps arabes sur l'Algérie. A son tour, le ministre de l'Industrie a déclaré sur un ton agressif que selon lui, ces «révolutions» ont été un désastre pour certains pays du Maghreb. Et de dénoncer ce qu'il appelle «l'alliance des monarchies du Golfe avec les puissances occidentales pour mener ce projet de destruction du monde arabe». Quant aux autres candidats, ils comptent également mener front en se déployant dans les médias étrangers dont notamment ceux qui ont le plus d'audience. Ces derniers à l'instar des hebdomadaires français Jeune Afrique et Le Point créditent le candidat Benflis de hauts scores durant l'élection. Or un autre média qui évoque le jeu serré entre Bouteflika et Benflis, estime que ce dernier "n'est pas un candidat suffisamment crédible". La raison est dans ces soutiens qui représentent une «meute d'opportunistes». Il est donc saisissant de voir que certains supports ont fait des commentaires sur la situation politique à travers des interventions de leurs collaborateurs qui résument le bras de fer qui s'installe entre les candidats les plus en vue. La presse américaine, à l'instar de publications prestigieuses comme le New York Times et le Washington Post se focalise principalement sur «le respect des engagements pour une élection transparente et ouverte». Outre la polémique sur la menace de «fraude» et l'état de santé du président algérien, la presse américaine n'est pas sollicitée par les candidats à l'élection algérienne. Pourtant nombre de sujets peuvent être expliqués si la stratégie médiatique des postulants à l'élection. La question de la sécurité des frontières, la lutte contre le terrorisme, le Sahel sont autant de questions qui entretiennent la confusion et le manque d'analyse et d'éclairage. Pour l'heure, les autres candidats n'ont probablement pas saisi les occasions pour faire connaître leurs approches, visions ou explication de programmes.