La campagne électorale démarre aujourd'hui pour une durée de 21 jours. Une lancée timide quand on sait que la plupart des candidats ont fait des déclarations avec fracas sur un débat politique qui n'en finit pas. La campagne électorale démarre aujourd'hui pour une durée de 21 jours. Une lancée timide quand on sait que la plupart des candidats ont fait des déclarations avec fracas sur un débat politique qui n'en finit pas. A la différence de la campagne de 2009 où les acteurs étaient sur le pied de guerre, cette fois-ci, il semble que certains ont tempéré leurs ardeurs. Les meetings, campagnes d'explications et joutes oratoires seront certes au rendez-vous, mais la situation politique reste tributaire de certaines tensions régionales comme celle de Ghardaïa, la sécurité des frontières et la fronde sociale qui pèse de tout son poids pendant cette campagne. Une élection qui présente la caractéristique d'une lutte sans merci entre le président candidat et son rival de 2004, Ali Benflis. Un duel serré quand on connaît le parcours et la popularité des deux hommes. Le président Bouteflika qui a mobilisé il y a quelques semaines ses troupes avec un soutien financier sans faille et l'ex-candidat aux présidentielles de 2004 qui promet de « nettoyer le système » et d'instaurer une justice indépendante, en comptant sur ses anciens fidèles et des sympathisants dans quelques régions qui se regroupent autour de lui. Ce que l'on constate également, c'est la reconduction de la présidente du PT, Louisa Hanoune, de Fawzi Rebaine et de Moussa Touati, habitués au jeu électoral. A ce propos, il convient de signaler que les préparatifs pour une telle campagne se focalisent autour de deux candidats, des « grosses pointures ». L'argent mobilisé pour mener la bataille ne semble pas inclus comme stratégie électorale pour les autres candidats. Les images bien soignées, la guerre des communiqués, les dons oratoires de certains candidats sont à mettre dans ce contexte d'effervescence politique. Les spécialistes en marketing sont là pour assurer à travers des logos, couleurs des fanions, stratégie communicationnelle et proximité avec les citoyens sont les ingrédients pou un candidat potentiellement présidentiable. Sur ce point, on retient que le staff électoral du Président a retenu certains de ces outils. Si l'état de santé du chef de l'Etat reste la préoccupation centrale chez les citoyens, le directeur de campagne Sellal est là pour répondre aux médias à cette question. Il tente un exercice oratoire assez difficile pour convaincre mais le tempérament de l'ex-Premier ministre avec son franc-parler, ses boutades parfois maladroites et sa connaissance du terrain plaident comme des atouts durant cette campagne. Sans omettre la présence de Amar Ghoul et Amara Benyounès, qui chacun de son côté, va imposer un style de communication. Un périple qui mettra en avant les dons de chacun mais aussi les imprudences et les faux-pas qui seront comptabilisés. De son côté, le serein Ali Benflis a un goût prononcé pour parler directement aux citoyens. Il présente dans sa façon de commenter l'actualité, un juriste soucieux de l'éthique, la simplicité en tablant dans cette campagne sur une image intègre et sans tache d'un candidat. Il ressort des premières indiscrétions que ce candidat tentera de limiter en minutes ses interventions publiques. C'est désormais le maître-mot de la communication. Plus c'est long, plus le public se détournera de son candidat. Les promesses parfois surréalistes de certains candidats les mettront à l'épreuve. Un test décisif pour chaque candidat qui est à inscrire comme un examen de passage dans une grande école. A la différence de la campagne de 2009 où les acteurs étaient sur le pied de guerre, cette fois-ci, il semble que certains ont tempéré leurs ardeurs. Les meetings, campagnes d'explications et joutes oratoires seront certes au rendez-vous, mais la situation politique reste tributaire de certaines tensions régionales comme celle de Ghardaïa, la sécurité des frontières et la fronde sociale qui pèse de tout son poids pendant cette campagne. Une élection qui présente la caractéristique d'une lutte sans merci entre le président candidat et son rival de 2004, Ali Benflis. Un duel serré quand on connaît le parcours et la popularité des deux hommes. Le président Bouteflika qui a mobilisé il y a quelques semaines ses troupes avec un soutien financier sans faille et l'ex-candidat aux présidentielles de 2004 qui promet de « nettoyer le système » et d'instaurer une justice indépendante, en comptant sur ses anciens fidèles et des sympathisants dans quelques régions qui se regroupent autour de lui. Ce que l'on constate également, c'est la reconduction de la présidente du PT, Louisa Hanoune, de Fawzi Rebaine et de Moussa Touati, habitués au jeu électoral. A ce propos, il convient de signaler que les préparatifs pour une telle campagne se focalisent autour de deux candidats, des « grosses pointures ». L'argent mobilisé pour mener la bataille ne semble pas inclus comme stratégie électorale pour les autres candidats. Les images bien soignées, la guerre des communiqués, les dons oratoires de certains candidats sont à mettre dans ce contexte d'effervescence politique. Les spécialistes en marketing sont là pour assurer à travers des logos, couleurs des fanions, stratégie communicationnelle et proximité avec les citoyens sont les ingrédients pou un candidat potentiellement présidentiable. Sur ce point, on retient que le staff électoral du Président a retenu certains de ces outils. Si l'état de santé du chef de l'Etat reste la préoccupation centrale chez les citoyens, le directeur de campagne Sellal est là pour répondre aux médias à cette question. Il tente un exercice oratoire assez difficile pour convaincre mais le tempérament de l'ex-Premier ministre avec son franc-parler, ses boutades parfois maladroites et sa connaissance du terrain plaident comme des atouts durant cette campagne. Sans omettre la présence de Amar Ghoul et Amara Benyounès, qui chacun de son côté, va imposer un style de communication. Un périple qui mettra en avant les dons de chacun mais aussi les imprudences et les faux-pas qui seront comptabilisés. De son côté, le serein Ali Benflis a un goût prononcé pour parler directement aux citoyens. Il présente dans sa façon de commenter l'actualité, un juriste soucieux de l'éthique, la simplicité en tablant dans cette campagne sur une image intègre et sans tache d'un candidat. Il ressort des premières indiscrétions que ce candidat tentera de limiter en minutes ses interventions publiques. C'est désormais le maître-mot de la communication. Plus c'est long, plus le public se détournera de son candidat. Les promesses parfois surréalistes de certains candidats les mettront à l'épreuve. Un test décisif pour chaque candidat qui est à inscrire comme un examen de passage dans une grande école.