Le financement de la campagne électorale sera le nerf de la guerre des candidats. La levée de fonds pour chacun a d'ores et déjà commencé. Les plus grosses enveloppes pour Bouteflika et Benflis et la collecte des cotisations de militants et sympathisants pour les autres candidats. Le financement de la campagne électorale sera le nerf de la guerre des candidats. La levée de fonds pour chacun a d'ores et déjà commencé. Les plus grosses enveloppes pour Bouteflika et Benflis et la collecte des cotisations de militants et sympathisants pour les autres candidats. Des sources révèlent que des grosses sommes sont octroyées au staff électoral de Bouteflika. Riche en soutiens financiers, le Président-candidat tient le haut du tableau pour le financement de la campagne avec des subsides d'hommes d'affaires, d'industriels de différentes régions et le concours de certaines organisations patronales dont une partie du FCE. Des hommes qui vont aider le Président-candidat à entamer sa campagne sans embûches. Certaines sources estiment ainsi que 750 milliards de centimes seraient sur le point d'être collectée pour la campagne de Bouteflika. Un montant qui paraît surdimensionné mais qui n'a pas été infirmée par la direction de la campagne. Ce n'est pas le cas pour le c andidat Ali Benflis qui a affirmé la semaine dernière que le montant de sa campagne ne dépasse pas les 300 millions de centimes avec une aide de ces propres fidèles. Benflis, qui est le premier à déclarer les montants de ses biens immobiliers et mobiliers, veut jouer sereinement dans l'arène des joutes électorales. Idem pour les candidats Louisa Hanoune, Moussa Touati et Fawzi Rebaine qui se disent confiants quant au support financier de leurs militants. Pour la présidente du PT « le parti refusera tout argent sale » et ne plie pas l'échine pour recevoir les subsides venant d'autres cercles. Ces candidats, qui ne disposent pas de relais financiers comme les autres « poids lourds », vont devoir se résigner à attendre les subventions de l'Etat dont 6 milliards de centimes pour chaque candidat. D'ailleurs, la loi électorale en précise bien les modalités en instaurant une certaine transparence dans l'octroi de ces montants. Sur ce registre, il y a d'abord le souci d'interdire toute connexion de blanchiment d'argent dans le financement de la campagne. L'obligation de justifier les dépenses pour un candidat est de mise surtout dans le contexte actuel nourri par les déclarations sur les scandales de corruption et d'abus de biens de l'Etat. Rien en parallèle n'interdit à un homme d'affaire ou un richissime donateur de financer son candidat de choix. Mais dans la sphère des hommes d'affaires et le jeu mirobolant des sommes affectées pour le soutien d'un candidat à la présidentielle n'est pas « un banal souci d'argent ». La condition qui veut qu'un candidat n'utilise pas l'argent de la collectivité publique n'est plus un tabou. Par le passé, c'était chose permise. Mais de nos jours, on assiste plutôt à la montée en puissance de la « bulle du privé » qui se charge d'assurer les modes de financements soit directement ou indirectement. L'autre souci est de voir des donateurs dont les noms sont connus sur la scène publique p our leur probité et leur intégrité dans le monde des affaires. Mais tout le problème est dans ces anonymes qui ne s'embarrassent aucunement d'apporter l'argent de la « chkara » en les remettant à leur candidat préféré. Une pratique qui sévit encore. Des sources révèlent que des grosses sommes sont octroyées au staff électoral de Bouteflika. Riche en soutiens financiers, le Président-candidat tient le haut du tableau pour le financement de la campagne avec des subsides d'hommes d'affaires, d'industriels de différentes régions et le concours de certaines organisations patronales dont une partie du FCE. Des hommes qui vont aider le Président-candidat à entamer sa campagne sans embûches. Certaines sources estiment ainsi que 750 milliards de centimes seraient sur le point d'être collectée pour la campagne de Bouteflika. Un montant qui paraît surdimensionné mais qui n'a pas été infirmée par la direction de la campagne. Ce n'est pas le cas pour le c andidat Ali Benflis qui a affirmé la semaine dernière que le montant de sa campagne ne dépasse pas les 300 millions de centimes avec une aide de ces propres fidèles. Benflis, qui est le premier à déclarer les montants de ses biens immobiliers et mobiliers, veut jouer sereinement dans l'arène des joutes électorales. Idem pour les candidats Louisa Hanoune, Moussa Touati et Fawzi Rebaine qui se disent confiants quant au support financier de leurs militants. Pour la présidente du PT « le parti refusera tout argent sale » et ne plie pas l'échine pour recevoir les subsides venant d'autres cercles. Ces candidats, qui ne disposent pas de relais financiers comme les autres « poids lourds », vont devoir se résigner à attendre les subventions de l'Etat dont 6 milliards de centimes pour chaque candidat. D'ailleurs, la loi électorale en précise bien les modalités en instaurant une certaine transparence dans l'octroi de ces montants. Sur ce registre, il y a d'abord le souci d'interdire toute connexion de blanchiment d'argent dans le financement de la campagne. L'obligation de justifier les dépenses pour un candidat est de mise surtout dans le contexte actuel nourri par les déclarations sur les scandales de corruption et d'abus de biens de l'Etat. Rien en parallèle n'interdit à un homme d'affaire ou un richissime donateur de financer son candidat de choix. Mais dans la sphère des hommes d'affaires et le jeu mirobolant des sommes affectées pour le soutien d'un candidat à la présidentielle n'est pas « un banal souci d'argent ». La condition qui veut qu'un candidat n'utilise pas l'argent de la collectivité publique n'est plus un tabou. Par le passé, c'était chose permise. Mais de nos jours, on assiste plutôt à la montée en puissance de la « bulle du privé » qui se charge d'assurer les modes de financements soit directement ou indirectement. L'autre souci est de voir des donateurs dont les noms sont connus sur la scène publique p our leur probité et leur intégrité dans le monde des affaires. Mais tout le problème est dans ces anonymes qui ne s'embarrassent aucunement d'apporter l'argent de la « chkara » en les remettant à leur candidat préféré. Une pratique qui sévit encore.