La campagne électorale a débuté bien avant l'heure. Les candidats n'ont pas attendu le 23 mars pour l'entamer solennellement. Les staffs de campagne des candidats règlent les ultimes préparatifs pour se faire connaître et prêcher leurs intentions pour un mandat présidentiel. La campagne électorale a débuté bien avant l'heure. Les candidats n'ont pas attendu le 23 mars pour l'entamer solennellement. Les staffs de campagne des candidats règlent les ultimes préparatifs pour se faire connaître et prêcher leurs intentions pour un mandat présidentiel. Mais à y voir de près, le dernier meeting de Sellal et ses collaborateurs à la coupole d'Alger samedi dernier, sonne comme une «anomalie» par rapport à loi électorale qui interdit toute manifestation publique avant les délais précisés par les autorités. Ces dernières ont fermé l'œil sur une activité qui a rassemblé plus de 6000 personnes avec des discours et explications du programme du président candidat. Les autres candidats ne sont pas en reste. Bien que discrètement entamée, la campagne pour Benflis s'est arrachée une place particulière dans le paysage télévisuel où ses aides de camp mènent de front des attaques à l'endroit de la candidature de Bouteflika et de se permettre des interview longues et explicatives sur son programme. Louisa Hanoune, habituée de l'agitation des foules, s'est permise en tant que candidate durant des semaines à appeler les Algériens à voter massivement. Contre les partisans du boycott, la présidente du PT s'est montrée particulièrement virulente en saisissant les occasions pour récolter des voix lors de ses meetings. Les autres candidats à savoir Moussa Touati, Fawzi Rebaine et Aziz Belaid ne font pas de vagues sur cette élection. S'ils ne veulent pas enfiler le costume de figurants, ils ont intérêt durant la prochaine campagne à sortir de l'anonymat. Ces derniers qui ont quand même pu réunir les 60.000 signatures validant leur candidature ne partent pas à chances égales devant les poids lourds. La campagne actuelle qui s'annonce particulièrement décisive vu son enjeu sur le plan national et même international sera un test de plus pour la popularité des candidats. Certes, les profils et les parcours sont différents mais l'on retient à cet effet que les moyens mobilisés pour chacun ne sont pas équilibrés. Pour Bouteflika et Benflis, les sponsors et soutiens financiers sont nombreux alors que pour les autres, il faut vraiment convaincre - chose difficile - pour avoir à ses côtés un homme d'affaires qui parraine un candidat moins connu. La bataille sur le front communicationnel est à inscrire dans le contexte actuel doublé d'une guerre médiatique qui est l'outil par excellence d'une campagne électorale.Les déballages par télés interposées, les dérapages verbaux, blagues et boutades sont à inscrire dans le nouveau registre de cette pré-campagne. Les citoyens découvrent à quel point les phrases assassines et les sentences abusives ne sont pas aussi aléatoires que l'on pense. Cela fait partie du marketing politique. L'on connaît assez un candidat non à travers ces discours mais à sa manière de dire ces « petites phrases » ou de taquiner un autre adversaire avec un humour sulfureux ou encore à siroter le café dans une artère bien fréquentée. Si certaines voix y dénoncent les dérives du populisme, d'autres estiment que les candidats imitent passablement les campagnes qui se déroulent sous d'autres cieux. Mais à y voir de près, le dernier meeting de Sellal et ses collaborateurs à la coupole d'Alger samedi dernier, sonne comme une «anomalie» par rapport à loi électorale qui interdit toute manifestation publique avant les délais précisés par les autorités. Ces dernières ont fermé l'œil sur une activité qui a rassemblé plus de 6000 personnes avec des discours et explications du programme du président candidat. Les autres candidats ne sont pas en reste. Bien que discrètement entamée, la campagne pour Benflis s'est arrachée une place particulière dans le paysage télévisuel où ses aides de camp mènent de front des attaques à l'endroit de la candidature de Bouteflika et de se permettre des interview longues et explicatives sur son programme. Louisa Hanoune, habituée de l'agitation des foules, s'est permise en tant que candidate durant des semaines à appeler les Algériens à voter massivement. Contre les partisans du boycott, la présidente du PT s'est montrée particulièrement virulente en saisissant les occasions pour récolter des voix lors de ses meetings. Les autres candidats à savoir Moussa Touati, Fawzi Rebaine et Aziz Belaid ne font pas de vagues sur cette élection. S'ils ne veulent pas enfiler le costume de figurants, ils ont intérêt durant la prochaine campagne à sortir de l'anonymat. Ces derniers qui ont quand même pu réunir les 60.000 signatures validant leur candidature ne partent pas à chances égales devant les poids lourds. La campagne actuelle qui s'annonce particulièrement décisive vu son enjeu sur le plan national et même international sera un test de plus pour la popularité des candidats. Certes, les profils et les parcours sont différents mais l'on retient à cet effet que les moyens mobilisés pour chacun ne sont pas équilibrés. Pour Bouteflika et Benflis, les sponsors et soutiens financiers sont nombreux alors que pour les autres, il faut vraiment convaincre - chose difficile - pour avoir à ses côtés un homme d'affaires qui parraine un candidat moins connu. La bataille sur le front communicationnel est à inscrire dans le contexte actuel doublé d'une guerre médiatique qui est l'outil par excellence d'une campagne électorale.Les déballages par télés interposées, les dérapages verbaux, blagues et boutades sont à inscrire dans le nouveau registre de cette pré-campagne. Les citoyens découvrent à quel point les phrases assassines et les sentences abusives ne sont pas aussi aléatoires que l'on pense. Cela fait partie du marketing politique. L'on connaît assez un candidat non à travers ces discours mais à sa manière de dire ces « petites phrases » ou de taquiner un autre adversaire avec un humour sulfureux ou encore à siroter le café dans une artère bien fréquentée. Si certaines voix y dénoncent les dérives du populisme, d'autres estiment que les candidats imitent passablement les campagnes qui se déroulent sous d'autres cieux.