La campagne pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain entame sa troisième journée sans atteindre sa vitesse de croisière. Les candidats ou leurs représentants peinent à drainer du monde sur les lieux où ils tiennent leurs meetings. Déficit ou mauvaise communication, de nombreux citoyens ignorent que des postulants à la magistrature suprême sont en campagne électorale, dans leurs villes, pour la prochaine présidentielle. La campagne pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain entame sa troisième journée sans atteindre sa vitesse de croisière. Les candidats ou leurs représentants peinent à drainer du monde sur les lieux où ils tiennent leurs meetings. Déficit ou mauvaise communication, de nombreux citoyens ignorent que des postulants à la magistrature suprême sont en campagne électorale, dans leurs villes, pour la prochaine présidentielle. Bouteflika : ''Pour une république rénovée'' Hier, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat indépendant,Abdelaziz Bouteflika a assuré lors d'un meeting animé à la salle omnisports de la ville des Roses, que Abdelaziz Bouteflika s'engage à bâtir une ''république rénovée'' durant les cinq prochaines années, dans le cas où il sera réélu le 17 avril prochain. ''Une république rénovée qui pourra répondre aux aspirations du peuple et être à la hauteur de ses attentes'', a-t-il indiqué, soulignant que cette'' république fera de l'Algérie un ''joyau de l'Afrique et de la Méditerranée''. Abdelmalek Sellal a exhorté les Algériens à se mobiliser autour du programme du candidat Bouteflika qui répond, a-t-il dit, « à leurs ambitions dans tous les domaines », appelant à la vigilance contre les tentatives visant à ''semer la fitna et le désespoir parmi nos populations et porter atteinte à l'unité nationale et à la stabilité du pays''. Il exhorte aussi les citoyens à être ''très vigilants à l'égard de ces tentatives, qui visent à affaiblir l'Etat algérien et ouvrir ainsi la voie à l'ingérence étrangère dans nos affaires''. Saisissant l'occasion de sa présence à Blida, wilaya qui a souffert des affres du terrorisme, et des sacrifices consentis par sa populations durant la décennie noire, Sellal a notamment rendu hommage à ''la résistance et à l'héroïsme du chahid Bouslimani, (...)'' assassiné par les terroristes, et salué ''le courage et la résistance de cheikh Mahfoud Nahnah dans son combat contre le terrorisme''. Il a rappelé que la wilaya de Blida a pu renouer avec la paix et la sérénité, à l'instar des autres régions du pays, grâce à la politique de réconciliation nationale prônée par le président Bouteflika, et promis que tous les efforts de développement seront poursuivis et qu'une attention particulière sera donnée à l'agriculture, en vue d'assurer l'autosuffisance alimentaire de l'Algérie. ''C'est celle-là l'Algérie que vous promet le candidat Bouteflika, une Algérie prospère, stable et fière de son histoire'', a-t-il lancé, avant d'appeler les jeunes et tous les citoyens à se rendre en force aux urnes pour choisir ''l'homme de la continuité, de la paix et de la stabilité''. Ali Benflis : des promesses aux jeunes et aux retraités Dans la même ville à quelques encablures où se tenait le meeting populaire de Sellal, l'autre candidat indépendant, Ali Benflis, a animé, un meeting dans la salle omnisport de la wilaya de Blida. Devant une foule des grands jours, Ali Benflis s'est engagé à répondre aux revendications exprimées aussi par les jeunes que les ''vieux''. Pour les jeunes il a promis de ''réduire la durée du service national à une année'' et aux vieux au crépuscule de leurs vies à ''augmenter les pensions de retraite''. Aux membres de la Sûreté nationale, qui revendiquent un syndicat, il leur promet ''la création d'un syndicat de la police''. Il tombe à bras raccourcis sur la gestion catastrophique des secteurs de la santé et de l'enseignement, attribuant cet état de faits à un ''Etat absent et irresponsable'', qui ''n'a rien fait pendant 15 ans et voudrait encore cinq années pour tout régler''. Affirmant qu'il est pour le pluralisme, il estime que c'est ''une chose tout à fait normale quand il n'y a pas un interlocuteur sérieux'', fustigeant les responsable des deux secteurs pour la gestion catastrophique de deux domaines très sensibles. Autre candidat qui s'est adressé à la jeunesse, MoussaTouati du Front national algérien. Droit au but, le président du FNA, dans le meeting animé, hier à à la maison de la culture de la wilaya d'Adrar, a exhorté la jeunesse algérienne, à porter ''le flambeau de l'Algérie de demain'', de mener un ''combat permanent et sans relâche contre marginalisation et la hogra''. Moussa Touati : ''Harro sur les boycotteurs !'' Dans son élan, Moussa Touati a soutenu que son parti refuse que la jeunesse algérienne, avide d'une vie digne et respectable, soit soudoyée par une quelconque partie ou par le ''pouvoir de l'argent'', exhortant ainsi les jeunes de la wilaya d'Adrar de ''ne pas se soumettre au plus offrant''. Il regrette que la ''paupérisation des populations, offre l'occasion au pouvoir de l'argent d'exercer son autorité sur les couches les plus démunies''. Une situation qui ''propage au sein de la société algérienne la culture du mercantilisme'', dénonce-t-il, estimant que ''les Algériens qui ont vaincu le colonialisme et les bachaghas, demeurent de ce fait capables de mener une révolution et une rébellion par des moyens pacifiques afin de provoquer le changement''. Il est convaincu que ''la souveraineté du peuple sera consacrée et respectée'', appelant les partis politiques et autres parties qui prônent le choix du boycott, à convaincre plutôt leurs militants et les Algériens à aller voter dans la mesure où ''le peuple ne peut , en aucun cas, exercer son pouvoir, consacrer et jouir de sa souveraineté par le boycott''. Par ailleurs, Moussa Touati a appelé à libérer le secteur de l'audiovisuel, au même titre que les autres secteurs de l'économie. Fewzi Rabaïne prône un changement radical Le candidat à la présidentielle du parti Ahd 54, Ali Fewzi Rebaïn , lui, s'est engagé, hier depuis Khenchla, de procéder, s'il est élu président de la République, à un changement ''radical'', dont la révision de la Constitution. Il assure les Algériens que ''si vous votez le 17 avril pour moi, je vous promet de procéder à un changement radical touchant tous les niveaux en commençant par la révision de la Constitution qui est, actuellement, en faveur des gouvernants''. Il exhorte la jeunesse à donner l'opportunité à l'opposition de gérer le pays, s'engageant à ce que ''le nouveau président n'aura plus le statut de premier magistrat du pays afin qu'il soit lui-même un simple justiciable''. Fewzi Rebaïne a ajouté que son programme électoral plaide pour un régime de ''type présidentiel avec des élections au suffrage universel pour un mandat de 5 ans, sans limitations, avec un renforcement des contre-pouvoirs démocratiques''. Il a suggéré également que les magistrats membres du Conseil constitutionnel soient désignés à vie ''afin de leur éviter, a-t-il assuré, les pressions émanant de l'administration ou des politiques''. Il n'a pas manqué d'appeler la jeunesse algérienne ''à lui donner sa voix le 17 avril prochain'', afin de pouvoir concrétiser les changements qu'il a énuméré, en commençant, entre autres, a-t-il expliqué, ''par mettre un terme au problème du chômage, à la corruption et à la dilapidation des biens de l'Etat''. Une pique pour les boycotteurs, ''dans le cas où vous rejetteriez ce vote, allez vers ceux qui sont dans la rue et parlez-leur de vos problèmes et de vos droits, car nul ne se déplacera chez vous pour vous aider'', a-t-il dit. Une pique aussi pour le pouvoir actuel. ''Nous voulons ouvrir une nouvelle page en Algérie sans eux. Vous ne devez pas voter pour ceux qui ont fermé leurs yeux devant la corruption et détruit le pays. Ils ne méritent pas une nouvelle chance", a-t-il affirmé, martelant, ''certes, nous sommes dans l'opposition, mais si nous sommes ici, c'est pour rassembler tous les Algériens, pacifiquement, et construire le pays. Votez pour nous''. Louisa Hanoune plaide pour ''une reconstruction globale'' Autre candidat qui plaide également pour la refondation de l'Etat algérien, c'est la candidate du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune. Elle a promis, hier depuis Skikda lors d'un meeting électoral à la salle omnisports de la ville, une ''reconstruction globale du pays basée sur de nouvelles institutions et un Etat civil''. Elle a mis l'accent sur la ''promotion des droits de la femme algérienne''. Elle explique son projet : ''Je vous propose une reconstruction globale du pays fondée sur de nouvelles institutions qui garantissent l'indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs et un Etat à caractère civil qui interdit l'utilisation de la religion à des fins politiques''. Plaidant pour une ''alternance qui ne soit pas entre personnes ayant déjà exercé le pouvoir'', elle a assuré que c'est le programme qu'elle soumet à l'appréciation des électeurs qui permettra d'opérer une ''véritable rupture avec le système du parti unique''. Affirmant qu'elle œuvrera à instaurer ''l'équité entre les femmes et les hommes'' à travers des lois qui ''garantiront les droits des femmes, notamment les droits syndicaux des travailleuses'', la candidate du PT s'est félicitée, que son parti n'ait pas été au pouvoir et qu'il n'ait, par conséquent, ''aucune responsabilité dans les échecs enregistrés à ce jour et à plusieurs niveaux''. Cependant elle s'est réjouie des ''réalisations politiques et économiques en faveur desquelles le PT a contribué''. Bouteflika : ''Pour une république rénovée'' Hier, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat indépendant,Abdelaziz Bouteflika a assuré lors d'un meeting animé à la salle omnisports de la ville des Roses, que Abdelaziz Bouteflika s'engage à bâtir une ''république rénovée'' durant les cinq prochaines années, dans le cas où il sera réélu le 17 avril prochain. ''Une république rénovée qui pourra répondre aux aspirations du peuple et être à la hauteur de ses attentes'', a-t-il indiqué, soulignant que cette'' république fera de l'Algérie un ''joyau de l'Afrique et de la Méditerranée''. Abdelmalek Sellal a exhorté les Algériens à se mobiliser autour du programme du candidat Bouteflika qui répond, a-t-il dit, « à leurs ambitions dans tous les domaines », appelant à la vigilance contre les tentatives visant à ''semer la fitna et le désespoir parmi nos populations et porter atteinte à l'unité nationale et à la stabilité du pays''. Il exhorte aussi les citoyens à être ''très vigilants à l'égard de ces tentatives, qui visent à affaiblir l'Etat algérien et ouvrir ainsi la voie à l'ingérence étrangère dans nos affaires''. Saisissant l'occasion de sa présence à Blida, wilaya qui a souffert des affres du terrorisme, et des sacrifices consentis par sa populations durant la décennie noire, Sellal a notamment rendu hommage à ''la résistance et à l'héroïsme du chahid Bouslimani, (...)'' assassiné par les terroristes, et salué ''le courage et la résistance de cheikh Mahfoud Nahnah dans son combat contre le terrorisme''. Il a rappelé que la wilaya de Blida a pu renouer avec la paix et la sérénité, à l'instar des autres régions du pays, grâce à la politique de réconciliation nationale prônée par le président Bouteflika, et promis que tous les efforts de développement seront poursuivis et qu'une attention particulière sera donnée à l'agriculture, en vue d'assurer l'autosuffisance alimentaire de l'Algérie. ''C'est celle-là l'Algérie que vous promet le candidat Bouteflika, une Algérie prospère, stable et fière de son histoire'', a-t-il lancé, avant d'appeler les jeunes et tous les citoyens à se rendre en force aux urnes pour choisir ''l'homme de la continuité, de la paix et de la stabilité''. Ali Benflis : des promesses aux jeunes et aux retraités Dans la même ville à quelques encablures où se tenait le meeting populaire de Sellal, l'autre candidat indépendant, Ali Benflis, a animé, un meeting dans la salle omnisport de la wilaya de Blida. Devant une foule des grands jours, Ali Benflis s'est engagé à répondre aux revendications exprimées aussi par les jeunes que les ''vieux''. Pour les jeunes il a promis de ''réduire la durée du service national à une année'' et aux vieux au crépuscule de leurs vies à ''augmenter les pensions de retraite''. Aux membres de la Sûreté nationale, qui revendiquent un syndicat, il leur promet ''la création d'un syndicat de la police''. Il tombe à bras raccourcis sur la gestion catastrophique des secteurs de la santé et de l'enseignement, attribuant cet état de faits à un ''Etat absent et irresponsable'', qui ''n'a rien fait pendant 15 ans et voudrait encore cinq années pour tout régler''. Affirmant qu'il est pour le pluralisme, il estime que c'est ''une chose tout à fait normale quand il n'y a pas un interlocuteur sérieux'', fustigeant les responsable des deux secteurs pour la gestion catastrophique de deux domaines très sensibles. Autre candidat qui s'est adressé à la jeunesse, MoussaTouati du Front national algérien. Droit au but, le président du FNA, dans le meeting animé, hier à à la maison de la culture de la wilaya d'Adrar, a exhorté la jeunesse algérienne, à porter ''le flambeau de l'Algérie de demain'', de mener un ''combat permanent et sans relâche contre marginalisation et la hogra''. Moussa Touati : ''Harro sur les boycotteurs !'' Dans son élan, Moussa Touati a soutenu que son parti refuse que la jeunesse algérienne, avide d'une vie digne et respectable, soit soudoyée par une quelconque partie ou par le ''pouvoir de l'argent'', exhortant ainsi les jeunes de la wilaya d'Adrar de ''ne pas se soumettre au plus offrant''. Il regrette que la ''paupérisation des populations, offre l'occasion au pouvoir de l'argent d'exercer son autorité sur les couches les plus démunies''. Une situation qui ''propage au sein de la société algérienne la culture du mercantilisme'', dénonce-t-il, estimant que ''les Algériens qui ont vaincu le colonialisme et les bachaghas, demeurent de ce fait capables de mener une révolution et une rébellion par des moyens pacifiques afin de provoquer le changement''. Il est convaincu que ''la souveraineté du peuple sera consacrée et respectée'', appelant les partis politiques et autres parties qui prônent le choix du boycott, à convaincre plutôt leurs militants et les Algériens à aller voter dans la mesure où ''le peuple ne peut , en aucun cas, exercer son pouvoir, consacrer et jouir de sa souveraineté par le boycott''. Par ailleurs, Moussa Touati a appelé à libérer le secteur de l'audiovisuel, au même titre que les autres secteurs de l'économie. Fewzi Rabaïne prône un changement radical Le candidat à la présidentielle du parti Ahd 54, Ali Fewzi Rebaïn , lui, s'est engagé, hier depuis Khenchla, de procéder, s'il est élu président de la République, à un changement ''radical'', dont la révision de la Constitution. Il assure les Algériens que ''si vous votez le 17 avril pour moi, je vous promet de procéder à un changement radical touchant tous les niveaux en commençant par la révision de la Constitution qui est, actuellement, en faveur des gouvernants''. Il exhorte la jeunesse à donner l'opportunité à l'opposition de gérer le pays, s'engageant à ce que ''le nouveau président n'aura plus le statut de premier magistrat du pays afin qu'il soit lui-même un simple justiciable''. Fewzi Rebaïne a ajouté que son programme électoral plaide pour un régime de ''type présidentiel avec des élections au suffrage universel pour un mandat de 5 ans, sans limitations, avec un renforcement des contre-pouvoirs démocratiques''. Il a suggéré également que les magistrats membres du Conseil constitutionnel soient désignés à vie ''afin de leur éviter, a-t-il assuré, les pressions émanant de l'administration ou des politiques''. Il n'a pas manqué d'appeler la jeunesse algérienne ''à lui donner sa voix le 17 avril prochain'', afin de pouvoir concrétiser les changements qu'il a énuméré, en commençant, entre autres, a-t-il expliqué, ''par mettre un terme au problème du chômage, à la corruption et à la dilapidation des biens de l'Etat''. Une pique pour les boycotteurs, ''dans le cas où vous rejetteriez ce vote, allez vers ceux qui sont dans la rue et parlez-leur de vos problèmes et de vos droits, car nul ne se déplacera chez vous pour vous aider'', a-t-il dit. Une pique aussi pour le pouvoir actuel. ''Nous voulons ouvrir une nouvelle page en Algérie sans eux. Vous ne devez pas voter pour ceux qui ont fermé leurs yeux devant la corruption et détruit le pays. Ils ne méritent pas une nouvelle chance", a-t-il affirmé, martelant, ''certes, nous sommes dans l'opposition, mais si nous sommes ici, c'est pour rassembler tous les Algériens, pacifiquement, et construire le pays. Votez pour nous''. Louisa Hanoune plaide pour ''une reconstruction globale'' Autre candidat qui plaide également pour la refondation de l'Etat algérien, c'est la candidate du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune. Elle a promis, hier depuis Skikda lors d'un meeting électoral à la salle omnisports de la ville, une ''reconstruction globale du pays basée sur de nouvelles institutions et un Etat civil''. Elle a mis l'accent sur la ''promotion des droits de la femme algérienne''. Elle explique son projet : ''Je vous propose une reconstruction globale du pays fondée sur de nouvelles institutions qui garantissent l'indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs et un Etat à caractère civil qui interdit l'utilisation de la religion à des fins politiques''. Plaidant pour une ''alternance qui ne soit pas entre personnes ayant déjà exercé le pouvoir'', elle a assuré que c'est le programme qu'elle soumet à l'appréciation des électeurs qui permettra d'opérer une ''véritable rupture avec le système du parti unique''. Affirmant qu'elle œuvrera à instaurer ''l'équité entre les femmes et les hommes'' à travers des lois qui ''garantiront les droits des femmes, notamment les droits syndicaux des travailleuses'', la candidate du PT s'est félicitée, que son parti n'ait pas été au pouvoir et qu'il n'ait, par conséquent, ''aucune responsabilité dans les échecs enregistrés à ce jour et à plusieurs niveaux''. Cependant elle s'est réjouie des ''réalisations politiques et économiques en faveur desquelles le PT a contribué''.