La prise en charge de l'hyper-prolactinémie a été le centre d'un débat lors de la journée d'étude et d'échange des spécialistes qui s'est tenue à Alger. Cette pathologie, qui s'exprime par l'élévation excessive de la prolactine dans le sang, a permis d'expliquer de nombreuses aménorrhées et dysovulations et d'infertilité de cause hormonale. Et c'est dans cette optique que les endocriniens recommandent un suivi médical. La prise en charge de l'hyper-prolactinémie a été le centre d'un débat lors de la journée d'étude et d'échange des spécialistes qui s'est tenue à Alger. Cette pathologie, qui s'exprime par l'élévation excessive de la prolactine dans le sang, a permis d'expliquer de nombreuses aménorrhées et dysovulations et d'infertilité de cause hormonale. Et c'est dans cette optique que les endocriniens recommandent un suivi médical. Cette pathologie peut toucher les hommes mais est plus fréquemment rapportée chez les femmes : jusqu'à 9 à 17% des femmes souffrant de troubles de fécondité. Le 1er signe révélateur d'une hyperprolactinémie est la présence simultanée d'aménorrhée et galactorrhée qui sont retrouvées chez 30 à 40% des femmes avec hyperprolactinémie. Le professeur Safia Mimouni, chef de service de diabétologie au CHU Mustapha-Pacha, qui s'exprimait lors d'un point de presse expliquera que la « prolactine est l'hormone de la lactation, pendant la grossesse cette hormone s'élève au fur et à mesure que l'accouchement avance, les cellules de la prolactine se développent, le taux de cette hormone augmentent jusqu'au moment de l'accouchement ainsi avec la montée laiteuse elle va augmenter de manière très importante pour permettre à la glande mammaire de produire du lait et nourrir le bébé. Cette hormone devient anormale, précise-t-elle, lorsque les cellules qui doivent produire la prolactine se développent sous forme de tumeur au niveau de l'hypophyse qu'on appelle les adénomes hypophysaires, elles secrètent de manière exagérée la prolactine, celle-ci donc s'élève et donne des hyper-prolactines . Le médicament dont nous disposons aujourd'hui, explique-t-elle, permet de freiner l'hypersécrétion de prolactine par ces cellules. Cette molécule administrée aux patients depuis des années à l'étranger vient d'être introduite en Algérie. La spécialiste en diabétologie fera savoir que tout écoulement de lait lors de pression du mamelon appelé galactorrhée chez une jeune fille ou en dehors des périodes d'allaitement est un symptôme révélateur de l'hyper-prolactine. Car dit-elle, en dehors de l'allaitement une femme n'est pas censé produire du lait. En outre, cette hyper-prolactine bloque la fertilité ». « Cette maladie souligne le Pr Mimouni est diagnostiquée lorsqu'une femme se présente en consultation pour une aménorrhée (absence de règles). Ainsi lors d'un examen clinique la pression du mamelon est obligatoire. L'association galactorrhée et aménorrhée évoque une hyper-prolactine. L'homme peut également souffrir de ce genre de perturbations de la sécrétion de ces cellules et faire des adénomes hypophysaires ». L'hyper-prolactine dans 20 à 30% cause d'une infertilité Pour sa part, le professeur Kemmali Zahra, chef du service endocrinologie à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache de Aïn Naâdja fera rappeler que « l'hyper-prolactine peut dans 20 ou 30% être la cause d'une infertilité d'où l'importance de la traiter. Un bon suivi médical pour une période de deux ou 3 mois permet de restaurer la fertilité. Cette pathologie touche également l'homme mais ne s'exprime pas de la même manière que chez la femme. Ces troubles s'expriment chez l'homme par une perte de la libido, des troubles de l'érection en outre ce dernier ne consulte pas aussi vite que la femme. La consultation en gynécologie et endocrinologie représente 25% et le traitement médical s'avère très efficace », conclut le professeur Kemmali. Cette pathologie peut toucher les hommes mais est plus fréquemment rapportée chez les femmes : jusqu'à 9 à 17% des femmes souffrant de troubles de fécondité. Le 1er signe révélateur d'une hyperprolactinémie est la présence simultanée d'aménorrhée et galactorrhée qui sont retrouvées chez 30 à 40% des femmes avec hyperprolactinémie. Le professeur Safia Mimouni, chef de service de diabétologie au CHU Mustapha-Pacha, qui s'exprimait lors d'un point de presse expliquera que la « prolactine est l'hormone de la lactation, pendant la grossesse cette hormone s'élève au fur et à mesure que l'accouchement avance, les cellules de la prolactine se développent, le taux de cette hormone augmentent jusqu'au moment de l'accouchement ainsi avec la montée laiteuse elle va augmenter de manière très importante pour permettre à la glande mammaire de produire du lait et nourrir le bébé. Cette hormone devient anormale, précise-t-elle, lorsque les cellules qui doivent produire la prolactine se développent sous forme de tumeur au niveau de l'hypophyse qu'on appelle les adénomes hypophysaires, elles secrètent de manière exagérée la prolactine, celle-ci donc s'élève et donne des hyper-prolactines . Le médicament dont nous disposons aujourd'hui, explique-t-elle, permet de freiner l'hypersécrétion de prolactine par ces cellules. Cette molécule administrée aux patients depuis des années à l'étranger vient d'être introduite en Algérie. La spécialiste en diabétologie fera savoir que tout écoulement de lait lors de pression du mamelon appelé galactorrhée chez une jeune fille ou en dehors des périodes d'allaitement est un symptôme révélateur de l'hyper-prolactine. Car dit-elle, en dehors de l'allaitement une femme n'est pas censé produire du lait. En outre, cette hyper-prolactine bloque la fertilité ». « Cette maladie souligne le Pr Mimouni est diagnostiquée lorsqu'une femme se présente en consultation pour une aménorrhée (absence de règles). Ainsi lors d'un examen clinique la pression du mamelon est obligatoire. L'association galactorrhée et aménorrhée évoque une hyper-prolactine. L'homme peut également souffrir de ce genre de perturbations de la sécrétion de ces cellules et faire des adénomes hypophysaires ». L'hyper-prolactine dans 20 à 30% cause d'une infertilité Pour sa part, le professeur Kemmali Zahra, chef du service endocrinologie à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache de Aïn Naâdja fera rappeler que « l'hyper-prolactine peut dans 20 ou 30% être la cause d'une infertilité d'où l'importance de la traiter. Un bon suivi médical pour une période de deux ou 3 mois permet de restaurer la fertilité. Cette pathologie touche également l'homme mais ne s'exprime pas de la même manière que chez la femme. Ces troubles s'expriment chez l'homme par une perte de la libido, des troubles de l'érection en outre ce dernier ne consulte pas aussi vite que la femme. La consultation en gynécologie et endocrinologie représente 25% et le traitement médical s'avère très efficace », conclut le professeur Kemmali.