L'ancien Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a été choisi vendredi pour succéder au Danois Anders Fogh Rasmussen au poste de secrétaire général de l'Otan, à l'heure où la rivalité avec la Russie refait surface. Les ambassadeurs des 28 Etats membres "ont décidé de nommer Jens Stoltenberg au poste de secrétaire général de l'Otan", dit l'organisation dans un communiqué. L'ancien Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a été choisi vendredi pour succéder au Danois Anders Fogh Rasmussen au poste de secrétaire général de l'Otan, à l'heure où la rivalité avec la Russie refait surface. Les ambassadeurs des 28 Etats membres "ont décidé de nommer Jens Stoltenberg au poste de secrétaire général de l'Otan", dit l'organisation dans un communiqué. Il succédera le 1er octobre au Danois Anders Fogh Rasmussen, qui occupe le poste depuis 2009. Premier Norvégien à diriger l'Alliance, Jens Stoltenberg prendra ses fonctions au moment où l'organisation, considérée par certains comme une relique de la Guerre Froide, retrouve une partie de sa raison d'être avec l'annexion de la Crimée par la Russie. "La Norvège de Stoltenberg est considérée comme un acteur très sérieux en matière de défense et elle a toujours pris les défis de la Russie très, très au sérieux. Je crois qu'il faut y voir un signe", a commenté Daniel Keohane, expert des questions de défense et membre du cercle de réflexion Fride. Le nouveau secrétaire général arrive en outre à un moment historique pour l'Alliance, qui doit achever avant la fin de l'année le retrait de ses unités combattantes présentes depuis 12 ans en Afghanistan, pour se recentrer sur la protection des Etats membres. Attendus la semaine prochaine à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des 28 doivent se pencher sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer la présence militaire de l'Otan dans les pays baltes et en Pologne, qui s'estiment menacés par une Russie à nouveau entreprenante. Il succédera le 1er octobre au Danois Anders Fogh Rasmussen, qui occupe le poste depuis 2009. Premier Norvégien à diriger l'Alliance, Jens Stoltenberg prendra ses fonctions au moment où l'organisation, considérée par certains comme une relique de la Guerre Froide, retrouve une partie de sa raison d'être avec l'annexion de la Crimée par la Russie. "La Norvège de Stoltenberg est considérée comme un acteur très sérieux en matière de défense et elle a toujours pris les défis de la Russie très, très au sérieux. Je crois qu'il faut y voir un signe", a commenté Daniel Keohane, expert des questions de défense et membre du cercle de réflexion Fride. Le nouveau secrétaire général arrive en outre à un moment historique pour l'Alliance, qui doit achever avant la fin de l'année le retrait de ses unités combattantes présentes depuis 12 ans en Afghanistan, pour se recentrer sur la protection des Etats membres. Attendus la semaine prochaine à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des 28 doivent se pencher sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer la présence militaire de l'Otan dans les pays baltes et en Pologne, qui s'estiment menacés par une Russie à nouveau entreprenante.