Une première après 14 jours de campagne électorale inédite. Abdelmalek Sellal, directeur de campagne électorale du candidat-président Abdelaziz Bouteflika pour les élections présidentielles du 17 avril prochain a été déclaré, hier, persona non grata à Bejaïa. Une première après 14 jours de campagne électorale inédite. Abdelmalek Sellal, directeur de campagne électorale du candidat-président Abdelaziz Bouteflika pour les élections présidentielles du 17 avril prochain a été déclaré, hier, persona non grata à Bejaïa. Le voyage du représentant de Bouteflika dans la ville de Yemma Gouraya était appréhendé à juste titre par le staff de Sellal. Il y a avait de l'électricité dans l'air. La ville de Bejaïa a été de tout temps réfractaire au « pouvoir » central. Les élections pour les locales ou nationales n'emballent pas outre mesure les Bejaouis qui boudent les urnes à chaque échéance électorale. Les autorités qui connaissent parfaitement l'aversion des enfants de Yemma Gouraya pour le vote font montre de réalisme et de pragmatisme face à cette problématique qui se nourrit du "ni-ni" du FFS et du boycott du RCD, les deux partis bien ancrés et représentatifs de la population de la région de Kabylie. Le taux d'abstention atteint des "records". Ce qui devait arriver arriva. Des manifestants surexcités ont envahi, hier, la salle de la maison de la culture Taous Amrouche, de la ville de Bejaia, où devait se tenir un meeting populaire, Abdelmalek Sellal, le directeur de campagne du candidat-président, Abdelaziz Bouteflika. Ils étaient plus d'une centaine de personnes à se masser devant la salle pour interdire à Abdelmalek Sellal de pénétrer dans l'enceinte avant que des protestataires ne parviennent à envahir de force la salle. Des slogans hostiles au 4e mandat fusaient de toutes parts et les manifestaient étaient décidés d'empêcher Abdelmalek Sellal de s'adresser à un auditoire qui était déjà dans la salle où se trouvaient également des journalistes, photographes et caméramans des médias nationaux. Les manifestants se sont, par ailleurs,attaqués à un bus transportant les journalistes chargés de couvrir le meeting, malmenant l'équipe d'Ennahar TV et détruisant une caméra de la Télévision nationale (ENTV). Des éléments de la Sûreté nationale ont également subi le courroux des contestataires. Des policiers ont été blessés alors qu'ils tentaient d'empêcher les manifestants d'envahir la salle. Des unités anti-émeutes de la Sûreté nationale appelées à la rescousse ont été déployées pour disperser les manifestants et rétablir l'ordre après bien des remous. Des signes avant- coureurs "alertaient" sur la tension qui devenait perceptible au fur et à mesure que le jour du vote approche. Le discours des candidats devenait un peu plus "musclé". Les orateurs ne mettaient plus de gants pour "critiquer" la gestion et le bilan d'un candidat qui a passé près de 15 ans à la tête de l'Etat. Des plaintes ont été déposées par certains candidats auprès de la commission nationale de surveillance des élections présidentielles (CNSEP), notamment par la direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika pour actes de vandalisme qui avaient visé les meetings animés par Amara Benyounès et Amar Ghoul, à Marseille. La Commission a été aussi saisie par la même direction pour des actes de violence verbale et corporelle dont a été le théâtre le rassemblement organisé par Abdelmalek Sellal, à Tebessa. Dans un communiqué remis à la presse, suite à ces "actes malveillants" la direction de campagne de Bouteflika assure de "sa détermination à débusquer les vrais coupables et révéler leur identité devant la justice", selon son communiqué. Les coupables, le communiqué y fait allusion mais ne les nomme pas. Mais elle pointe du doigt vers un candidat en particulier, en l'occurrence Ali Benflis. Pour la direction de campagne de Bouteflika, "il va sans dire que l'accumulation de ces actes vils de la part de certains militants, préparent la déroute imminente de ce candidat, chaque fois qu'il s'assure que le cœur des Algériens est acquis à celui qui symbolise les valeurs ancestrales, à celui qui porte une vision d'avenir et qui n'est autre que Abdelaziz Bouteflika". La direction de campagne du candidat Bouteflika exprime son vif regret, quant à ces pratiques non réglementaires, de la part d'hommes politiques qui ambitionnent de diriger l'Algérie, évoquant par la même l'élan populaire qui s'exprime par une présence remarquable aux meetings des représentants du candidat Bouteflika, et qui n'est qu'une preuve de plus de l'attachement du peuple à Bouteflika. "Son électorat ne peut être perturbé par ces tentatives de brouillage", souligne également le communiqué. Quelle sera la réaction de la direction de campagne de Bouteflika face à cette dérive qui a eu pour théâtre la ville de Bejaïa où des actes violents ont été le "langage" des pêrsonnes hostiles au 4e mandat ? On savait la région hostile au "pouvoir" d'Alger, mais il était plus préférable de l'exprimer par des moyens civilisés. Un carton rouge pour les Béjaouis qui se sont laissé emporter par les démons de la colère. Le voyage du représentant de Bouteflika dans la ville de Yemma Gouraya était appréhendé à juste titre par le staff de Sellal. Il y a avait de l'électricité dans l'air. La ville de Bejaïa a été de tout temps réfractaire au « pouvoir » central. Les élections pour les locales ou nationales n'emballent pas outre mesure les Bejaouis qui boudent les urnes à chaque échéance électorale. Les autorités qui connaissent parfaitement l'aversion des enfants de Yemma Gouraya pour le vote font montre de réalisme et de pragmatisme face à cette problématique qui se nourrit du "ni-ni" du FFS et du boycott du RCD, les deux partis bien ancrés et représentatifs de la population de la région de Kabylie. Le taux d'abstention atteint des "records". Ce qui devait arriver arriva. Des manifestants surexcités ont envahi, hier, la salle de la maison de la culture Taous Amrouche, de la ville de Bejaia, où devait se tenir un meeting populaire, Abdelmalek Sellal, le directeur de campagne du candidat-président, Abdelaziz Bouteflika. Ils étaient plus d'une centaine de personnes à se masser devant la salle pour interdire à Abdelmalek Sellal de pénétrer dans l'enceinte avant que des protestataires ne parviennent à envahir de force la salle. Des slogans hostiles au 4e mandat fusaient de toutes parts et les manifestaient étaient décidés d'empêcher Abdelmalek Sellal de s'adresser à un auditoire qui était déjà dans la salle où se trouvaient également des journalistes, photographes et caméramans des médias nationaux. Les manifestants se sont, par ailleurs,attaqués à un bus transportant les journalistes chargés de couvrir le meeting, malmenant l'équipe d'Ennahar TV et détruisant une caméra de la Télévision nationale (ENTV). Des éléments de la Sûreté nationale ont également subi le courroux des contestataires. Des policiers ont été blessés alors qu'ils tentaient d'empêcher les manifestants d'envahir la salle. Des unités anti-émeutes de la Sûreté nationale appelées à la rescousse ont été déployées pour disperser les manifestants et rétablir l'ordre après bien des remous. Des signes avant- coureurs "alertaient" sur la tension qui devenait perceptible au fur et à mesure que le jour du vote approche. Le discours des candidats devenait un peu plus "musclé". Les orateurs ne mettaient plus de gants pour "critiquer" la gestion et le bilan d'un candidat qui a passé près de 15 ans à la tête de l'Etat. Des plaintes ont été déposées par certains candidats auprès de la commission nationale de surveillance des élections présidentielles (CNSEP), notamment par la direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika pour actes de vandalisme qui avaient visé les meetings animés par Amara Benyounès et Amar Ghoul, à Marseille. La Commission a été aussi saisie par la même direction pour des actes de violence verbale et corporelle dont a été le théâtre le rassemblement organisé par Abdelmalek Sellal, à Tebessa. Dans un communiqué remis à la presse, suite à ces "actes malveillants" la direction de campagne de Bouteflika assure de "sa détermination à débusquer les vrais coupables et révéler leur identité devant la justice", selon son communiqué. Les coupables, le communiqué y fait allusion mais ne les nomme pas. Mais elle pointe du doigt vers un candidat en particulier, en l'occurrence Ali Benflis. Pour la direction de campagne de Bouteflika, "il va sans dire que l'accumulation de ces actes vils de la part de certains militants, préparent la déroute imminente de ce candidat, chaque fois qu'il s'assure que le cœur des Algériens est acquis à celui qui symbolise les valeurs ancestrales, à celui qui porte une vision d'avenir et qui n'est autre que Abdelaziz Bouteflika". La direction de campagne du candidat Bouteflika exprime son vif regret, quant à ces pratiques non réglementaires, de la part d'hommes politiques qui ambitionnent de diriger l'Algérie, évoquant par la même l'élan populaire qui s'exprime par une présence remarquable aux meetings des représentants du candidat Bouteflika, et qui n'est qu'une preuve de plus de l'attachement du peuple à Bouteflika. "Son électorat ne peut être perturbé par ces tentatives de brouillage", souligne également le communiqué. Quelle sera la réaction de la direction de campagne de Bouteflika face à cette dérive qui a eu pour théâtre la ville de Bejaïa où des actes violents ont été le "langage" des pêrsonnes hostiles au 4e mandat ? On savait la région hostile au "pouvoir" d'Alger, mais il était plus préférable de l'exprimer par des moyens civilisés. Un carton rouge pour les Béjaouis qui se sont laissé emporter par les démons de la colère.