Plusieurs responsables conservateurs européens, dont leur candidat à la présidence de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sont montés samedi au créneau pour s'opposer à l'octroi d'un nouveau délai à la France pour ramener son déficit public sous 3 % du PIB. Plusieurs responsables conservateurs européens, dont leur candidat à la présidence de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sont montés samedi au créneau pour s'opposer à l'octroi d'un nouveau délai à la France pour ramener son déficit public sous 3 % du PIB. L'ex-Premier ministre luxembourgeois et ancien président de l'Eurogroupe a estimé à Berlin, où il assistait à un congrès de l'Union chrétienne-démocrate de la chancelière allemande Angela Merkel, que Paris ne devait pas bénéficier d'un "traitement de faveur" après avoir déjà obtenu un sursis de deux ans.Le nouveau ministre français des Finances, Michel Sapin, a indiqué jeudi que la France entendait renégocier le rythme de consolidation de ses finances publiques, alors que la CE lui a donné l'an passé jusqu'en 2015 pour ramener son déficit public sous 3% du PIB. Le déficit français était encore de 4,3% en 2013, date à laquelle Paris devait initialement se conformer aux nouvelles règles européennes. "La France doit respecter les mêmes règles que Chypre, que Malte, que tous les autres", a déclaré à des journalistes Jean-Claude Juncker, candidat du Parti populaire européen (PPE) à la présidence de la CE en mai. "Je ne pense pas que la France bénéficiera à nouveau d'un traitement de faveur", a insisté le dirigeant luxembourgeois. Son rival socialiste pour la direction de la Commission, le président allemand du Parlement européen, Martin Schulz, a exprimé vendredi un avis contraire. Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a de son côté déclaré au Frankfurter Allgemeine Zeitung que la volonté de la France de renégocier ses engagements était un "acte grave" de la part d'un pays qui devrait montrer l'exemple à l'Europe. "Nous devrions rappeler la France à ses responsabilités", a-t-il dit en écho aux propos tenus dans le même journal par le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, le Finlandais Olli Rehn, qui a jugé que les règles n'étaient "pas faites pour être contournées". Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui recevra Michel Sapin lundi à Berlin, a appuyé la ligne dure prônée par Olli Rehn, sans toutefois exclure totalement une certaine souplesse. L'ex-Premier ministre luxembourgeois et ancien président de l'Eurogroupe a estimé à Berlin, où il assistait à un congrès de l'Union chrétienne-démocrate de la chancelière allemande Angela Merkel, que Paris ne devait pas bénéficier d'un "traitement de faveur" après avoir déjà obtenu un sursis de deux ans.Le nouveau ministre français des Finances, Michel Sapin, a indiqué jeudi que la France entendait renégocier le rythme de consolidation de ses finances publiques, alors que la CE lui a donné l'an passé jusqu'en 2015 pour ramener son déficit public sous 3% du PIB. Le déficit français était encore de 4,3% en 2013, date à laquelle Paris devait initialement se conformer aux nouvelles règles européennes. "La France doit respecter les mêmes règles que Chypre, que Malte, que tous les autres", a déclaré à des journalistes Jean-Claude Juncker, candidat du Parti populaire européen (PPE) à la présidence de la CE en mai. "Je ne pense pas que la France bénéficiera à nouveau d'un traitement de faveur", a insisté le dirigeant luxembourgeois. Son rival socialiste pour la direction de la Commission, le président allemand du Parlement européen, Martin Schulz, a exprimé vendredi un avis contraire. Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a de son côté déclaré au Frankfurter Allgemeine Zeitung que la volonté de la France de renégocier ses engagements était un "acte grave" de la part d'un pays qui devrait montrer l'exemple à l'Europe. "Nous devrions rappeler la France à ses responsabilités", a-t-il dit en écho aux propos tenus dans le même journal par le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, le Finlandais Olli Rehn, qui a jugé que les règles n'étaient "pas faites pour être contournées". Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui recevra Michel Sapin lundi à Berlin, a appuyé la ligne dure prônée par Olli Rehn, sans toutefois exclure totalement une certaine souplesse.