Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci, a appelé samedi à Washington, à un soutien financier adéquat du FMI aux pays arabes en transition, et ce, avec une plus grande ''flexibilité'' afin de tenir compte des contraintes liées à la transition M. Laksaci s'exprimait au nom du groupe Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci, a appelé samedi à Washington, à un soutien financier adéquat du FMI aux pays arabes en transition, et ce, avec une plus grande ''flexibilité'' afin de tenir compte des contraintes liées à la transition M. Laksaci s'exprimait au nom du groupe des pays qu'il représente (Algérie, Afghanistan, Ghana, Iran, Maroc, Pakistan et Tunisie) à la réunion du Comité monétaire et financier international du FMI (CMFI) dans le cadre de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale tenue du 11 au 13 avril dans la capitale fédérale américaine. Tout d'abord, il a expliqué que la région Mena continuait à faire face à des défis importants ''pour ancrer une croissance forte et inclusive, offrir des possibilités d'emploi pour une main-d'œuvre croissante, diversifier leurs économies et renforcer leur résilience face aux chocs exogènes''. Mais concernant les pays arabes en transition, M. Laksaci a rappelé que ces derniers faisaient face aux défis supplémentaires de rétablissement de la stabilité macroéconomique, de soutien de la croissance et de création d'emplois et de prise en charge des besoins sociaux urgents. ''Nous appelons le FMI à fournir un soutien financier adéquat à ces pays avec une plus grande flexibilité afin de tenir compte des contraintes liées à la transition'', a-t-il alors préconisé devant les membres de l'organe exécutif du Fonds. Il a également considéré que le FMI devrait jouer un plus grand rôle de catalyseur dans la mobilisation de ressources financières pour répondre aux besoins importants en matière d'investissements publics favorisant la croissance et de dépenses sociales. Quant aux autres pays de la région Mena, il a relevé la nécessité d'accélérer les efforts de diversification de la base de production, de réduire les déséquilibres macroéconomiques et de mettre en œuvre des réformes structurelles ambitieuses afin de renforcer l'efficience et d'accroître la croissance. Précarité de la situation économique mondiale Abordant la conjoncture économique et financière mondiale, M. Laksaci a avisé que malgré certaines améliorations, la situation globale demeurait encore ''précaire'' et restait ''sujette à d'importants risques à la baisse et de fragilités qui nécessitent des actions''. Décrivant la situation actuelle dans les pays avancés et dans les pays en développement, l'argentier algérien a avancé que l'agenda à venir comportait des défis et devrait continuer à donner la priorité notamment au soutien de la croissance et à la création d'emplois, à davantage de réduction des vulnérabilités du secteur financier, à la mise en œuvre des plans de consolidation budgétaire afin de rendre soutenable la dette publique, mais tout en accordant une attention suffisante aux retombées négatives des politiques nationales sur d'autres pays. Dans son intervention, M. Laksaci a, évidemment, abordé la question cruciale de la réforme des quotas et de la gouvernance du FMI. A ce propos et au nom du groupe qu'il représente au CMFI, il a exprimé sa ''déception'' que la date butoir pour l'entrée en vigueur de la réforme de 2010 des quotes-parts et de la gouvernance, n'eut pas été respectée. Ces réformes, rappelle-t-on, devraient permettre de renforcer la capacité du FMI à répondre aux besoins de ses pays membres et de contribuer à rendre sa gouvernance plus représentative du dynamisme de ces pays dont notamment les pays émergents et les pays en développement. C'est ainsi que M. Laksaci a exhorté les pays membres du FMI, qui n'ont pas encore ratifié l'amendement des statuts de ce dernier, à agir avec diligence pour une ratification dans les meilleurs délais permettant l'entrée en vigueur de la réforme. A rappeler que le CMFI, composé de 24 membres dont chacun représente généralement une région, a pour rôle d'examiner des questions relatives à l'économie mondiale et offre au FMI des conseils sur l'orientation de ses travaux, comme il examine aussi des propositions du conseil d'administration du FMI visant à modifier les statuts, et réagit à des événements qui risqueraient de perturber le système monétaire et financier international. des pays qu'il représente (Algérie, Afghanistan, Ghana, Iran, Maroc, Pakistan et Tunisie) à la réunion du Comité monétaire et financier international du FMI (CMFI) dans le cadre de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale tenue du 11 au 13 avril dans la capitale fédérale américaine. Tout d'abord, il a expliqué que la région Mena continuait à faire face à des défis importants ''pour ancrer une croissance forte et inclusive, offrir des possibilités d'emploi pour une main-d'œuvre croissante, diversifier leurs économies et renforcer leur résilience face aux chocs exogènes''. Mais concernant les pays arabes en transition, M. Laksaci a rappelé que ces derniers faisaient face aux défis supplémentaires de rétablissement de la stabilité macroéconomique, de soutien de la croissance et de création d'emplois et de prise en charge des besoins sociaux urgents. ''Nous appelons le FMI à fournir un soutien financier adéquat à ces pays avec une plus grande flexibilité afin de tenir compte des contraintes liées à la transition'', a-t-il alors préconisé devant les membres de l'organe exécutif du Fonds. Il a également considéré que le FMI devrait jouer un plus grand rôle de catalyseur dans la mobilisation de ressources financières pour répondre aux besoins importants en matière d'investissements publics favorisant la croissance et de dépenses sociales. Quant aux autres pays de la région Mena, il a relevé la nécessité d'accélérer les efforts de diversification de la base de production, de réduire les déséquilibres macroéconomiques et de mettre en œuvre des réformes structurelles ambitieuses afin de renforcer l'efficience et d'accroître la croissance. Précarité de la situation économique mondiale Abordant la conjoncture économique et financière mondiale, M. Laksaci a avisé que malgré certaines améliorations, la situation globale demeurait encore ''précaire'' et restait ''sujette à d'importants risques à la baisse et de fragilités qui nécessitent des actions''. Décrivant la situation actuelle dans les pays avancés et dans les pays en développement, l'argentier algérien a avancé que l'agenda à venir comportait des défis et devrait continuer à donner la priorité notamment au soutien de la croissance et à la création d'emplois, à davantage de réduction des vulnérabilités du secteur financier, à la mise en œuvre des plans de consolidation budgétaire afin de rendre soutenable la dette publique, mais tout en accordant une attention suffisante aux retombées négatives des politiques nationales sur d'autres pays. Dans son intervention, M. Laksaci a, évidemment, abordé la question cruciale de la réforme des quotas et de la gouvernance du FMI. A ce propos et au nom du groupe qu'il représente au CMFI, il a exprimé sa ''déception'' que la date butoir pour l'entrée en vigueur de la réforme de 2010 des quotes-parts et de la gouvernance, n'eut pas été respectée. Ces réformes, rappelle-t-on, devraient permettre de renforcer la capacité du FMI à répondre aux besoins de ses pays membres et de contribuer à rendre sa gouvernance plus représentative du dynamisme de ces pays dont notamment les pays émergents et les pays en développement. C'est ainsi que M. Laksaci a exhorté les pays membres du FMI, qui n'ont pas encore ratifié l'amendement des statuts de ce dernier, à agir avec diligence pour une ratification dans les meilleurs délais permettant l'entrée en vigueur de la réforme. A rappeler que le CMFI, composé de 24 membres dont chacun représente généralement une région, a pour rôle d'examiner des questions relatives à l'économie mondiale et offre au FMI des conseils sur l'orientation de ses travaux, comme il examine aussi des propositions du conseil d'administration du FMI visant à modifier les statuts, et réagit à des événements qui risqueraient de perturber le système monétaire et financier international.