La Kabylie en général et la wilaya de Tizi-Ouzou, à juste titre, étaient au rendez-vous comme à l'accoutumée pour commémorer le double anniversaire - le 34e du Printemps berbère et le 13e du Printemps noir - deux dates qui marqueront à jamais l'attachement et l'engagement de cette région de Kabylie pour son combat identitaire et démocratique. La Kabylie en général et la wilaya de Tizi-Ouzou, à juste titre, étaient au rendez-vous comme à l'accoutumée pour commémorer le double anniversaire - le 34e du Printemps berbère et le 13e du Printemps noir - deux dates qui marqueront à jamais l'attachement et l'engagement de cette région de Kabylie pour son combat identitaire et démocratique. A l'occasion, des cérémonies de recueillement sur les tombes des victimes du printemps noir, en particulier celle du jeune Guermah Massinissa, victime des événements du Printemps noir de 2001, et celle du chanteur de la cause, Lounès Matoub, ont été organisée sur les lieux où sont enterrés ces derniers, en présence de leurs familles, d'artistes, de militants de diverses associations et de militants de la cause identitaire. Cette halte a até une occasion pour rendre un vibrant hommage aux 126 autres martyrs tombés dans les mêmes événements dans plusieurs localités de la Kabylie profonde. Des actions similaires ont été au programme dans plusieurs régions dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Bouira et aussi à Béjaïa. Dans le sillage, une trentaine de personnes dont des victimes du Printemps noir de 2001 marchent depuis Oued Amizour, une localité relevant de la wilaya de Béjaïa qui a pris fin le jour « J », à la place des Martyrs dans la wilaya de Tizi-Ouzou. La direction de la culture de Tizi-Ouzou, quant à elle, a été aussi au rendez-vous avec un programme riche et varié, qui s'est étendue de la maison de la culture Mouloud-Mammeri jusqu'au théâtre régional Kateb-Yacine, qui a vu à l'occasion la générale de la pièce de théâtre intitulée "Tkesna n' Massensen" (la tragédie de Massinissa), produite par l'association Ithran d'Illoula Oumalou et jouée par 10 comédiens. Une œuvre riche en effets qui raconte une tragique histoire d'amour. La pièce débute de manière spectaculaire, le rideau s'ouvre sur une projection d'une femme courant à travers champs comme si elle fuyait quelqu'un ou quelque chose, puis la scène s'éclaire sur cette même femme: c'est la narratrice qui sera présente, entre chaque scène, pour relater d'une voix, parfois à la limite de la vocifération, des faits de la vie du roi numide, Massinissa, et d'événements qui ont marqué son règne. Le metteur en scène, Lyes Mokrab, a accordé un intérêt particulier aux effets techniques tels que les entrées des comédiens, la lumière, la musique et le son, le décor, les costumes, simulation d'une scène de guerre, le tout visiblement inspiré de grandes œuvres cinématographiques consacrées à l'époque romaine. L'histoire de l'amour tragique entre Massinissa et Sophonisbe, que son père donne en mariage à Syphax, pour se rallier avec lui contre Rome, domine le texte reléguant au second degré les efforts de Massinissa pour recouvrir son royaume volé par Syphax qui n'est autre que son oncle. La pièce se termine sur une scène tragique. Pour éviter de se faire capturer par les Romains et devenir esclave, Sophonisbe se suicide en avalant un poison que Massinissa, qu'elle avait épousé en secret lorsque son mari Syphax fut capturé par les Romains, lui fit parvenir. Tkesna n'Massensen est mise en scène par Lyes Mokrab, assisté par Salim Imine. La scénographie est signée Mesbah Sofiane, la chorégraphie, Tafer Mohamed Ziad, la musique, Nabil Cherifi, la lumière, Messaoud Lyes. A l'occasion, des cérémonies de recueillement sur les tombes des victimes du printemps noir, en particulier celle du jeune Guermah Massinissa, victime des événements du Printemps noir de 2001, et celle du chanteur de la cause, Lounès Matoub, ont été organisée sur les lieux où sont enterrés ces derniers, en présence de leurs familles, d'artistes, de militants de diverses associations et de militants de la cause identitaire. Cette halte a até une occasion pour rendre un vibrant hommage aux 126 autres martyrs tombés dans les mêmes événements dans plusieurs localités de la Kabylie profonde. Des actions similaires ont été au programme dans plusieurs régions dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Bouira et aussi à Béjaïa. Dans le sillage, une trentaine de personnes dont des victimes du Printemps noir de 2001 marchent depuis Oued Amizour, une localité relevant de la wilaya de Béjaïa qui a pris fin le jour « J », à la place des Martyrs dans la wilaya de Tizi-Ouzou. La direction de la culture de Tizi-Ouzou, quant à elle, a été aussi au rendez-vous avec un programme riche et varié, qui s'est étendue de la maison de la culture Mouloud-Mammeri jusqu'au théâtre régional Kateb-Yacine, qui a vu à l'occasion la générale de la pièce de théâtre intitulée "Tkesna n' Massensen" (la tragédie de Massinissa), produite par l'association Ithran d'Illoula Oumalou et jouée par 10 comédiens. Une œuvre riche en effets qui raconte une tragique histoire d'amour. La pièce débute de manière spectaculaire, le rideau s'ouvre sur une projection d'une femme courant à travers champs comme si elle fuyait quelqu'un ou quelque chose, puis la scène s'éclaire sur cette même femme: c'est la narratrice qui sera présente, entre chaque scène, pour relater d'une voix, parfois à la limite de la vocifération, des faits de la vie du roi numide, Massinissa, et d'événements qui ont marqué son règne. Le metteur en scène, Lyes Mokrab, a accordé un intérêt particulier aux effets techniques tels que les entrées des comédiens, la lumière, la musique et le son, le décor, les costumes, simulation d'une scène de guerre, le tout visiblement inspiré de grandes œuvres cinématographiques consacrées à l'époque romaine. L'histoire de l'amour tragique entre Massinissa et Sophonisbe, que son père donne en mariage à Syphax, pour se rallier avec lui contre Rome, domine le texte reléguant au second degré les efforts de Massinissa pour recouvrir son royaume volé par Syphax qui n'est autre que son oncle. La pièce se termine sur une scène tragique. Pour éviter de se faire capturer par les Romains et devenir esclave, Sophonisbe se suicide en avalant un poison que Massinissa, qu'elle avait épousé en secret lorsque son mari Syphax fut capturé par les Romains, lui fit parvenir. Tkesna n'Massensen est mise en scène par Lyes Mokrab, assisté par Salim Imine. La scénographie est signée Mesbah Sofiane, la chorégraphie, Tafer Mohamed Ziad, la musique, Nabil Cherifi, la lumière, Messaoud Lyes.