Quel est le taux réel de la population pauvre en Algérie? Quels sont les critères pour définir une population en dessous du seuil de la pauvreté ? Les facteurs sociaux sont-ils pris en considération par les organismes en charge de mettre au point des études de statistiques ? Quel est le taux réel de la population pauvre en Algérie? Quels sont les critères pour définir une population en dessous du seuil de la pauvreté ? Les facteurs sociaux sont-ils pris en considération par les organismes en charge de mettre au point des études de statistiques ? Plusieurs autres questions sont à soulever dès que nous constatons qu'il y a une nette différence entre ce qui est déclaré par des organismes connus à l'instar du FMI, de la Banque mondiale, du PNUD et des sociétés économiques. Se cachant souvent derrière des points de vue idéologiques, les statistiques et les taux annoncés diffèrent pour soutenir une certaine économie. Ainsi selon le dernier Indice de la misère pour 2013 de Casto Institute, l'Algérie occupe la 46eme place sur les 90 pays sondés. Selon un think tank de politique publique conservateur basé à Washington DC, l'Algérie est donc mieux placé que ces deux voisins avec un score de 16.8, alors la Tunisie occupe la 30ème position avec un score de 21.5 et devancée par le Maroc classé 58ème avec une valeur d'indice de 13,3. Cette étude sur les 90 pays concernés par cette nouvelle édition du classement des pays les plus misérables dans le monde, le chômage et les taux d'intérêt ont été les facteurs déterminants du classement de notre pays. D'autre pays ont également été classés à l'instar du Venezuela, l'Iran et la Serbie qui occupent le haut du classement avec des valeurs d'indice allant de 44,8 à de 79,4, alors que le Japon arrive en tête de classement avec un indice de 5,41. Dans la liste des régions du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), l'Egypte arrive à la 6ème position. Elle est en tête de liste dans la région avec un score de 38,1, tandis que la Jordanie, et l'Arabie saoudite sont créditées de 22 et 40 respectivement. L'indice de Cato Institute sur la pauvreté dans chaque pays a été calculé sur la base du taux d'inflation, taux d'intérêt, les taux de chômage et le taux de croissance du PIB. «Pour la plupart des gens, la qualité de vie est importante. Ils préfèrent la baisse des taux d'inflation, les taux de chômage les plus bas, les taux de prêt les plus bas, et le PIB par habitant le plus élevé», expliquent les auteurs du classement. Ce nouveau classement montre que les chiffres avancés sont contestés par d'autres organismes et spécialistes. D'ailleurs, l'année passée, Kaidi Ibrahim, directeur de la législation au ministère des Finances, avait déclaré que : « Pas moins de 1300 communes pauvres qui vivent par des aides du Fonds commun des collectivités locales, 800 d'entre elles sont classées dans la case des communes les plus pauvres et elles contiennent 20 millions d'habitants, qui nécessitent des aides supplémentaires ». Ce qui représente en somme la moitié de la population algérienne. Pourtant en marge de la 38ème Conférence de la FAO du PNUD, l'Algérie a été distinguée pour avoir réalisé le premier OMD. L'Algérie a enregistré une réduction significative de la pauvreté, qui selon les statistiques officielles est passée de 14,1% en 1995 à 5% en 2008. Le seuil de pauvreté alimentaire est défini comme étant le niveau de revenu pouvant procurer des produits alimentaires dont l'apport calorique serait de 2.100 calories par jour et par personne. L'élimination de la faim est mesurée sur la base de 1$ PPA par jour, en ce sens la proportion de la population disposant de moins de 1$ PPA par jour à diminué pour atteindre 1,9% en 1988 jusqu'à 0,6% en 2005 pour atteindre approximativement 0,4% en 2011, contre une valeur cible de 0,85% à l'horizon 2015. Concernant la prévalence de l'insuffisance pondérale chez les enfants de moins de 5 ans, qui est un des indicateurs pour mesurer l'atteinte de la réduction de moitié de la faim, l'Algérie l'a atteint en 2009 en passant de 6,7% en 1999 à 2,6% en 2009. Selon M. Sabri Boukadoum, représentant de l'Algérie à la quarante-septième session de la Commission de la population et du développement des Nations unies, a estimé qu' « il restait beaucoup d'efforts à faire, notamment dans les domaines de la réduction de la pauvreté, de la mortalité maternelle, de l'exclusion sociale, ainsi que pour atteindre d'autres Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ». « Depuis la Conférence du Caire, l'Algérie s'est employée à mettre en œuvre les recommandations de la CIPD qui se sont traduites par des progrès notables dans les domaines de la vie sociale et économique », a-t-il dit. Selon lui, la prochaine décennie doit être déterminante pour la formulation et la mise en œuvre d'une politique de population qui dépasse le cadre de la maîtrise de la croissance démographique. Il a plaidé pour une démarche visant à renforcer les dimensions liées à la promotion de la femme, à la protection de la famille, ainsi qu'à une meilleure prise en charge des mouvements migratoires et des relations entre la population, le développement et l'environnement. Enfin il est à souligner que la crise actuelle a accentué l'extrême pauvreté dans le monde. Il n'est pas nécessaire d'être un ultime expert pour remarquer qu'en dépit des idées reçues, la liberté économique sous couvert du capitalisme anarchique et l'ultralibéralisme ravageur n'est nullement favorable pour éradiquer ce fléau qui ne cesse d'être une menace pour la race humaine. L'extrême pauvreté est d'autant plus révoltante qu'on sait parfaitement la combattre ; seul l'aveuglement idéologique a maintenu des peuples dans la misère. Pour l'idéologie capitaliste, c'est la liberté économique, à commencer par le commerce, qui pourra régler le problème alors que pour l'idéologie socialiste la vérité saute aux yeux des observateurs de bonne foi et c'est seulement l'intervention massive de l'Etat qui peut régler le problème, ce qui a été démontré à travers l'histoire en soulignant que les crises économique mondiales à travers l'histoire ne sont que le reflet de la crise du capitalisme. Plusieurs autres questions sont à soulever dès que nous constatons qu'il y a une nette différence entre ce qui est déclaré par des organismes connus à l'instar du FMI, de la Banque mondiale, du PNUD et des sociétés économiques. Se cachant souvent derrière des points de vue idéologiques, les statistiques et les taux annoncés diffèrent pour soutenir une certaine économie. Ainsi selon le dernier Indice de la misère pour 2013 de Casto Institute, l'Algérie occupe la 46eme place sur les 90 pays sondés. Selon un think tank de politique publique conservateur basé à Washington DC, l'Algérie est donc mieux placé que ces deux voisins avec un score de 16.8, alors la Tunisie occupe la 30ème position avec un score de 21.5 et devancée par le Maroc classé 58ème avec une valeur d'indice de 13,3. Cette étude sur les 90 pays concernés par cette nouvelle édition du classement des pays les plus misérables dans le monde, le chômage et les taux d'intérêt ont été les facteurs déterminants du classement de notre pays. D'autre pays ont également été classés à l'instar du Venezuela, l'Iran et la Serbie qui occupent le haut du classement avec des valeurs d'indice allant de 44,8 à de 79,4, alors que le Japon arrive en tête de classement avec un indice de 5,41. Dans la liste des régions du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), l'Egypte arrive à la 6ème position. Elle est en tête de liste dans la région avec un score de 38,1, tandis que la Jordanie, et l'Arabie saoudite sont créditées de 22 et 40 respectivement. L'indice de Cato Institute sur la pauvreté dans chaque pays a été calculé sur la base du taux d'inflation, taux d'intérêt, les taux de chômage et le taux de croissance du PIB. «Pour la plupart des gens, la qualité de vie est importante. Ils préfèrent la baisse des taux d'inflation, les taux de chômage les plus bas, les taux de prêt les plus bas, et le PIB par habitant le plus élevé», expliquent les auteurs du classement. Ce nouveau classement montre que les chiffres avancés sont contestés par d'autres organismes et spécialistes. D'ailleurs, l'année passée, Kaidi Ibrahim, directeur de la législation au ministère des Finances, avait déclaré que : « Pas moins de 1300 communes pauvres qui vivent par des aides du Fonds commun des collectivités locales, 800 d'entre elles sont classées dans la case des communes les plus pauvres et elles contiennent 20 millions d'habitants, qui nécessitent des aides supplémentaires ». Ce qui représente en somme la moitié de la population algérienne. Pourtant en marge de la 38ème Conférence de la FAO du PNUD, l'Algérie a été distinguée pour avoir réalisé le premier OMD. L'Algérie a enregistré une réduction significative de la pauvreté, qui selon les statistiques officielles est passée de 14,1% en 1995 à 5% en 2008. Le seuil de pauvreté alimentaire est défini comme étant le niveau de revenu pouvant procurer des produits alimentaires dont l'apport calorique serait de 2.100 calories par jour et par personne. L'élimination de la faim est mesurée sur la base de 1$ PPA par jour, en ce sens la proportion de la population disposant de moins de 1$ PPA par jour à diminué pour atteindre 1,9% en 1988 jusqu'à 0,6% en 2005 pour atteindre approximativement 0,4% en 2011, contre une valeur cible de 0,85% à l'horizon 2015. Concernant la prévalence de l'insuffisance pondérale chez les enfants de moins de 5 ans, qui est un des indicateurs pour mesurer l'atteinte de la réduction de moitié de la faim, l'Algérie l'a atteint en 2009 en passant de 6,7% en 1999 à 2,6% en 2009. Selon M. Sabri Boukadoum, représentant de l'Algérie à la quarante-septième session de la Commission de la population et du développement des Nations unies, a estimé qu' « il restait beaucoup d'efforts à faire, notamment dans les domaines de la réduction de la pauvreté, de la mortalité maternelle, de l'exclusion sociale, ainsi que pour atteindre d'autres Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ». « Depuis la Conférence du Caire, l'Algérie s'est employée à mettre en œuvre les recommandations de la CIPD qui se sont traduites par des progrès notables dans les domaines de la vie sociale et économique », a-t-il dit. Selon lui, la prochaine décennie doit être déterminante pour la formulation et la mise en œuvre d'une politique de population qui dépasse le cadre de la maîtrise de la croissance démographique. Il a plaidé pour une démarche visant à renforcer les dimensions liées à la promotion de la femme, à la protection de la famille, ainsi qu'à une meilleure prise en charge des mouvements migratoires et des relations entre la population, le développement et l'environnement. Enfin il est à souligner que la crise actuelle a accentué l'extrême pauvreté dans le monde. Il n'est pas nécessaire d'être un ultime expert pour remarquer qu'en dépit des idées reçues, la liberté économique sous couvert du capitalisme anarchique et l'ultralibéralisme ravageur n'est nullement favorable pour éradiquer ce fléau qui ne cesse d'être une menace pour la race humaine. L'extrême pauvreté est d'autant plus révoltante qu'on sait parfaitement la combattre ; seul l'aveuglement idéologique a maintenu des peuples dans la misère. Pour l'idéologie capitaliste, c'est la liberté économique, à commencer par le commerce, qui pourra régler le problème alors que pour l'idéologie socialiste la vérité saute aux yeux des observateurs de bonne foi et c'est seulement l'intervention massive de l'Etat qui peut régler le problème, ce qui a été démontré à travers l'histoire en soulignant que les crises économique mondiales à travers l'histoire ne sont que le reflet de la crise du capitalisme.