Saïf al Islam, l'un des fils de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a comparu, dimanche, par liaison vidéo lors de la reprise à Tripoli du procès le visant ainsi que plusieurs autres dignitaires du régime déchu. Saïf al Islam, l'un des fils de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a comparu, dimanche, par liaison vidéo lors de la reprise à Tripoli du procès le visant ainsi que plusieurs autres dignitaires du régime déchu. Longtemps considéré comme l'héritier politique de son père, Saïf al Islam est détenu par des miliciens de Zentane, dans l'ouest du pays, qui refusent de le livrer au pouvoir central depuis sa capture en novembre 2011. Les rebelles, qui disent douter de la capacité des autorités à empêcher son évasion, ont malgré tout accepté qu'il comparaisse indirectement devant un tribunal de Tripoli. Hormis Kadhafi fils, vingt-deux hauts responsables du régime, dont l'ancien chef des services secrets Abdallah al Senoussi, étaient présents à l'audience qui s'est tenue dans le tribunal de la prison d'Al Hadba. Huit autres, retenus dans la ville de Misrata, sont apparus par liaison vidéo. Saïf al Islam s'est montré souriant et a invoqué Dieu lorsque le juge lui a demandé s'il avait un avocat. Pendant une vingtaine de minutes, le magistrat a énuméré les chefs d'accusation retenus, qui vont de la corruption à des crimes de guerre perpétrés, selon la justice, lors de la guerre civile qui a abouti à la chute puis à la mort de Mouammar Kadhafi en 2011. S'ils sont reconnus coupables, certains accusés risquent la peine de mort, mais il est difficile de dire si les rebelles auront l'intention ou non d'appliquer une telle sentence.Saadi Kadhafi, un autre fils de Mouammar Kadhafi qui a connu une brève carrière de footballeur professionnel, ne comparaîtra, quant à lui, que lorsque le parquet aura bouclé son dossier.Le procès a été ajourné. Les débats reprendront le 11 mai. Longtemps considéré comme l'héritier politique de son père, Saïf al Islam est détenu par des miliciens de Zentane, dans l'ouest du pays, qui refusent de le livrer au pouvoir central depuis sa capture en novembre 2011. Les rebelles, qui disent douter de la capacité des autorités à empêcher son évasion, ont malgré tout accepté qu'il comparaisse indirectement devant un tribunal de Tripoli. Hormis Kadhafi fils, vingt-deux hauts responsables du régime, dont l'ancien chef des services secrets Abdallah al Senoussi, étaient présents à l'audience qui s'est tenue dans le tribunal de la prison d'Al Hadba. Huit autres, retenus dans la ville de Misrata, sont apparus par liaison vidéo. Saïf al Islam s'est montré souriant et a invoqué Dieu lorsque le juge lui a demandé s'il avait un avocat. Pendant une vingtaine de minutes, le magistrat a énuméré les chefs d'accusation retenus, qui vont de la corruption à des crimes de guerre perpétrés, selon la justice, lors de la guerre civile qui a abouti à la chute puis à la mort de Mouammar Kadhafi en 2011. S'ils sont reconnus coupables, certains accusés risquent la peine de mort, mais il est difficile de dire si les rebelles auront l'intention ou non d'appliquer une telle sentence.Saadi Kadhafi, un autre fils de Mouammar Kadhafi qui a connu une brève carrière de footballeur professionnel, ne comparaîtra, quant à lui, que lorsque le parquet aura bouclé son dossier.Le procès a été ajourné. Les débats reprendront le 11 mai.