Saïf al Islam, fils et héritier présumé de Mouammar Kadhafi, a comparu jeudi devant un tribunal de Zentane, où les combattants qui le retiennent défient le pouvoir central libyen en refusant de le transférer à Tripoli. Saïf al Islam, fils et héritier présumé de Mouammar Kadhafi, a comparu jeudi devant un tribunal de Zentane, où les combattants qui le retiennent défient le pouvoir central libyen en refusant de le transférer à Tripoli. A une question du juge lui demandant s'il voulait être jugé à Tripoli, Saïf al Islam, également recherché par la Cour pénale internationale (CPI), a répondu qu'il préférait rester à Zentane, une localité à environ 140 km au sud-ouest de la capitale. "Zentane fait partie de la Libye et je n'ai aucun désir d'aller ailleurs", a répondu le fils de Mouammar Kadhafi, souriant malgré sa comparution dans une cage de fer. Les combattants de Zentane ont capturé Saïf al Islam en novembre 2011, un mois après la mort de son père aux mains d'une foule de révolutionnaires à Syrte. Ils constituent depuis la force la plus puissante à Tripoli et ils contrôlent des pans entiers de territoires dans l'ouest de la Libye. Recherché pour crimes contre l'humanité par la justice libyenne et par la CPI, Saïf al Islam est, en revanche, poursuivi à Zentane pour un chef d'inculpation de moindre importance, transmission d'informations sensibles à une avocate de la CPI. Dans la lutte d'influence que se livrent les différentes milices actives en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, les combattants de Zentane s'appuient sur des tribus qui constituaient jadis la base du pouvoir de l'ancien dirigeant. Pour certains observateurs, cela explique en partie leur apparente indulgence à l'égard de Saïf al Islam. A Tripoli, d'anciens prisonniers du régime Kadhafi ont bruyamment manifesté devant un tribunal où ont comparu pour des audiences préliminaires plusieurs personnes, dont l'ancien chef redouté des services secrets, Abdallah al Senoussi. "Nous ne voulons pas d'argent ! Nous voulons que ceux qui ont fait décapiter des gens soient jugés", a scandé la foule, qui a aussi réclamé le transfert de Saïf al Islam à Tripoli. A une question du juge lui demandant s'il voulait être jugé à Tripoli, Saïf al Islam, également recherché par la Cour pénale internationale (CPI), a répondu qu'il préférait rester à Zentane, une localité à environ 140 km au sud-ouest de la capitale. "Zentane fait partie de la Libye et je n'ai aucun désir d'aller ailleurs", a répondu le fils de Mouammar Kadhafi, souriant malgré sa comparution dans une cage de fer. Les combattants de Zentane ont capturé Saïf al Islam en novembre 2011, un mois après la mort de son père aux mains d'une foule de révolutionnaires à Syrte. Ils constituent depuis la force la plus puissante à Tripoli et ils contrôlent des pans entiers de territoires dans l'ouest de la Libye. Recherché pour crimes contre l'humanité par la justice libyenne et par la CPI, Saïf al Islam est, en revanche, poursuivi à Zentane pour un chef d'inculpation de moindre importance, transmission d'informations sensibles à une avocate de la CPI. Dans la lutte d'influence que se livrent les différentes milices actives en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, les combattants de Zentane s'appuient sur des tribus qui constituaient jadis la base du pouvoir de l'ancien dirigeant. Pour certains observateurs, cela explique en partie leur apparente indulgence à l'égard de Saïf al Islam. A Tripoli, d'anciens prisonniers du régime Kadhafi ont bruyamment manifesté devant un tribunal où ont comparu pour des audiences préliminaires plusieurs personnes, dont l'ancien chef redouté des services secrets, Abdallah al Senoussi. "Nous ne voulons pas d'argent ! Nous voulons que ceux qui ont fait décapiter des gens soient jugés", a scandé la foule, qui a aussi réclamé le transfert de Saïf al Islam à Tripoli.