Au moins sept personnes, dont un responsable de la police, ont été tuées, samedi 3 mai, par une puissante explosion causée par une bombe dans le centre de la capitale somalienne, Mogadiscio, ont annoncé la police et des sources sécuritaires. Au moins sept personnes, dont un responsable de la police, ont été tuées, samedi 3 mai, par une puissante explosion causée par une bombe dans le centre de la capitale somalienne, Mogadiscio, ont annoncé la police et des sources sécuritaires. Ces dernières ont évoqué une bombe télécommandée fixée sur la voiture conduite par un responsable de la police et ex-chef de l'administration de la ville, tué dans l'attentat. D'autres sources ont estimé que la bombe avait été enfouie au bord de la route. L'explosion a eu lieu près d'un carrefour très fréquenté, dans le centre de Mogadiscio, à proximité de l'ambassade de Turquie. Par ailleurs, toujours samedi, un député somalien a échappé à une tentative d'assassinat après avoir été prévenu qu'une bombe était fixée sur sa voiture. L'engin s'est déclenché et a détruit le véhicule, qui était garé devant un hôtel. Série d'attaques similaires menées par les Chabab Ces attentats sont les derniers d'une série d'attaques similaires dans la ville revendiquées par les insurgés islamistes Chabab, affiliés à Al-Qaïda, qui combattent le faible gouvernement somalien, soutenu par une force militaire de l'Union africaine (UA) et financé par la communauté internationale. Les explosions de samedi n'ont pas été revendiquées pour le moment. Les Chabab ont été chassés des principales villes du pays par la force de l'UA, mandatée par les Nations unies, mais continuent de mener régulièrement des attaques, sous la forme d'attentats ou d'actions de guérilla. Leurs dernières opérations ont visé des installations du gouvernement et des forces de sécurité, dans une stratégie visant apparemment à discréditer les affirmations des autorités qu'elles étaient en train de gagner la guerre contre les islamistes. Le mois dernier, les Chabab avaient revendiqué l'assassinat de deux députés en l'espace de vingt-quatre heures à Mogadiscio, l'un dans une fusillade, l'autre dans l'explosion d'une voiture piégée. En février, les insurgés avaient attaqué en nombre le palais présidentiel pourtant lourdement fortifié, tuant des fonctionnaires et des gardes lors de fusillades nourries. Ces dernières ont évoqué une bombe télécommandée fixée sur la voiture conduite par un responsable de la police et ex-chef de l'administration de la ville, tué dans l'attentat. D'autres sources ont estimé que la bombe avait été enfouie au bord de la route. L'explosion a eu lieu près d'un carrefour très fréquenté, dans le centre de Mogadiscio, à proximité de l'ambassade de Turquie. Par ailleurs, toujours samedi, un député somalien a échappé à une tentative d'assassinat après avoir été prévenu qu'une bombe était fixée sur sa voiture. L'engin s'est déclenché et a détruit le véhicule, qui était garé devant un hôtel. Série d'attaques similaires menées par les Chabab Ces attentats sont les derniers d'une série d'attaques similaires dans la ville revendiquées par les insurgés islamistes Chabab, affiliés à Al-Qaïda, qui combattent le faible gouvernement somalien, soutenu par une force militaire de l'Union africaine (UA) et financé par la communauté internationale. Les explosions de samedi n'ont pas été revendiquées pour le moment. Les Chabab ont été chassés des principales villes du pays par la force de l'UA, mandatée par les Nations unies, mais continuent de mener régulièrement des attaques, sous la forme d'attentats ou d'actions de guérilla. Leurs dernières opérations ont visé des installations du gouvernement et des forces de sécurité, dans une stratégie visant apparemment à discréditer les affirmations des autorités qu'elles étaient en train de gagner la guerre contre les islamistes. Le mois dernier, les Chabab avaient revendiqué l'assassinat de deux députés en l'espace de vingt-quatre heures à Mogadiscio, l'un dans une fusillade, l'autre dans l'explosion d'une voiture piégée. En février, les insurgés avaient attaqué en nombre le palais présidentiel pourtant lourdement fortifié, tuant des fonctionnaires et des gardes lors de fusillades nourries.