Un dialogue pour poursuivre et raffermir les liens interculturels entre l'islam et le christianisme, assurer la paix entre les deux religions monothéistes. Un dialogue pour poursuivre et raffermir les liens interculturels entre l'islam et le christianisme, assurer la paix entre les deux religions monothéistes. Des centaines de chrétiens établis en Algérie ont participé, vendredi dernier à Annaba, au jubilé organisé en célébration du centenaire de l'élévation de l'église Saint-Augustin au rang de Basilique mineure. Commencée en 1881 et achevée en 1900, cette basilique avait été restaurée en 2010 (et inaugurée en octobre dernier), dans le cadre d'une mise en valeur cofinancée à hauteur de 5 millions d'euros par l'Algérie, la France et un don personnel de Benoît XVI. A l'occasion, une importante délégation du Vatican, conduite par le cardinal Jean-Louis Tauran, envoyé spécial du pape François et président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, était l'hôte, cette fin de semaine, des autorités civiles et religieuses de Annaba. Cette délégation est composée, notamment, du cardinal Philippe Barbarin, du nonce apostolique Yeh Sheng-Nan et de plusieurs autres dignitaires chrétiens du Vatican, auxquels se sont joints l'archevêque d'Alger, monseigneur Abdallah, et l'évêque de Constantine et Hippone, monseigneur Paul Desfarges, entre autres. Plus de 500 pèlerins d'Europe, d'Afrique et d'autres continents, dont de nombreux Augustiniens, ont effectué le voyage à Annaba. Cette procession s'est ébranlée du bas de la colline d'Hippone pour rejoindre la basilique, à quelques centaines de mètres plus haut. Tout au long de cette marche ponctuée de six stations-étapes, des prières étaient dites par les dizaines de pèlerins qui étaient dans une totale communion et ferveur pour l'un des plus illustres docteurs de la foi chrétienne, le Numide saint Augustin, natif de Taghaste, l'actuelle Souk-Ahras, le 13 novembre de l'an 354. Le message du pape se félicite, par ailleurs, des relations entre le Vatican et l'Algérie, estimant, par ailleurs, que l'église d'Algérie entretient de bonnes relations avec un peuple hospitalier. Une présentation de la restauration de la basilique a été faite aux invités, avant la tenue de deux conférences-échanges sur le dialogue interreligieux respectivement par le cardinal Tauran et le docteur Abderrazak Bensalah, auteur spécialisé sur l'histoire de saint Augustin. Monseigneur Desfarges a souligné, pour sa part, que « la basilique de saint Augustin est un lieu de fraternité», ajoutant : « Nous servons notre pays l'Algérie à travers son église et le dévouement de ses fidèles. » « Cette basilique d'Hippone-Annaba est visitée chaque année par près de 20.000 touristes ou pèlerins», a rappelé le représentant du ministère des Affaires religieuses, Abderrezak Sebgag, en présence du nonce apostolique d'Alger, Thomas Yeh Sheng Nan, et de plusieurs centaines de catholiques – parmi les quelque 3.000 qui, selon Abderrezak Sebgag, pratiquent « le plus normalement du monde » dans ce pays qui a, « de tout temps été ouvert sur le monde, respectueux de toutes les religions ». Quant aux autorités d'Annaba, un programme a été prévu et qui consiste en une visite touristique qui mènera la délégation du Vatican à travers les différents quartiers de la ville. Philosophe et souverain spirituel de toute la chrétienté, né à Taghaste (Souk-Ahras), en Numidie, il étudia à Madaure. Il devint évêque d'Hippone dès 396, combattit le schisme donatiste et, jusqu'à sa mort survenue le 28 août 430, il ne cessa de s'inquiéter du débarquement des Vandales en Afrique du Nord, Saint Augustin est aussi un brillant musicologue qui a non seulement montré son talent de théoricien dans « De Musica », mais aussi en créant la première Scola-Ecclésia musicale avec des programmes comportant l'utilisation des chants berbères. Son influence a été telle qu'elle a marqué profondément la pensée chrétienne et son oeuvre a quelque chose d'universel. Toute sa pensée s'articule autour du thème majeur de Dieu et de la destinée humaine. Ses ouvrages, ses sermons et lettres sont parmi les plus traduits au monde. Ses textes restent l'objet de recherche et d'enseignement dans les institutions scientifiques et religieuses des cinq continents. Treize siècles après son décès, l'Eglise catholique a fait le geste de permettre à cet esprit lucide d'effectuer un pèlerinage dans la ville dont il a été l'évêque : Hippone (l'actuelle Annaba). Ce voyage symbolique du saint dans son pays natal peut-être interprété comme un signede la tolérance et de la compréhension entre les différentes cultures et les différentes civilisations. Des centaines de chrétiens établis en Algérie ont participé, vendredi dernier à Annaba, au jubilé organisé en célébration du centenaire de l'élévation de l'église Saint-Augustin au rang de Basilique mineure. Commencée en 1881 et achevée en 1900, cette basilique avait été restaurée en 2010 (et inaugurée en octobre dernier), dans le cadre d'une mise en valeur cofinancée à hauteur de 5 millions d'euros par l'Algérie, la France et un don personnel de Benoît XVI. A l'occasion, une importante délégation du Vatican, conduite par le cardinal Jean-Louis Tauran, envoyé spécial du pape François et président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, était l'hôte, cette fin de semaine, des autorités civiles et religieuses de Annaba. Cette délégation est composée, notamment, du cardinal Philippe Barbarin, du nonce apostolique Yeh Sheng-Nan et de plusieurs autres dignitaires chrétiens du Vatican, auxquels se sont joints l'archevêque d'Alger, monseigneur Abdallah, et l'évêque de Constantine et Hippone, monseigneur Paul Desfarges, entre autres. Plus de 500 pèlerins d'Europe, d'Afrique et d'autres continents, dont de nombreux Augustiniens, ont effectué le voyage à Annaba. Cette procession s'est ébranlée du bas de la colline d'Hippone pour rejoindre la basilique, à quelques centaines de mètres plus haut. Tout au long de cette marche ponctuée de six stations-étapes, des prières étaient dites par les dizaines de pèlerins qui étaient dans une totale communion et ferveur pour l'un des plus illustres docteurs de la foi chrétienne, le Numide saint Augustin, natif de Taghaste, l'actuelle Souk-Ahras, le 13 novembre de l'an 354. Le message du pape se félicite, par ailleurs, des relations entre le Vatican et l'Algérie, estimant, par ailleurs, que l'église d'Algérie entretient de bonnes relations avec un peuple hospitalier. Une présentation de la restauration de la basilique a été faite aux invités, avant la tenue de deux conférences-échanges sur le dialogue interreligieux respectivement par le cardinal Tauran et le docteur Abderrazak Bensalah, auteur spécialisé sur l'histoire de saint Augustin. Monseigneur Desfarges a souligné, pour sa part, que « la basilique de saint Augustin est un lieu de fraternité», ajoutant : « Nous servons notre pays l'Algérie à travers son église et le dévouement de ses fidèles. » « Cette basilique d'Hippone-Annaba est visitée chaque année par près de 20.000 touristes ou pèlerins», a rappelé le représentant du ministère des Affaires religieuses, Abderrezak Sebgag, en présence du nonce apostolique d'Alger, Thomas Yeh Sheng Nan, et de plusieurs centaines de catholiques – parmi les quelque 3.000 qui, selon Abderrezak Sebgag, pratiquent « le plus normalement du monde » dans ce pays qui a, « de tout temps été ouvert sur le monde, respectueux de toutes les religions ». Quant aux autorités d'Annaba, un programme a été prévu et qui consiste en une visite touristique qui mènera la délégation du Vatican à travers les différents quartiers de la ville. Philosophe et souverain spirituel de toute la chrétienté, né à Taghaste (Souk-Ahras), en Numidie, il étudia à Madaure. Il devint évêque d'Hippone dès 396, combattit le schisme donatiste et, jusqu'à sa mort survenue le 28 août 430, il ne cessa de s'inquiéter du débarquement des Vandales en Afrique du Nord, Saint Augustin est aussi un brillant musicologue qui a non seulement montré son talent de théoricien dans « De Musica », mais aussi en créant la première Scola-Ecclésia musicale avec des programmes comportant l'utilisation des chants berbères. Son influence a été telle qu'elle a marqué profondément la pensée chrétienne et son oeuvre a quelque chose d'universel. Toute sa pensée s'articule autour du thème majeur de Dieu et de la destinée humaine. Ses ouvrages, ses sermons et lettres sont parmi les plus traduits au monde. Ses textes restent l'objet de recherche et d'enseignement dans les institutions scientifiques et religieuses des cinq continents. Treize siècles après son décès, l'Eglise catholique a fait le geste de permettre à cet esprit lucide d'effectuer un pèlerinage dans la ville dont il a été l'évêque : Hippone (l'actuelle Annaba). Ce voyage symbolique du saint dans son pays natal peut-être interprété comme un signede la tolérance et de la compréhension entre les différentes cultures et les différentes civilisations.