Tout comme ses prédécesseurs, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé que le calendrier de vaccination serait « bientôt élargi » avec l'introduction de quatre nouveaux vaccins. Il s'agit du vaccin contre la rougeole, oreillons et rubéole combinés, du vaccin polio injectable en complément au vaccin oral et du vaccin anti pneumococcique. Des vaccins attendus depuis des années mais cela reste de simples effets d'annonce du moins à ce jour : vaines promesses et projets jamais réalisés. Tout comme ses prédécesseurs, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé que le calendrier de vaccination serait « bientôt élargi » avec l'introduction de quatre nouveaux vaccins. Il s'agit du vaccin contre la rougeole, oreillons et rubéole combinés, du vaccin polio injectable en complément au vaccin oral et du vaccin anti pneumococcique. Des vaccins attendus depuis des années mais cela reste de simples effets d'annonce du moins à ce jour : vaines promesses et projets jamais réalisés. Une annonce sans surprise puisqu'au mois de janvier dernier le directeur de la prévention au ministère de la Santé, le professeur Ismaïl Mesbah, avait annoncé que le programme national de vaccination des enfants sera actualisé conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « La nouvelle stratégie sur la vaccination a été déjà annoncée par le secrétariat de l'OMS et l'Algérie procédera, à cet effet, à l'actualisation de son programme élargi de vaccination des enfants conformément à cette nouvelle stratégie » avait déclaré à l'époque le professeur Ismaïl Mesbah. Reste que cette information laisse sceptique, d'autant qu'à plusieurs reprises des responsables du secteur de la Santé avaient annoncé l'introduction de nouveaux vaccins, mais sans suite. En 2007 le ministre de la Santé, Amar Tou, avait déclaré que l'Algérie « a décidé d'introduire le vaccin contre la méningite dans son programme de vaccination ». Le ministre de la Santé à l'époque avait annoncé d'ailleurs que ce « vaccin était excessivement cher mais l'Etat a décidé de consacrer 100 milliards de centimes pour les programmes de vaccination», précisant que la « couverture vaccinale contre la méningite coûte 70 milliards de centimes sur les 100 milliards consacrés pour le programme de vaccination de l'année 2008 ». A ce jour, plusieurs voix se sont élevées pour interpeller le ministre de la Santé de la nécessité de l'actualisation du calendrier national des vaccins. Une coalition « Alliance vaccin », regroupant des pédiatres, des spécialistes de la santé et animateurs de la Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH), plaide pour la généralisation du vaccin contre le pneumocoque, principal agent microbien de la méningite bactérienne et de la pneumonie. Autrement dit, le pneumocoque, non vaccinée, entraîne la méningite. Ses conséquences sont mortelles. Selon un communiqué de l'Alliance vaccin, le pneumocoque est la principale cause de décès d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. Durant l'année 2010, plus de 3.100 enfants de moins de 5 ans sont décédés en Algérie à la suite de pneumonie, selon la revue scientifique anglaise The Lancet. Par ailleurs il est à noter que le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Ismaïl Mesbah, a réaffirmé que l'Algérie a réalisé des résultats « encourageants » au cours des dernières années, dans son programme élargi de vaccination. Il a aussi déclaré que programme élargi de vaccination visait à atteindre un taux de couverture vaccinale de plus de 90 % pour tous les vaccins et l'éradication définitive de la poliomyélite, du tétanos néonatal, de la rougeole et de la diphtérie. Le même responsable a indiqué qu'aucun « cas de diphtérie n'a été signalé depuis 2007, ni de poliomyélite depuis 1997, ni de tétanos néonatal depuis 1984, affirmant que le processus de certification de l'élimination du tétanos néonatal dans notre pays était en cours de validation par l'OMS ». Concernant la prévalence de la rougeole, M. Mesbah a fait état d'une baisse de 99 %, tombant ainsi de 65,5 cas pour 100.000 habitants en 1996 à 0,31 cas en 2009 et à 0,07 cas pour 100.000 habitants en 2012. Il a indiqué par ailleurs que la mortalité infantile était passée de 46,8 pour 1.000 naissances vivantes en 1990 à 24,8 pour 1.000 naissances vivantes en en 2009 et à 17 pour 1.000 naissances vivantes en 2012. L'effort financier pour l'acquisition des vaccins est passé de 251 millions DA en 1997 à 2.528 millions DA en 2012. Les vaccinations restent un important moyen de lutter contre la morbidité et la mortalité de la mère et de l'enfant. Des efforts considérables ont été faits pour proposer, à un maximum d'enfants, les vaccinations les plus courantes, et aux femmes une protection contre le tétanos qui protège en plus leur nouveau-né contre le tétanos néonatal. Les objectifs les plus récents s'orientent vers l'élimination, voire l'éradication de certaines maladies comme la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal. Mais il persiste des insuffisances et des inégalités entre plusieurs régions du pays. L'accès aux vaccins, récemment mis sur le marché, a augmenté mais reste limité, et on observe régulièrement des absences de vaccins pédiatriques dans différents centres du pays, ce qui devient un véritable calvaire pour les parents. En mai 2011, la 64e assemblée mondiale de la Santé a pris note d'un rapport du secrétariat sur la stratégie intitulé « La vaccination dans le monde : vision et stratégie ». Il est à souligner d'ailleurs que l'OMS a tracé « un plan d'action pour les vaccins 2011-2020 ». Le plan d'action mondial pour les vaccins s'appuie sur les succès de la stratégie « La vaccination dans le monde : vision et stratégie, 2006-2015 », lancée en 2005 en tant que premier cadre stratégique décennal pour exploiter pleinement les possibilités de la vaccination. Selon le Rapport sur la santé dans le monde 2000 de l'OMS, l'Algérie occupe le 45e rang en termes de niveau de santé, parmi les 191 Etats membres du classement. Elle est classée au 81e rang en matière de performance globale du système de santé. Une annonce sans surprise puisqu'au mois de janvier dernier le directeur de la prévention au ministère de la Santé, le professeur Ismaïl Mesbah, avait annoncé que le programme national de vaccination des enfants sera actualisé conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « La nouvelle stratégie sur la vaccination a été déjà annoncée par le secrétariat de l'OMS et l'Algérie procédera, à cet effet, à l'actualisation de son programme élargi de vaccination des enfants conformément à cette nouvelle stratégie » avait déclaré à l'époque le professeur Ismaïl Mesbah. Reste que cette information laisse sceptique, d'autant qu'à plusieurs reprises des responsables du secteur de la Santé avaient annoncé l'introduction de nouveaux vaccins, mais sans suite. En 2007 le ministre de la Santé, Amar Tou, avait déclaré que l'Algérie « a décidé d'introduire le vaccin contre la méningite dans son programme de vaccination ». Le ministre de la Santé à l'époque avait annoncé d'ailleurs que ce « vaccin était excessivement cher mais l'Etat a décidé de consacrer 100 milliards de centimes pour les programmes de vaccination», précisant que la « couverture vaccinale contre la méningite coûte 70 milliards de centimes sur les 100 milliards consacrés pour le programme de vaccination de l'année 2008 ». A ce jour, plusieurs voix se sont élevées pour interpeller le ministre de la Santé de la nécessité de l'actualisation du calendrier national des vaccins. Une coalition « Alliance vaccin », regroupant des pédiatres, des spécialistes de la santé et animateurs de la Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH), plaide pour la généralisation du vaccin contre le pneumocoque, principal agent microbien de la méningite bactérienne et de la pneumonie. Autrement dit, le pneumocoque, non vaccinée, entraîne la méningite. Ses conséquences sont mortelles. Selon un communiqué de l'Alliance vaccin, le pneumocoque est la principale cause de décès d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. Durant l'année 2010, plus de 3.100 enfants de moins de 5 ans sont décédés en Algérie à la suite de pneumonie, selon la revue scientifique anglaise The Lancet. Par ailleurs il est à noter que le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Ismaïl Mesbah, a réaffirmé que l'Algérie a réalisé des résultats « encourageants » au cours des dernières années, dans son programme élargi de vaccination. Il a aussi déclaré que programme élargi de vaccination visait à atteindre un taux de couverture vaccinale de plus de 90 % pour tous les vaccins et l'éradication définitive de la poliomyélite, du tétanos néonatal, de la rougeole et de la diphtérie. Le même responsable a indiqué qu'aucun « cas de diphtérie n'a été signalé depuis 2007, ni de poliomyélite depuis 1997, ni de tétanos néonatal depuis 1984, affirmant que le processus de certification de l'élimination du tétanos néonatal dans notre pays était en cours de validation par l'OMS ». Concernant la prévalence de la rougeole, M. Mesbah a fait état d'une baisse de 99 %, tombant ainsi de 65,5 cas pour 100.000 habitants en 1996 à 0,31 cas en 2009 et à 0,07 cas pour 100.000 habitants en 2012. Il a indiqué par ailleurs que la mortalité infantile était passée de 46,8 pour 1.000 naissances vivantes en 1990 à 24,8 pour 1.000 naissances vivantes en en 2009 et à 17 pour 1.000 naissances vivantes en 2012. L'effort financier pour l'acquisition des vaccins est passé de 251 millions DA en 1997 à 2.528 millions DA en 2012. Les vaccinations restent un important moyen de lutter contre la morbidité et la mortalité de la mère et de l'enfant. Des efforts considérables ont été faits pour proposer, à un maximum d'enfants, les vaccinations les plus courantes, et aux femmes une protection contre le tétanos qui protège en plus leur nouveau-né contre le tétanos néonatal. Les objectifs les plus récents s'orientent vers l'élimination, voire l'éradication de certaines maladies comme la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal. Mais il persiste des insuffisances et des inégalités entre plusieurs régions du pays. L'accès aux vaccins, récemment mis sur le marché, a augmenté mais reste limité, et on observe régulièrement des absences de vaccins pédiatriques dans différents centres du pays, ce qui devient un véritable calvaire pour les parents. En mai 2011, la 64e assemblée mondiale de la Santé a pris note d'un rapport du secrétariat sur la stratégie intitulé « La vaccination dans le monde : vision et stratégie ». Il est à souligner d'ailleurs que l'OMS a tracé « un plan d'action pour les vaccins 2011-2020 ». Le plan d'action mondial pour les vaccins s'appuie sur les succès de la stratégie « La vaccination dans le monde : vision et stratégie, 2006-2015 », lancée en 2005 en tant que premier cadre stratégique décennal pour exploiter pleinement les possibilités de la vaccination. Selon le Rapport sur la santé dans le monde 2000 de l'OMS, l'Algérie occupe le 45e rang en termes de niveau de santé, parmi les 191 Etats membres du classement. Elle est classée au 81e rang en matière de performance globale du système de santé.