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Sept femmes pour "solutionner" les sept plaies
Technocrates et compétentes dans les postes sensibles
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 05 - 2014

Une première en Algérie et dans le monde arabe : sept femmes nommées dans le nouveau gouvernement Sellal II. Un air de jouvence aussi : un département ministériel est dirigé par un « jeune » de moins de quarante ans.
Une première en Algérie et dans le monde arabe : sept femmes nommées dans le nouveau gouvernement Sellal II. Un air de jouvence aussi : un département ministériel est dirigé par un « jeune » de moins de quarante ans.
Une première en Algérie et dans le monde arabe, excepté les premières années de l'Indépendance où l'on retrouve un tout aussi jeune ministre dans le gouvernement... un certain Abdelaziz Bouteflika. Une femme également. Il s'agit de Aïcha Tagabou, 35 ans, nommée au poste de ministre déléguée au Tourisme et à l'Artisanat. Compétences aussi sont les caractéristiques du nouveau gouvernement Sellal II.
Les femmes ayant intégré ce gouvernement ont des arguments à faire valoir dans ce domaine. Nouria Benghebrit, nommée ministre de l'Education nationale, à un mois du début des examens, notamment le baccalauréat, est titulaire d'un doctorat en sociologie de l'éducation. Un profil qui lui sera d'un apport certain pour diriger un secteur aussi sensible que l'Education nationale, miné par les luttes socioprofessionnelles menées par des syndicats aussi bien ancrées que puissants et par l'introduction de réformes profondes qui peinent à se concrétiser sur le terrain.
La ministre de l'Education nationale est aussi sociologue, chercheuse et a occupé le poste de directrice du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d'Oran. Titulaire, en 1982, d'un doctorat en sociologie de l'éducation délivré par l'université Paris V. Après avoir enseigné pendant vingt ans, elle se consacre à présent à la recherche.
Ses sujets sont l'éducation, la jeunesse, les femmes dans la société, la famille. De 2003 à 2006, elle fut la présidente du Comité arabe de l'Unesco pour l'enseignement supérieur. Le département de la Culture est revenu à une femme du « milieu » du cinéma. Nadia Labidi, ministre de la Culture, est une des femmes cinéastes algériennes.
Cinéaste avérée, notamment, avec le film L'envers du miroir, qui l'a fait connaître, elle est aussi enseignante universitaire à la faculté des sciences de l'information et de la communication de l'université Alger III. Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme est dans son « milieu ». Elle est avocate et membre du Conseil de la femme et de la famille. Un profil qui sera pour elle aussi d'un apport non négligeable pour promouvoir et renforcer « l'émancipation» de la femme algérienne dans tous les domaines d'activité. Le département de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement revient lui également à une femme qui a connu une promotion.
Il s'agit de Dalila Boudjemaa. Elle s'est déjà « frottée » à ce secteur. Elle avait occupé le poste de secrétaire d'Etat chargée de l'Environnement sous le gouvernement Sellal I. Elle a gravi, depuis, un échelon dans la hiérarchie ministérielle. Elle est ministre à part entière à présent. Une autre femme qui « monte » et qui fait montre d'une compétence certaine dans les différents postes de responsabilités qu'elle a occupé. Nouria Yamina Zerhouni est ministre du Tourisme et de l'Artisanat dans le nouveau gouvernement.
Son dernier poste de responsabilité, wali de Aïn Témouchent, avant sa nomination à la tête du ministère du Tourisme. Son C-V est bien rempli. Elle est diplômée de l'Ecole nationale d'administration (ENA) en 1979. Juste après un premier poste dans la gestion des affaires de l'Etat elle est nommée responsable administrative à la wilaya de Tlemcen, puis chef de service dans la même wilaya.
Elle est nommée ensuite directrice de l'organisation et des affaires générales, toujours dans la wilaya de Tlemcen, avant de passer secrétaire générale de la wilaya d'Oran en 1998. En 1999 elle se voit nommée au poste de wali de la wilaya de Tipaza, poste qu'elle gardera jusqu'en 2004. Elle est ensuite nommée au même poste à Mostaganem avant de rejoindre, en octobre 2010, la wilaya de Aïn Témouchent pour les mêmes fonctions. Zohra Derdouri est maintenue à son poste.
Elle est ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication. Titulaire d'un magistère en informatique de l'Université des Sciences et des Technologies Houari-Boumediene, elle a assumé de nombreux postes comme celui d'enseignante, gestionnaire et chercheur. En mai 2008, elle est nommée à la tête de l'ARPT, un organisme de régulation, « pointilleux » sur l'application du cahier des charges, notamment ayant trait à la téléphonie mobile.
Une première en Algérie et dans le monde arabe, excepté les premières années de l'Indépendance où l'on retrouve un tout aussi jeune ministre dans le gouvernement... un certain Abdelaziz Bouteflika. Une femme également. Il s'agit de Aïcha Tagabou, 35 ans, nommée au poste de ministre déléguée au Tourisme et à l'Artisanat. Compétences aussi sont les caractéristiques du nouveau gouvernement Sellal II.
Les femmes ayant intégré ce gouvernement ont des arguments à faire valoir dans ce domaine. Nouria Benghebrit, nommée ministre de l'Education nationale, à un mois du début des examens, notamment le baccalauréat, est titulaire d'un doctorat en sociologie de l'éducation. Un profil qui lui sera d'un apport certain pour diriger un secteur aussi sensible que l'Education nationale, miné par les luttes socioprofessionnelles menées par des syndicats aussi bien ancrées que puissants et par l'introduction de réformes profondes qui peinent à se concrétiser sur le terrain.
La ministre de l'Education nationale est aussi sociologue, chercheuse et a occupé le poste de directrice du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d'Oran. Titulaire, en 1982, d'un doctorat en sociologie de l'éducation délivré par l'université Paris V. Après avoir enseigné pendant vingt ans, elle se consacre à présent à la recherche.
Ses sujets sont l'éducation, la jeunesse, les femmes dans la société, la famille. De 2003 à 2006, elle fut la présidente du Comité arabe de l'Unesco pour l'enseignement supérieur. Le département de la Culture est revenu à une femme du « milieu » du cinéma. Nadia Labidi, ministre de la Culture, est une des femmes cinéastes algériennes.
Cinéaste avérée, notamment, avec le film L'envers du miroir, qui l'a fait connaître, elle est aussi enseignante universitaire à la faculté des sciences de l'information et de la communication de l'université Alger III. Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme est dans son « milieu ». Elle est avocate et membre du Conseil de la femme et de la famille. Un profil qui sera pour elle aussi d'un apport non négligeable pour promouvoir et renforcer « l'émancipation» de la femme algérienne dans tous les domaines d'activité. Le département de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement revient lui également à une femme qui a connu une promotion.
Il s'agit de Dalila Boudjemaa. Elle s'est déjà « frottée » à ce secteur. Elle avait occupé le poste de secrétaire d'Etat chargée de l'Environnement sous le gouvernement Sellal I. Elle a gravi, depuis, un échelon dans la hiérarchie ministérielle. Elle est ministre à part entière à présent. Une autre femme qui « monte » et qui fait montre d'une compétence certaine dans les différents postes de responsabilités qu'elle a occupé. Nouria Yamina Zerhouni est ministre du Tourisme et de l'Artisanat dans le nouveau gouvernement.
Son dernier poste de responsabilité, wali de Aïn Témouchent, avant sa nomination à la tête du ministère du Tourisme. Son C-V est bien rempli. Elle est diplômée de l'Ecole nationale d'administration (ENA) en 1979. Juste après un premier poste dans la gestion des affaires de l'Etat elle est nommée responsable administrative à la wilaya de Tlemcen, puis chef de service dans la même wilaya.
Elle est nommée ensuite directrice de l'organisation et des affaires générales, toujours dans la wilaya de Tlemcen, avant de passer secrétaire générale de la wilaya d'Oran en 1998. En 1999 elle se voit nommée au poste de wali de la wilaya de Tipaza, poste qu'elle gardera jusqu'en 2004. Elle est ensuite nommée au même poste à Mostaganem avant de rejoindre, en octobre 2010, la wilaya de Aïn Témouchent pour les mêmes fonctions. Zohra Derdouri est maintenue à son poste.
Elle est ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication. Titulaire d'un magistère en informatique de l'Université des Sciences et des Technologies Houari-Boumediene, elle a assumé de nombreux postes comme celui d'enseignante, gestionnaire et chercheur. En mai 2008, elle est nommée à la tête de l'ARPT, un organisme de régulation, « pointilleux » sur l'application du cahier des charges, notamment ayant trait à la téléphonie mobile.


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