Le grand poète et chanteur kabyle, Lounis Aït Menguellet, sortira très bientôt un nouvel album 2014 intitulé Isefra. Il sera disponible dans les bacs à partir du 20 mai 2014. L'affiche est une réalisation de Hayat Aït Menguellet. Le grand poète et chanteur kabyle, Lounis Aït Menguellet, sortira très bientôt un nouvel album 2014 intitulé Isefra. Il sera disponible dans les bacs à partir du 20 mai 2014. L'affiche est une réalisation de Hayat Aït Menguellet. Les fans de Lounis attendent avec impatience ce nouvel opus, car certainement,le grand poète va les faire voyager à travers ses mots et vers tranchants pour traduire une réalité souvent amère. Dans un texte à propos de la défense de la langue kabyle, le grand écrivain algérien Kateb Yacine, décédé en 1989, rend hommage à Lounis Aït Menguellet : "(...) Et comme l'ignorance engendre le mépris, beaucoup d'Algériens qui se croient Arabes - comme certains s'étaient crus Français - renient leurs origines au point que le plus grand poète leur devient étranger : J'ai rêvé que j'étais dans mon pays ; Au réveil, je me trouvais en exil ; Nous, les enfants de l'Algérie ; Aucun coup ne nous est épargné ; Nos terres sont devenues prisons ; On ferme sur nous les portes ; Quand nous appelons ; Ils disent, s'ils répondent, Puisque nous sommes là, taisez-vous !" Incontestablement, Lewnis At Manguellet est aujourd'hui notre plus grand poète. Lorsqu'il chante, que ce soit en Algérie ou dans l'émigration, c'est lui qui rassemble le plus large public ; des foules frémissantes, des foules qui font peur aux forces de répression, ce qui lui a valu les provocations policières, les brimades, la prison. Il va droit au coeur, il touche, il bouleverse, il fustige les indifférents : "Dors, dors, on a le temps, tu n'as pas la parole. Quand un peuple se lève pour défendre sa langue, on peut vraiment parler de révolution culturelle". Il n'y a pas plus grand hommage que de celui d'un poète fait par un autre poète. Quatre ans après son dernier album en 2010 intitulé Tawriqt tacevhant, Lounis revient pour nous plonger dans son univers des mots émouvants regroupant la sensibilité d'un poète hors normes. Ainsi que toute personne ayant une fois dans sa vie écouté les chansons d'Aït Menguellet, cet album sera certainement l'aboutissement d'une grande sagesse et d'une grande ivresse poétique. Ni philosophe ni penseur, tout juste poète "on me le dit si souvent que je commence à y croire", Lewnis s'interdit, dans ses chansons, de donner des leçons. "Je ne fais que de l'observation. Elle peut être juste ou fausse. Mes mots ne sont pas des vérités générales. Mais, quand je les dis, ça me fait du bien". Avec des mots simples, il raconte la vie des gens simples qu'il côtoie, et sait transmettre une émotion qui touche un public de plus en plus nombreux, qui se presse à ses concerts. Et, avec modestie, il ajoute : "Je suis un homme ordinaire, plus ordinaire que les ordinaires." La voix envoûtante et profonde de Lewnis At Manguellet porte un chant qui vient du fond des âges ; c'est celle des troubadours du Moyen Âge, celle des musiciens traditionnels de tous les peuples qui ont su préserver leur âme. Par sa seule magie, cette voix chaude transporte ceux qui l'écoutent au coeur de la Kabylie. Troubadour, chanteur-compositeur, Aït Menguellet perpétue cette tradition orale des montagnes kabyles qu'a si bien mis en évidence, avant lui, le grand poète Si Mohand, décédé en 1906, et chantée par Taos Amrouche, soeur du poète Jean Amrouche, décédée en exil, en Tunisie. Les fans de Lounis attendent avec impatience ce nouvel opus, car certainement,le grand poète va les faire voyager à travers ses mots et vers tranchants pour traduire une réalité souvent amère. Dans un texte à propos de la défense de la langue kabyle, le grand écrivain algérien Kateb Yacine, décédé en 1989, rend hommage à Lounis Aït Menguellet : "(...) Et comme l'ignorance engendre le mépris, beaucoup d'Algériens qui se croient Arabes - comme certains s'étaient crus Français - renient leurs origines au point que le plus grand poète leur devient étranger : J'ai rêvé que j'étais dans mon pays ; Au réveil, je me trouvais en exil ; Nous, les enfants de l'Algérie ; Aucun coup ne nous est épargné ; Nos terres sont devenues prisons ; On ferme sur nous les portes ; Quand nous appelons ; Ils disent, s'ils répondent, Puisque nous sommes là, taisez-vous !" Incontestablement, Lewnis At Manguellet est aujourd'hui notre plus grand poète. Lorsqu'il chante, que ce soit en Algérie ou dans l'émigration, c'est lui qui rassemble le plus large public ; des foules frémissantes, des foules qui font peur aux forces de répression, ce qui lui a valu les provocations policières, les brimades, la prison. Il va droit au coeur, il touche, il bouleverse, il fustige les indifférents : "Dors, dors, on a le temps, tu n'as pas la parole. Quand un peuple se lève pour défendre sa langue, on peut vraiment parler de révolution culturelle". Il n'y a pas plus grand hommage que de celui d'un poète fait par un autre poète. Quatre ans après son dernier album en 2010 intitulé Tawriqt tacevhant, Lounis revient pour nous plonger dans son univers des mots émouvants regroupant la sensibilité d'un poète hors normes. Ainsi que toute personne ayant une fois dans sa vie écouté les chansons d'Aït Menguellet, cet album sera certainement l'aboutissement d'une grande sagesse et d'une grande ivresse poétique. Ni philosophe ni penseur, tout juste poète "on me le dit si souvent que je commence à y croire", Lewnis s'interdit, dans ses chansons, de donner des leçons. "Je ne fais que de l'observation. Elle peut être juste ou fausse. Mes mots ne sont pas des vérités générales. Mais, quand je les dis, ça me fait du bien". Avec des mots simples, il raconte la vie des gens simples qu'il côtoie, et sait transmettre une émotion qui touche un public de plus en plus nombreux, qui se presse à ses concerts. Et, avec modestie, il ajoute : "Je suis un homme ordinaire, plus ordinaire que les ordinaires." La voix envoûtante et profonde de Lewnis At Manguellet porte un chant qui vient du fond des âges ; c'est celle des troubadours du Moyen Âge, celle des musiciens traditionnels de tous les peuples qui ont su préserver leur âme. Par sa seule magie, cette voix chaude transporte ceux qui l'écoutent au coeur de la Kabylie. Troubadour, chanteur-compositeur, Aït Menguellet perpétue cette tradition orale des montagnes kabyles qu'a si bien mis en évidence, avant lui, le grand poète Si Mohand, décédé en 1906, et chantée par Taos Amrouche, soeur du poète Jean Amrouche, décédée en exil, en Tunisie.