La rumeur d'une probable dévaluation du dinar a circulé récemment dans les milieux d'affaires algériens. Ces derniers ont relayé la baisse de valeur du dinar par rapport aux autres devises. Une information vite démentie par la Banque d'Algérie qui n'envisage pas, pour l'heure, cette baisse. La rumeur d'une probable dévaluation du dinar a circulé récemment dans les milieux d'affaires algériens. Ces derniers ont relayé la baisse de valeur du dinar par rapport aux autres devises. Une information vite démentie par la Banque d'Algérie qui n'envisage pas, pour l'heure, cette baisse. À chacun sa version des faits. Les opérateurs estiment que dans les transactions commerciales qu'ils mènent avec leurs fournisseurs, ils aient intégré une clause sur la révision des prix en cas de dévaluation du dinar. Ce qui semble normal. Mais les analystes de la Banque d'Algérie ne partagent pas ce point de vue et restent formels : « Dans nos analyses, rien ne justifie une nouvelle dépréciation pour le moment. On n'est pas encore dans une situation de déséquilibre». Il faut savoir que seule la Banque d'Algérie, en tant qu'autorité monétaire, a les prérogatives de dévaluer ou réévaluer la monnaie. On se rappelle que cette institution a procédé, en 2013, à une dépréciation du dinar de 10 % par rapport à l'euro. Une décision qui semblait se justifier par rapport à la situation économique du pays. Cela étant, dépréciation et dévaluation ne sont pas du même ordre. Les opérateurs économiques, qui anticipent une dévaluation de la monnaie locale, n'ont pas visiblement apporté d'arguments convaincants sur cette procédure. Selon eux « la valeur actuelle du dinar ne reflète pas la réalité de la situation économique algérienne et l'écart entre la valeur officielle et celle du marché parallèle atteint presque 50 %. Une flambée qui ne semble pas conjoncturelle, car elle se poursuit même après l'élection présidentielle ». Pour la Banque d'Algérie cité par un média électronique « les opérateurs peuvent anticiper, mais la Banque centrale n'anticipe absolument pas une dépréciation. Elle n'envisage pas de le faire. Il n'y a pas de raisons pour le moment ». En tout et pour tout, s'agit-il d'un affolement du marché des changes qui connaît actuellement un renchérissement des devises ? La réponse pour les spécialistes financiers demeure dans « la façon d'envisager l'équilibre monétaire entre devises qui s'échangent sur le marché bancaire et celui du marché parallèle ». Outre cette considération, la Banque d'Algérie procède à une dévaluation pour freiner le mouvement des importations des produits finis destinés à la revente de l'Etat. « C'est dans l'intérêt de l'Etat », expliquent ces spécialistes, « que de dévaluer pour rendre plus chers les biens importés et donc de dissuader les fournisseurs étrangers à vendre moins cher sur le marché algérien ». Cette tendance semble même obtenir l'adhésion du patronat qui milite depuis des années pour la relance du tissu industriel local et contre les importations tous azimuts. L'autre facteur en lice est celui de l'inflation. La Banque d'Algérie ne semble aucunement gênée pour l'heure par un taux oscillant entre 4 et 5 %. « Bien au contraire plus l'inflation est maîtrisée, moins il y a recours à la dévaluation » plaide une note de conjoncture du FCE en janvier dernier. Quant à l'importation qui se fait en euros et en dollars, les autorités monétaires ne craignent pas un déséquilibre selon les tendances affichées lors de la présentation du bilan monétaire de fin 2013 par le gouverneur de la BA. À chacun sa version des faits. Les opérateurs estiment que dans les transactions commerciales qu'ils mènent avec leurs fournisseurs, ils aient intégré une clause sur la révision des prix en cas de dévaluation du dinar. Ce qui semble normal. Mais les analystes de la Banque d'Algérie ne partagent pas ce point de vue et restent formels : « Dans nos analyses, rien ne justifie une nouvelle dépréciation pour le moment. On n'est pas encore dans une situation de déséquilibre». Il faut savoir que seule la Banque d'Algérie, en tant qu'autorité monétaire, a les prérogatives de dévaluer ou réévaluer la monnaie. On se rappelle que cette institution a procédé, en 2013, à une dépréciation du dinar de 10 % par rapport à l'euro. Une décision qui semblait se justifier par rapport à la situation économique du pays. Cela étant, dépréciation et dévaluation ne sont pas du même ordre. Les opérateurs économiques, qui anticipent une dévaluation de la monnaie locale, n'ont pas visiblement apporté d'arguments convaincants sur cette procédure. Selon eux « la valeur actuelle du dinar ne reflète pas la réalité de la situation économique algérienne et l'écart entre la valeur officielle et celle du marché parallèle atteint presque 50 %. Une flambée qui ne semble pas conjoncturelle, car elle se poursuit même après l'élection présidentielle ». Pour la Banque d'Algérie cité par un média électronique « les opérateurs peuvent anticiper, mais la Banque centrale n'anticipe absolument pas une dépréciation. Elle n'envisage pas de le faire. Il n'y a pas de raisons pour le moment ». En tout et pour tout, s'agit-il d'un affolement du marché des changes qui connaît actuellement un renchérissement des devises ? La réponse pour les spécialistes financiers demeure dans « la façon d'envisager l'équilibre monétaire entre devises qui s'échangent sur le marché bancaire et celui du marché parallèle ». Outre cette considération, la Banque d'Algérie procède à une dévaluation pour freiner le mouvement des importations des produits finis destinés à la revente de l'Etat. « C'est dans l'intérêt de l'Etat », expliquent ces spécialistes, « que de dévaluer pour rendre plus chers les biens importés et donc de dissuader les fournisseurs étrangers à vendre moins cher sur le marché algérien ». Cette tendance semble même obtenir l'adhésion du patronat qui milite depuis des années pour la relance du tissu industriel local et contre les importations tous azimuts. L'autre facteur en lice est celui de l'inflation. La Banque d'Algérie ne semble aucunement gênée pour l'heure par un taux oscillant entre 4 et 5 %. « Bien au contraire plus l'inflation est maîtrisée, moins il y a recours à la dévaluation » plaide une note de conjoncture du FCE en janvier dernier. Quant à l'importation qui se fait en euros et en dollars, les autorités monétaires ne craignent pas un déséquilibre selon les tendances affichées lors de la présentation du bilan monétaire de fin 2013 par le gouverneur de la BA.