L'Algérie et l'Union européenne (UE) tiendront, aujourd'hui à Bruxelles la huitième session de leur Conseil d'association qui sera axée sur la coopération économique et le dialogue politique, et permettra des échanges sur les questions régionales et internationales ainsi que sur la Politique européenne de voisinage (PEV). L'Algérie et l'Union européenne (UE) tiendront, aujourd'hui à Bruxelles la huitième session de leur Conseil d'association qui sera axée sur la coopération économique et le dialogue politique, et permettra des échanges sur les questions régionales et internationales ainsi que sur la Politique européenne de voisinage (PEV). "L'Algérie fera valoir lors de cette session ses attentes en matière des perspectives de la coopération économique avec l'Union européenne", a indiqué à l'APS une source de la délégation algérienne. Les points relatifs au renforcement des investissements et à la poursuite de l'accompagnement européen dans les efforts de diversification de l'économie algérienne seront ainsi évoqués lors de cette réunion qui sera conjointement présidée par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son homologue grec dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a précisé cette source. Les deux parties aborderont aussi les perspectives du développement de la coopération énergétique. L'Algérie et l'UE avaient signé en juillet 2013 un mémorandum d'entente sur un partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie. Paraphé à Alger par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, cet accord porte sur toutes les actions de coopération dans le domaine des énergies, notamment conventionnelles et renouvelables ainsi que sur l'industrie énergétique, le transfert de technologies, l'expertise et le management. Le mémorandum d'entente porte aussi sur l'assurance des approvisionnements de l'Europe en énergie et la garantie des parts du marché de l'Algérie au sein de l'UE. La PEV sera au menu des discussions La session du Conseil d'association sera l'occasion pour parapher, le protocole à l'Accord d'association sur la participation de l'Algérie aux programmes de l'UE relatifs à la recherche/développement ouverts aux pays partenaires du voisinage de l'UE. "Cette participation aux programmes communautaires permettra à notre pays de bénéficier de l'expertise et du transfert des connaissances dont disposent les centres d'excellences européens dans différents domaines", a précisé dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La partie algérienne saisira en outre, cette opportunité pour réitérer l'attachement de l'Algérie au "renforcement" des liens de coopération avec l'UE, ses institutions et ses 28 Etats membres en vue de la promotion et du développement d'un partenariat global, diversifié et mutuellement bénéfique. Il s'agit aussi pour les deux parties de "se consulter" et d'"échanger" leurs vues sur les "récents développements" intervenus en Algérie et dans l'UE, ainsi que sur les "mutations" en cours dans la région et des questions d'actualités d'intérêt commun. Les discussions porteront essentiellement sur "la facilitation du déplacement des Algériens dans les Etats membres de l'UE", a-t-on affirmé. La Politique européenne de voisinage (PEV) sera, elle aussi, au menu de la réunion de mardi, a indiqué, par ailleurs, la même source, ajoutant que pour cet aspect, la partie algérienne "développera sa vision par rapport à cette politique". L'Algérie n'a pas encore adhéré à la PEV, lancée en 2003, la jugeant "contraignante" notamment en matière de politique intérieure des pays voulant y souscrire et sur le chapitre de la libre circulation des personnes. Un processus de consultations a été lancé en 2010 pour revisiter la PEV et l'adapter au nouveau contexte régional et aux besoins des partenaires. L'Algérie a participé à ce processus de révision de la PEV où elle a demandé l'inclusion de principes directeurs liés à la souplesse, à la formulation des plans d'action sur la base de la demande et non de l'offre. Le Conseil d'association algéro-européen est la plus haute instance politique mise en place dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre de l'Accord d'association, liant les deux parties depuis 2005. Il se réunit normalement une fois par an pour évaluer les réalisations et les projets en matière de coopération. L'UE est le premier partenaire économique et commercial de l'Algérie avec des échanges éestimés à 18,07 mds de dollars lors du premier trimestre 2014, soit 59,72% de l'ensemble des échanges commerciaux de l'Algérie, selon des chiffres fournis samedi par les Douanes algériennes. Les importations algériennes de l'UE ont atteint près de 7,14 mds usd durant le 1er trimestre 2014, soit 51,60 % des importations globales du pays, alors que les exportations algériennes vers ces pays étaient de 10,93 mds usd, représentant 66,55% des exportations globales du pays, qui sont constituées de plus de 95% d'hydrocarbures et de leurs dérivés. "L'Algérie fera valoir lors de cette session ses attentes en matière des perspectives de la coopération économique avec l'Union européenne", a indiqué à l'APS une source de la délégation algérienne. Les points relatifs au renforcement des investissements et à la poursuite de l'accompagnement européen dans les efforts de diversification de l'économie algérienne seront ainsi évoqués lors de cette réunion qui sera conjointement présidée par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son homologue grec dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a précisé cette source. Les deux parties aborderont aussi les perspectives du développement de la coopération énergétique. L'Algérie et l'UE avaient signé en juillet 2013 un mémorandum d'entente sur un partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie. Paraphé à Alger par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, cet accord porte sur toutes les actions de coopération dans le domaine des énergies, notamment conventionnelles et renouvelables ainsi que sur l'industrie énergétique, le transfert de technologies, l'expertise et le management. Le mémorandum d'entente porte aussi sur l'assurance des approvisionnements de l'Europe en énergie et la garantie des parts du marché de l'Algérie au sein de l'UE. La PEV sera au menu des discussions La session du Conseil d'association sera l'occasion pour parapher, le protocole à l'Accord d'association sur la participation de l'Algérie aux programmes de l'UE relatifs à la recherche/développement ouverts aux pays partenaires du voisinage de l'UE. "Cette participation aux programmes communautaires permettra à notre pays de bénéficier de l'expertise et du transfert des connaissances dont disposent les centres d'excellences européens dans différents domaines", a précisé dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La partie algérienne saisira en outre, cette opportunité pour réitérer l'attachement de l'Algérie au "renforcement" des liens de coopération avec l'UE, ses institutions et ses 28 Etats membres en vue de la promotion et du développement d'un partenariat global, diversifié et mutuellement bénéfique. Il s'agit aussi pour les deux parties de "se consulter" et d'"échanger" leurs vues sur les "récents développements" intervenus en Algérie et dans l'UE, ainsi que sur les "mutations" en cours dans la région et des questions d'actualités d'intérêt commun. Les discussions porteront essentiellement sur "la facilitation du déplacement des Algériens dans les Etats membres de l'UE", a-t-on affirmé. La Politique européenne de voisinage (PEV) sera, elle aussi, au menu de la réunion de mardi, a indiqué, par ailleurs, la même source, ajoutant que pour cet aspect, la partie algérienne "développera sa vision par rapport à cette politique". L'Algérie n'a pas encore adhéré à la PEV, lancée en 2003, la jugeant "contraignante" notamment en matière de politique intérieure des pays voulant y souscrire et sur le chapitre de la libre circulation des personnes. Un processus de consultations a été lancé en 2010 pour revisiter la PEV et l'adapter au nouveau contexte régional et aux besoins des partenaires. L'Algérie a participé à ce processus de révision de la PEV où elle a demandé l'inclusion de principes directeurs liés à la souplesse, à la formulation des plans d'action sur la base de la demande et non de l'offre. Le Conseil d'association algéro-européen est la plus haute instance politique mise en place dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre de l'Accord d'association, liant les deux parties depuis 2005. Il se réunit normalement une fois par an pour évaluer les réalisations et les projets en matière de coopération. L'UE est le premier partenaire économique et commercial de l'Algérie avec des échanges éestimés à 18,07 mds de dollars lors du premier trimestre 2014, soit 59,72% de l'ensemble des échanges commerciaux de l'Algérie, selon des chiffres fournis samedi par les Douanes algériennes. Les importations algériennes de l'UE ont atteint près de 7,14 mds usd durant le 1er trimestre 2014, soit 51,60 % des importations globales du pays, alors que les exportations algériennes vers ces pays étaient de 10,93 mds usd, représentant 66,55% des exportations globales du pays, qui sont constituées de plus de 95% d'hydrocarbures et de leurs dérivés.