Craignant de vivre le remake des diplomates algériens enlevés par le Mujao à Gao au Mali, Alger anticipe sur les évènements. L'ambassade et le consulat d'Algérie à Tripoli sont fermés. Jusqu'à nouvel ordre. Craignant de vivre le remake des diplomates algériens enlevés par le Mujao à Gao au Mali, Alger anticipe sur les évènements. L'ambassade et le consulat d'Algérie à Tripoli sont fermés. Jusqu'à nouvel ordre. La situation sécuritaire se détériore dangereusement en Libye. Les milices armées qui se sont partagées le pays font la loi sur presque l'ensemble du territoire libyen. Ils n'obéissent à aucune autorité, si ce n'est la leur. Attentats contre les représentants de l'Etat, prise d'otages d'officiels libyens et enlèvements de diplomates étrangers sont devenus courant. L'Algérie est-elle visée par ce type d'action des groupes armés ? Y avait-il menace sur nos diplomates établis en Libye ? Instruite par la douloureuse expérience de la prise d'otages de nos diplomates à Gao (Mali), trois sont encore détenus à ce jour, l'Algérie a anticipé sur les évènements. Vendredi dernier, L'Algérie a procédé à la fermeture « à titre préventif et urgent » de son ambassade et son consulat général à Tripoli, a annoncé un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Le texte du MAE précise que « suite à des informations certaines de l'existence d'une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli ». L'Algérie insiste sur « le caractère temporaire de cette mesure dictée par les conditions sécuritaires difficiles». L'évolution de la situation sécuritaire de ce pays frontalier à l'Algérie n'incite guère à l'optimisme. Des combats au quotidien opposent diverses fractions armées, parfois à l'arme lourde, faisant de nombreuses victimes des deux côtés et des civils innocents payent le prix fort des luttes entre les milices rivales. Vendredi, au moins 24 personnes ont été tuées et 146 autres blessées à Benghazi, dans l'Est libyen, dans les affrontements entre un groupe armé loyal à un ex-général à la retraite et des milices islamistes, selon des sources médicales. La situation sécuritaire est très incertaine du fait que des affrontements opposent des groupes armés qui tentent de déloger de leurs positions d'autres groupes armés qui occupent des positions à l'intérieur de la ville. Des unités de l'aviation libyenne loyales à Khalifa Haftar, un général à la retraite, ont bombardé vendredi matin des positions de groupes d'ex-rebelles islamistes à Benghazi, selon l'armée. Le chef d'état-major de l'armée libyenne, Abdessalem Jadallah, a toutefois démenti toute implication de l'armée régulière dans ces affrontements. Dans une déclaration à la télévision nationale, Abdessalem Jadallah a appelé « l'armée et les révolutionnaires à s'opposer à tout groupe qui tente de contrôler Benghazi par la force des armes ». Le gouvernement libyen avait avoué récemment son impuissance à rétablir l'ordre et la loi à travers tout le pays. Le chaos gagne l'ex-Jamahiria libyenne qui sombre dans l'incertitude politique et sécuritaire. L'Algérie à travers la fermeture de son ambassade et de son consulat général à Tripoli qui se veut un acte préventif ne veut pas vivre un remake de l'affaire des otages de Gao. Le 5 avril 2012 à Gao, deuxième ville malienne, sept diplomates algériens sont enlevés par un groupe armé, l'organisation terroriste du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao. Trois otages dont le consul Boualem Sias, ont bouclé, aujourd'hui, leur 800e jour de détention par le Mujao. Dans les trois premiers mois de leur enlèvement, ils étaient sept. L'un d'eux aurait été (décès non confirmé de sources officielles) décapité par les hordes d'Abou Gaâgaâ (ex-chef du Mujao), alors que trois autres ont été relâchés par le même émir. Les trois otages restants sont jours détenus quelque part au Mali ou au Niger par le Mujao. Des négociations avec l'aide de certaines parties sont engagées avec les ravisseurs. Il était même question de leur libération à un certain moment. Il n'en est rien pour l'instant. Ils sont toujours captifs quelque part dans la vaste région du Sahel. Il est toutefois sûr qu'ils se portaient bien. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait, à maintes reprises, déclaré que les trois Algériens se portaient bien et que l'Etat travaillait pour une issue heureuse. La situation sécuritaire se détériore dangereusement en Libye. Les milices armées qui se sont partagées le pays font la loi sur presque l'ensemble du territoire libyen. Ils n'obéissent à aucune autorité, si ce n'est la leur. Attentats contre les représentants de l'Etat, prise d'otages d'officiels libyens et enlèvements de diplomates étrangers sont devenus courant. L'Algérie est-elle visée par ce type d'action des groupes armés ? Y avait-il menace sur nos diplomates établis en Libye ? Instruite par la douloureuse expérience de la prise d'otages de nos diplomates à Gao (Mali), trois sont encore détenus à ce jour, l'Algérie a anticipé sur les évènements. Vendredi dernier, L'Algérie a procédé à la fermeture « à titre préventif et urgent » de son ambassade et son consulat général à Tripoli, a annoncé un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Le texte du MAE précise que « suite à des informations certaines de l'existence d'une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli ». L'Algérie insiste sur « le caractère temporaire de cette mesure dictée par les conditions sécuritaires difficiles». L'évolution de la situation sécuritaire de ce pays frontalier à l'Algérie n'incite guère à l'optimisme. Des combats au quotidien opposent diverses fractions armées, parfois à l'arme lourde, faisant de nombreuses victimes des deux côtés et des civils innocents payent le prix fort des luttes entre les milices rivales. Vendredi, au moins 24 personnes ont été tuées et 146 autres blessées à Benghazi, dans l'Est libyen, dans les affrontements entre un groupe armé loyal à un ex-général à la retraite et des milices islamistes, selon des sources médicales. La situation sécuritaire est très incertaine du fait que des affrontements opposent des groupes armés qui tentent de déloger de leurs positions d'autres groupes armés qui occupent des positions à l'intérieur de la ville. Des unités de l'aviation libyenne loyales à Khalifa Haftar, un général à la retraite, ont bombardé vendredi matin des positions de groupes d'ex-rebelles islamistes à Benghazi, selon l'armée. Le chef d'état-major de l'armée libyenne, Abdessalem Jadallah, a toutefois démenti toute implication de l'armée régulière dans ces affrontements. Dans une déclaration à la télévision nationale, Abdessalem Jadallah a appelé « l'armée et les révolutionnaires à s'opposer à tout groupe qui tente de contrôler Benghazi par la force des armes ». Le gouvernement libyen avait avoué récemment son impuissance à rétablir l'ordre et la loi à travers tout le pays. Le chaos gagne l'ex-Jamahiria libyenne qui sombre dans l'incertitude politique et sécuritaire. L'Algérie à travers la fermeture de son ambassade et de son consulat général à Tripoli qui se veut un acte préventif ne veut pas vivre un remake de l'affaire des otages de Gao. Le 5 avril 2012 à Gao, deuxième ville malienne, sept diplomates algériens sont enlevés par un groupe armé, l'organisation terroriste du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao. Trois otages dont le consul Boualem Sias, ont bouclé, aujourd'hui, leur 800e jour de détention par le Mujao. Dans les trois premiers mois de leur enlèvement, ils étaient sept. L'un d'eux aurait été (décès non confirmé de sources officielles) décapité par les hordes d'Abou Gaâgaâ (ex-chef du Mujao), alors que trois autres ont été relâchés par le même émir. Les trois otages restants sont jours détenus quelque part au Mali ou au Niger par le Mujao. Des négociations avec l'aide de certaines parties sont engagées avec les ravisseurs. Il était même question de leur libération à un certain moment. Il n'en est rien pour l'instant. Ils sont toujours captifs quelque part dans la vaste région du Sahel. Il est toutefois sûr qu'ils se portaient bien. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait, à maintes reprises, déclaré que les trois Algériens se portaient bien et que l'Etat travaillait pour une issue heureuse.