Le gouvernement est-il aussi impuissant à trouver une solution à la situation sécuritaire en Ghardaïa ? Certaines sources parlent de « caïds locaux, sans foi, ni loi » qui font régner leur « propre loi ». Le gouvernement est-il aussi impuissant à trouver une solution à la situation sécuritaire en Ghardaïa ? Certaines sources parlent de « caïds locaux, sans foi, ni loi » qui font régner leur « propre loi ». Abdelmalek Sellal, reconduit Premier ministre, s'est engagé lors de la campagne électorale de le présidentielle du 17 avril dernier à « retourner » à Ghardaïa et à y « rester le temps qu'il faut pour ramener la paix et la sérénité dans cette région sensible du pays ». Il tarde à tenir sa promesse et entre-temps, la situation sécuritaire se dégrade. Les derniers évènements le confirment. Des jeunes remontés, pour on ne sait quelles raisons, des forces de l'ordre en face pour prévenir des escarmouches entre les deux communautés qui se font la guerre depuis un certain temps et des échauffourées qui éclatent suite à une étincelle qui a mis le feu aux poudres. Le scénario est devenu classique. Il se répète de façon récurrente. Des dégâts matériels et des victimes sont à déplorer. Ce scénario s'est déroulé également samedi dernier, mais ce samedi, les affrontements ont opposé les forces de l'ordre aux jeunes dans le quartier Theniet-El-Makhzen Une quinzaine de policiers, dont deux officiers, ont été blessés lors de ces affrontements dans le quartier de Theniet-El-Makhzen, à Ghardaïa, a rapporté l'agence officielle, APS, citant des sources hospitalières. L'APS précise que des mobiliers urbains ainsi que des biens privés ont été saccagés, notamment les façades des hôtels situés dans ce quartier. Selon l'agence officielle les échauffourées, ayant éclaté en fin de matinée entre groupes de jeunes et forces de l'ordre, se poursuivaient en début de soirée (samedi). Quelle est la raison de la colère des jeunes du quartier de Theniet-El-Makhzen qui ont voulu s'en prendre aux habitants du ksar de Melika, habités essentiellement par des Mozabites. Selon l'APS, les heurts ont éclaté dans la rue principale de ce quartier populaire où des centaines de jeunes ont érigé des barricades à l'aide de pneus enflammés et ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre, ces derniers ayant fait usage de gaz lacrymogène pour disperser une « foule excitée prête à causer des dégâts » au ksar de Melika, où des jeunes ont « grièvement blessé des passants », d'après la même source. Les forces de l'ordre se sont interposées entre les deux belligérants, repoussant les assaillants venus de Theniet-El-Makhzen. « Faute de n'avoir pu accéder au ksar de Melika, bouclé par un impressionnant dispositif de sécurité, les jeunes de ce quartier, opposés à ceux du quartier de Theniet-El-Makhzen, s'en sont pris aux forces de police qui se sont interposées entre les deux groupes et ont tenté de les disperser », souligne l'APS. Il est à signaler que ces échauffourées entre Arabes et Mozabites interviennent après quelques jours d'accalmie grâce au déploiement d'un impressionnant dispositif sécuritaire. L'aggravation de la situation sécuritaire a fait réagir, une nouvelle fois, les représentants de la société mozabite à Alger. Sit-in et mouvement de protestation pacifique sont organisés dans la capitale par la communauté mozabite. Elle dénonce la situation sécuritaire chaotique qui règne actuellement dans la vallée du M'zab et relève l'absence, quasi totale, de sécurité dans la ville de Ghardaïa et dans d'autres communes et daïras de la vallée du M'Zab. Elle met en avant le fait que de nombreux habitants subissent une violence quotidienne de la part de bandes de criminels qui font la loi dans la vallée. De ce fait, elle interpelle les plus hautes autorités du pays sur ce qui se passe actuellement dans cette wilaya, secouée par un conflit intercommunautaire qui persiste depuis plusieurs mois et presse les représentants de l'Etat de faire « régner l'ordre républicain, assurer la sécurité des populations locales et imposer le respect de la loi ». Pour cette communauté, les graves évènements, qui ont eu pour théâtre Ghardaïa, « révèlent l'incapacité de l'Etat à garantir la sécurité et la protection des citoyens, pourtant consacrée par la Constitution ». Durant la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril dernier, Abdelmalek Sellal, alors directeur de campagne électorale du président-candidat avait promis que son « premier déplacement à l'intérieur serait la ville de Ghardaïa et qu'il y resterait jusqu'à ce qu'une solution définitive soit trouvée à ce désordre » qui menace toute une région. Reconduit à son poste de Premier ministre par Abdelaziz Bouteflika, le président élu, Abdelmalek Sellal tarde à tenir son engagement pour ramener l'ordre et la sécurité dans une ville qui est, selon certaines sources, l'otage d'un réseau mafieux. Des « caïds » locaux sans foi ni loi, sèment les germes de la division entre les différentes communautés de la région. Un colonel de l'ANP à la retraite, Aïssa Bazine, interpelle le Abdelmalek Sellal sur la dégradation inquiétante de la situation sécuritaire dans la wilaya de Ghardaïa. Dans sa lettre cet officier retraité fait un état des lieux et met en avant l'insécurité qui touche certaines zones où les habitants n'arrivent plus à circuler librement ou vaquer à leurs affaires quotidiennes sans courir de risques pour leur intégrité physique et morale. Ce que vit cette population est, selon lui, « inqualifiable». Le colonel à la retraite demande ainsi au Premier ministre de prendre des « mesures urgentes et appropriées pour faire régner l'ordre républicain sur l'ensemble du territoire de cette wilaya et permettre aux populations d'origines et d'horizons divers de vivre en paix et en sécurité ». Abdelmalek Sellal, reconduit Premier ministre, s'est engagé lors de la campagne électorale de le présidentielle du 17 avril dernier à « retourner » à Ghardaïa et à y « rester le temps qu'il faut pour ramener la paix et la sérénité dans cette région sensible du pays ». Il tarde à tenir sa promesse et entre-temps, la situation sécuritaire se dégrade. Les derniers évènements le confirment. Des jeunes remontés, pour on ne sait quelles raisons, des forces de l'ordre en face pour prévenir des escarmouches entre les deux communautés qui se font la guerre depuis un certain temps et des échauffourées qui éclatent suite à une étincelle qui a mis le feu aux poudres. Le scénario est devenu classique. Il se répète de façon récurrente. Des dégâts matériels et des victimes sont à déplorer. Ce scénario s'est déroulé également samedi dernier, mais ce samedi, les affrontements ont opposé les forces de l'ordre aux jeunes dans le quartier Theniet-El-Makhzen Une quinzaine de policiers, dont deux officiers, ont été blessés lors de ces affrontements dans le quartier de Theniet-El-Makhzen, à Ghardaïa, a rapporté l'agence officielle, APS, citant des sources hospitalières. L'APS précise que des mobiliers urbains ainsi que des biens privés ont été saccagés, notamment les façades des hôtels situés dans ce quartier. Selon l'agence officielle les échauffourées, ayant éclaté en fin de matinée entre groupes de jeunes et forces de l'ordre, se poursuivaient en début de soirée (samedi). Quelle est la raison de la colère des jeunes du quartier de Theniet-El-Makhzen qui ont voulu s'en prendre aux habitants du ksar de Melika, habités essentiellement par des Mozabites. Selon l'APS, les heurts ont éclaté dans la rue principale de ce quartier populaire où des centaines de jeunes ont érigé des barricades à l'aide de pneus enflammés et ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre, ces derniers ayant fait usage de gaz lacrymogène pour disperser une « foule excitée prête à causer des dégâts » au ksar de Melika, où des jeunes ont « grièvement blessé des passants », d'après la même source. Les forces de l'ordre se sont interposées entre les deux belligérants, repoussant les assaillants venus de Theniet-El-Makhzen. « Faute de n'avoir pu accéder au ksar de Melika, bouclé par un impressionnant dispositif de sécurité, les jeunes de ce quartier, opposés à ceux du quartier de Theniet-El-Makhzen, s'en sont pris aux forces de police qui se sont interposées entre les deux groupes et ont tenté de les disperser », souligne l'APS. Il est à signaler que ces échauffourées entre Arabes et Mozabites interviennent après quelques jours d'accalmie grâce au déploiement d'un impressionnant dispositif sécuritaire. L'aggravation de la situation sécuritaire a fait réagir, une nouvelle fois, les représentants de la société mozabite à Alger. Sit-in et mouvement de protestation pacifique sont organisés dans la capitale par la communauté mozabite. Elle dénonce la situation sécuritaire chaotique qui règne actuellement dans la vallée du M'zab et relève l'absence, quasi totale, de sécurité dans la ville de Ghardaïa et dans d'autres communes et daïras de la vallée du M'Zab. Elle met en avant le fait que de nombreux habitants subissent une violence quotidienne de la part de bandes de criminels qui font la loi dans la vallée. De ce fait, elle interpelle les plus hautes autorités du pays sur ce qui se passe actuellement dans cette wilaya, secouée par un conflit intercommunautaire qui persiste depuis plusieurs mois et presse les représentants de l'Etat de faire « régner l'ordre républicain, assurer la sécurité des populations locales et imposer le respect de la loi ». Pour cette communauté, les graves évènements, qui ont eu pour théâtre Ghardaïa, « révèlent l'incapacité de l'Etat à garantir la sécurité et la protection des citoyens, pourtant consacrée par la Constitution ». Durant la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril dernier, Abdelmalek Sellal, alors directeur de campagne électorale du président-candidat avait promis que son « premier déplacement à l'intérieur serait la ville de Ghardaïa et qu'il y resterait jusqu'à ce qu'une solution définitive soit trouvée à ce désordre » qui menace toute une région. Reconduit à son poste de Premier ministre par Abdelaziz Bouteflika, le président élu, Abdelmalek Sellal tarde à tenir son engagement pour ramener l'ordre et la sécurité dans une ville qui est, selon certaines sources, l'otage d'un réseau mafieux. Des « caïds » locaux sans foi ni loi, sèment les germes de la division entre les différentes communautés de la région. Un colonel de l'ANP à la retraite, Aïssa Bazine, interpelle le Abdelmalek Sellal sur la dégradation inquiétante de la situation sécuritaire dans la wilaya de Ghardaïa. Dans sa lettre cet officier retraité fait un état des lieux et met en avant l'insécurité qui touche certaines zones où les habitants n'arrivent plus à circuler librement ou vaquer à leurs affaires quotidiennes sans courir de risques pour leur intégrité physique et morale. Ce que vit cette population est, selon lui, « inqualifiable». Le colonel à la retraite demande ainsi au Premier ministre de prendre des « mesures urgentes et appropriées pour faire régner l'ordre républicain sur l'ensemble du territoire de cette wilaya et permettre aux populations d'origines et d'horizons divers de vivre en paix et en sécurité ».