Le procès du journaliste marocain Ali Anouzla, directeur du journal électronique Lakome (version arabophone) qui devait reprendre mardi pour une sixième audience a été reporté sine die, a appris l'APS auprès du "Comité national pour la liberté d'Ali Anouzla". Le procès du journaliste marocain Ali Anouzla, directeur du journal électronique Lakome (version arabophone) qui devait reprendre mardi pour une sixième audience a été reporté sine die, a appris l'APS auprès du "Comité national pour la liberté d'Ali Anouzla". Arrêté en septembre 2013, le journaliste est poursuivi depuis le 25 octobre 2013, en état de liberté provisoire, pour "assistance à des criminels ayant commis des actes de terrorisme", " fourniture de moyens pour la commission d'actes terroristes" et "apologie de crimes terroristes". Il devait comparaître mardi pour une sixième audience devant par le juge d'instruction chargé des affaires de terrorisme près l'annexe de la cour d'appel à Salé (ville jumelle de Rabat). Selon le comité qui avait prévu l'organisation d'un sit-in de soutien devant la cour d'appel, ce "report surprise" a été motivé par l'absence du juge d'instruction qui se trouve actuellement "en mission". Le report de l'audience coïncide avec une large mobilisation nationale et internationale en faveur de l'abandon des charges retenues contre le journaliste, relève-t-on. Lundi, le Washington Post, l'un des plus grands journaux du monde a consacré un éditorial en faveur d'Ali Anouzla considérant son affaire comme un problème de liberté d'expression au Maroc. Le journaliste avait été arrêté le 17 septembre dernier, après la diffusion par son site d'une vidéo attribuée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui appelle au djihad et fustige la monarchie marocaine rappelle-t-on. A la suite de son arrestation, un comité national de solidarité, composé de militants des droits de l'homme, des journalistes, d'avocats et de membres de la société civile a été constitué pour demander sa libération et l'abandon des charges retenues contre lui, organisant notamment plusieurs sit-in de protestation. A l'international, plusieurs ONG dont Reporters Sans Frontières (RSF), Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International réclament la fin des poursuites contre lui. Lakome est un site indépendant qui est publié en versions arabe et française. Il fonctionne avec une équipe réduite se concentrant sur l'actualité politique marocaine. En février dernier, Ali Anouzla avait déclaré à la presse avoir demandé la réouverture de son site d'informations et assuré être prêt à en ouvrir un nouveau en l'absence de réponse du parquet auquel il avait écrit en janvier. Arrêté en septembre 2013, le journaliste est poursuivi depuis le 25 octobre 2013, en état de liberté provisoire, pour "assistance à des criminels ayant commis des actes de terrorisme", " fourniture de moyens pour la commission d'actes terroristes" et "apologie de crimes terroristes". Il devait comparaître mardi pour une sixième audience devant par le juge d'instruction chargé des affaires de terrorisme près l'annexe de la cour d'appel à Salé (ville jumelle de Rabat). Selon le comité qui avait prévu l'organisation d'un sit-in de soutien devant la cour d'appel, ce "report surprise" a été motivé par l'absence du juge d'instruction qui se trouve actuellement "en mission". Le report de l'audience coïncide avec une large mobilisation nationale et internationale en faveur de l'abandon des charges retenues contre le journaliste, relève-t-on. Lundi, le Washington Post, l'un des plus grands journaux du monde a consacré un éditorial en faveur d'Ali Anouzla considérant son affaire comme un problème de liberté d'expression au Maroc. Le journaliste avait été arrêté le 17 septembre dernier, après la diffusion par son site d'une vidéo attribuée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui appelle au djihad et fustige la monarchie marocaine rappelle-t-on. A la suite de son arrestation, un comité national de solidarité, composé de militants des droits de l'homme, des journalistes, d'avocats et de membres de la société civile a été constitué pour demander sa libération et l'abandon des charges retenues contre lui, organisant notamment plusieurs sit-in de protestation. A l'international, plusieurs ONG dont Reporters Sans Frontières (RSF), Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International réclament la fin des poursuites contre lui. Lakome est un site indépendant qui est publié en versions arabe et française. Il fonctionne avec une équipe réduite se concentrant sur l'actualité politique marocaine. En février dernier, Ali Anouzla avait déclaré à la presse avoir demandé la réouverture de son site d'informations et assuré être prêt à en ouvrir un nouveau en l'absence de réponse du parquet auquel il avait écrit en janvier.