Les pays du MNA se sont séparés, jeudi, après l'adoption de la "Déclaration d'Alger"». Un texte généreux qui dénonce la mondialisation qui laisse sur le bord de la route de nombreux pays, les moins nantis de la planète. Ils dénoncent le recours unilatéral du recours à la force. Les pays du MNA se sont séparés, jeudi, après l'adoption de la "Déclaration d'Alger"». Un texte généreux qui dénonce la mondialisation qui laisse sur le bord de la route de nombreux pays, les moins nantis de la planète. Ils dénoncent le recours unilatéral du recours à la force. De nombreux pays du tiers-monde sont en butte aux effets pervers d'une présence militaire étrangère sur leur sol. Ils appellent par ailleurs à une lutte implacable contre le terrorisme et le crime transfrontalier. Les non-alignés réunis à Alger, durant deux jours (mercredi et jeudi, à l'occasion de la tenue 17ème Conférence ministérielle du Mouvement des pays non-alignés, ont plaidé pour un monde plus juste et plus égalitaire dans le développement économique et social. La mondialisation a fait ressentir ses effets néfastes à travers tous les Etats, particulièrement ceux du tiers-monde, pays regroupés au sein du Mouvement des non-alignés. Cette conférence de deux jours, qui a été sanctionnée par la déclaration d'Alger, a vu la participation de plus de 60 ministres des Affaires étrangères. Les travaux de ces assises se sont achevés jeudi au Palais des Nations par l'adoption de la Déclaration d'Alger. L'Algérie qui présidé ces travaux a souhaité que la mondialisation soit équilibrée dans son articulation et ses effets, à l'abri des tentations hégémoniques ou des réflexes réducteurs. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une allocution, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika n'a pas manqué de souligner que la mondialisation «a rejeté dans la marge les plus faibles et les plus démunis (à) accentuant leur désarroi», appelant à ce titre à l'avènement d'une gouvernance mondiale afin de permettre aux pays en développement de prendre part au processus de prise de décision. «La mondialisation a certes conduit à une formidable explosion des forces de production, mais elle a également ouvert la voie à la spéculation et à l'économie virtuelle», a souligné le Premier ministre. De son côté, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a déclaré que le Mouvement des nonalignés est appelé à poursuivre ses efforts pour faire en sorte que «la mondialisation soit équilibrée dans son articulation et ses effets, à l'abri des tentations hégémoniques ou des réflexes réducteurs». Il a estimé que «la globalisation ne saurait être vécue, dès lors, comme une source de bienfaits substantiels pour les seuls pays industrialisés (à) et comme une autre fatalité de l'histoire pour les pays en développement», critiquant dans ce contexte, vertement les politiques d'ajustements structurels imposés de l'extérieur au pays en développement qui ont produits des «fruits amers» dans les Etats soumis au «régime» strict des conditionnalités du Fonds monétaire international (FMI). Le président bolivien, Evo Morales, qui préside le groupe 77, a de son côté appelé à la réduction de l'écart entre les riches et les pauvres, soulignant qu'une coopération entre le G77 et le Mouvement des pays non-alignés est à même d'améliorer les conditions socioéconomique des populations. Le président bolivien dont le pays accueillera la mi-juin le prochain sommet du G77 a dénoncé les tentatives visant à empêcher les pays en développement d'exercer leur souveraineté sur leurs richesses, citant le cas du Venezuela. Ce dernier, dira-t-il, est sanctionné pour sa politique de patriotisme économique. Pour ce qui est de la Déclaration d'Alger, adopté à l'issue des travaux de la Conférence ministérielle, les non-alignés ont mis l'accent sur la nécessité de consolider la solidarité entre les pays du MNA en vue de développer les projets de développement durable dans ces pays et lutter contre le fléau du terrorisme et le crime transfrontalier. L'escalade du terrorisme et le recours unilatéral à la force constituent les principaux défis auxquels le MNA est confronté, lui qui a été fondé sur les principes de la consécration du respect de la souveraineté des Etats, leur indépendance politique et leur intégrité territoriale, estiment les participants. L'accent a mis également sur la nécessité de relever les défis économiques et de développement afin d'assurer un monde meilleur pour les peuples de ces pays. La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a plaidé se son côté pour «plus d'unité et de solidarité» au sein du Mouvement des non-alignés (MNA) «pour qu'il puisse faire face aux nouveaux défis qui s'imposent à lui». Pour Mme Zuma, «le MNA est une importante organisation, en particulier pour les pays du Sud et africains et bien qu'il a été créé à l'époque de la décolonisation, maintenant nous devons faire face à de nouveaux défis qui requièrent de notre part plus d'unité et de solidarité». Il est à rappeler que la 17e réunion ministérielle du MNA, est le prélude à la réunion du sommet du Mouvement prévu en 2015 à Caracas (Venezuela) De nombreux pays du tiers-monde sont en butte aux effets pervers d'une présence militaire étrangère sur leur sol. Ils appellent par ailleurs à une lutte implacable contre le terrorisme et le crime transfrontalier. Les non-alignés réunis à Alger, durant deux jours (mercredi et jeudi, à l'occasion de la tenue 17ème Conférence ministérielle du Mouvement des pays non-alignés, ont plaidé pour un monde plus juste et plus égalitaire dans le développement économique et social. La mondialisation a fait ressentir ses effets néfastes à travers tous les Etats, particulièrement ceux du tiers-monde, pays regroupés au sein du Mouvement des non-alignés. Cette conférence de deux jours, qui a été sanctionnée par la déclaration d'Alger, a vu la participation de plus de 60 ministres des Affaires étrangères. Les travaux de ces assises se sont achevés jeudi au Palais des Nations par l'adoption de la Déclaration d'Alger. L'Algérie qui présidé ces travaux a souhaité que la mondialisation soit équilibrée dans son articulation et ses effets, à l'abri des tentations hégémoniques ou des réflexes réducteurs. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une allocution, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika n'a pas manqué de souligner que la mondialisation «a rejeté dans la marge les plus faibles et les plus démunis (à) accentuant leur désarroi», appelant à ce titre à l'avènement d'une gouvernance mondiale afin de permettre aux pays en développement de prendre part au processus de prise de décision. «La mondialisation a certes conduit à une formidable explosion des forces de production, mais elle a également ouvert la voie à la spéculation et à l'économie virtuelle», a souligné le Premier ministre. De son côté, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a déclaré que le Mouvement des nonalignés est appelé à poursuivre ses efforts pour faire en sorte que «la mondialisation soit équilibrée dans son articulation et ses effets, à l'abri des tentations hégémoniques ou des réflexes réducteurs». Il a estimé que «la globalisation ne saurait être vécue, dès lors, comme une source de bienfaits substantiels pour les seuls pays industrialisés (à) et comme une autre fatalité de l'histoire pour les pays en développement», critiquant dans ce contexte, vertement les politiques d'ajustements structurels imposés de l'extérieur au pays en développement qui ont produits des «fruits amers» dans les Etats soumis au «régime» strict des conditionnalités du Fonds monétaire international (FMI). Le président bolivien, Evo Morales, qui préside le groupe 77, a de son côté appelé à la réduction de l'écart entre les riches et les pauvres, soulignant qu'une coopération entre le G77 et le Mouvement des pays non-alignés est à même d'améliorer les conditions socioéconomique des populations. Le président bolivien dont le pays accueillera la mi-juin le prochain sommet du G77 a dénoncé les tentatives visant à empêcher les pays en développement d'exercer leur souveraineté sur leurs richesses, citant le cas du Venezuela. Ce dernier, dira-t-il, est sanctionné pour sa politique de patriotisme économique. Pour ce qui est de la Déclaration d'Alger, adopté à l'issue des travaux de la Conférence ministérielle, les non-alignés ont mis l'accent sur la nécessité de consolider la solidarité entre les pays du MNA en vue de développer les projets de développement durable dans ces pays et lutter contre le fléau du terrorisme et le crime transfrontalier. L'escalade du terrorisme et le recours unilatéral à la force constituent les principaux défis auxquels le MNA est confronté, lui qui a été fondé sur les principes de la consécration du respect de la souveraineté des Etats, leur indépendance politique et leur intégrité territoriale, estiment les participants. L'accent a mis également sur la nécessité de relever les défis économiques et de développement afin d'assurer un monde meilleur pour les peuples de ces pays. La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a plaidé se son côté pour «plus d'unité et de solidarité» au sein du Mouvement des non-alignés (MNA) «pour qu'il puisse faire face aux nouveaux défis qui s'imposent à lui». Pour Mme Zuma, «le MNA est une importante organisation, en particulier pour les pays du Sud et africains et bien qu'il a été créé à l'époque de la décolonisation, maintenant nous devons faire face à de nouveaux défis qui requièrent de notre part plus d'unité et de solidarité». Il est à rappeler que la 17e réunion ministérielle du MNA, est le prélude à la réunion du sommet du Mouvement prévu en 2015 à Caracas (Venezuela)