C'est aujourd'hui que s'ouvrent au Palais des Nations les assises nationales de la Santé. Des responsables du département de la Santé ont fait un diagnostic et préconisent des remèdes aux maux de ce secteur C'est aujourd'hui que s'ouvrent au Palais des Nations les assises nationales de la Santé. Des responsables du département de la Santé ont fait un diagnostic et préconisent des remèdes aux maux de ce secteur Pour Salim Belkessam, une nouvelle loi sur la santé s'impose Le responsable de la communication au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Salim Belkessam a estimé qu'une nouvelle loi régissant le secteur était nécessaire précisant que le texte en vigueur, loi 85-05 qui date de plus de 25 ans ne correspondait plus aux exigences de l'heure. Une nouvelle loi régissant le secteur de la santé s'impose au regard des mutations socio-économiques que connaît la société algérienne, le texte en vigueur actuellement ne correspond plus aux exigences induites de ces mutations, a affirmé le responsable. Un nouveau texte s'impose pour prendre en charge les aspects liés aux changements démographiques et pandémiques survenus dans la société algérienne et à l'apparition de nouvelles formes de maladies chroniques, a soutenu M. Belkessam. Les assisses nationales sur la santé prévues les 16 et17 juin en cours au Palais des Nations (Club des Pins-Alger) porteront sur plusieurs thèmes plancheront également sur la révision du cadre juridique du secteur de la santé sur les plans financier et organisationnel. Selon lui, les différentes opérations d'inspection effectuées depuis septembre 2013 par les services du ministère de la Santé dans nombre d'établissements hospitaliers relevant du secteur ont fait ressortir deux problèmes majeurs à l'origine des dysfonctionnements de ce dernier. Il explique qu'au volet organisationnel, l'expérience a prouvé que l'actuelle organisation du secteur ne facilite pas la mise en place de nouveaux programmes sanitaires, notamment en l'absence d'une planification. La nouvelle loi sur la santé devrait prévoir une réhabilitation de la planification élaborée en fonction de la nouvelle carte sanitaire de manière à permettre une gestion des ressources et mettre en place des réseaux de soin sur les plans local et national. Cette nouvelle répartition devant intervenir dans le cadre de la prochaine loi sur la santé, devrait permettre une meilleure coordination entre les secteurs public et privé en vue de garantir une couverture sanitaire globale dans toutes les régions du pays, a-t-il encore soutenu. Il sera question de recourir à de nouvelles sources de financement des activités du secteur public. La nouvelle politique qui viendra se substituer à celle appliquée depuis 1974, ciblera le maintien de la gratuité des soins, la protection des catégories démunies et la mise en place de nouveaux mécanismes selon des critères internationales, préconise le responsable pour qui une telle démarche permettra de garantir des soins adaptés selon le système du tiers payant aussi bien dans le secteur public que privé. Cette nouvelle organisation sera notamment centrée, d'après lui sur la qualité du diagnostic, la prise en charge et le suivi du dossier médical du patient et le financement des établissements hospitaliers publics en fonction de leurs activités et des résultats réalisés Un conseil de déontologie pour chaque spécialité, préconise le Dr Bekat Berkani Le président du conseil de déontologie de la médecine Dr Mohamed Bekat Berkani a préconisé la mise en place d'un conseil de déontologie pour chaque spécialité médicale et paramédicale. Les dispositions de la loi sur la santé 85- 05 sur les activités de ce conseil, "ne correspondent pas aux exigences de l'heure ni aux mutations que connaît la société", a estimé le Dr Bekat qui s'exprimait à la veille des assises nationales de la santé prévues les 16, 17 et 18 juin 2014, préconisant la création d'une instance de déontologie pour chaque spécialité médicale et paramédicale. Selon lui, l'actuel conseil de déontologie qui couvre toutes les spécialités médicales, englobe également la pharmacie et la chirurgie dentaire, qui sont des spécialités dont les activités sont différentes, et ne peut, par conséquent, plus continuer ainsi. Le développement des sciences au niveau mondial en général et les mutations de la société algérienne en particulier, impliquent la séparation des conseils de déontologie de la médecine, de la pharmacie et de la chirurgie dentaire, a-t-il expliqué ajoutant que la création d'autres conseils à l'instar du conseil de déontologie des sages-femmes, des biologistes et des psychologues favorisera le bon accomplissement des missions de telles instances. Pour lui, ces conseils doivent etre dotés de cadres juridiques au titre de la nouvelle loi sur la santé afin qu'ils puissent contribuer efficacement à la promotion du secteur de la santé. Les efforts déployés pour combler le déficit en effectif sont "insuffisants" Le directeur des ressources humaines au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, Hadj Bencherik a indiqué qu'en dépit des efforts déployés pour combler le déficit en ressources humaines dans le secteur de la santé, la demande sur le personnel médical et paramédical ne cesse de croître d'année en année. Même si le ministère a réussi à répondre à 80% des besoins des citoyens en médecins spécialistes notamment dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux, il reste toujours un manque à combler dans ces régions notamment dans certaines spécialités à l'instar de la gynécologie obstétrique, de l'anesthésie, de la réanimation et de l'imagerie médicale, outre le personnel paramédical et les gestionnaires, a soutenu le responsable. Il a déploré l'absence d'une stratégie de formation et le manque de coordination entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en vue de déterminer les besoins du secteur de la Santé et répondre aux besoins des citoyens. Ce secteur emploie près de 50.000 médecins dont 20.000 praticiens généralistes (6.000 exerçant au niveau des hôpitaux) et 6.000 spécialistes dont plus de 5.000 relevant du secteur privé. 25 ministres se sont succédé à la tête de ce département ministériel depuis l'indépendance, dont 60% sont des médecins (16 ministres). Pour Salim Belkessam, une nouvelle loi sur la santé s'impose Le responsable de la communication au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Salim Belkessam a estimé qu'une nouvelle loi régissant le secteur était nécessaire précisant que le texte en vigueur, loi 85-05 qui date de plus de 25 ans ne correspondait plus aux exigences de l'heure. Une nouvelle loi régissant le secteur de la santé s'impose au regard des mutations socio-économiques que connaît la société algérienne, le texte en vigueur actuellement ne correspond plus aux exigences induites de ces mutations, a affirmé le responsable. Un nouveau texte s'impose pour prendre en charge les aspects liés aux changements démographiques et pandémiques survenus dans la société algérienne et à l'apparition de nouvelles formes de maladies chroniques, a soutenu M. Belkessam. Les assisses nationales sur la santé prévues les 16 et17 juin en cours au Palais des Nations (Club des Pins-Alger) porteront sur plusieurs thèmes plancheront également sur la révision du cadre juridique du secteur de la santé sur les plans financier et organisationnel. Selon lui, les différentes opérations d'inspection effectuées depuis septembre 2013 par les services du ministère de la Santé dans nombre d'établissements hospitaliers relevant du secteur ont fait ressortir deux problèmes majeurs à l'origine des dysfonctionnements de ce dernier. Il explique qu'au volet organisationnel, l'expérience a prouvé que l'actuelle organisation du secteur ne facilite pas la mise en place de nouveaux programmes sanitaires, notamment en l'absence d'une planification. La nouvelle loi sur la santé devrait prévoir une réhabilitation de la planification élaborée en fonction de la nouvelle carte sanitaire de manière à permettre une gestion des ressources et mettre en place des réseaux de soin sur les plans local et national. Cette nouvelle répartition devant intervenir dans le cadre de la prochaine loi sur la santé, devrait permettre une meilleure coordination entre les secteurs public et privé en vue de garantir une couverture sanitaire globale dans toutes les régions du pays, a-t-il encore soutenu. Il sera question de recourir à de nouvelles sources de financement des activités du secteur public. La nouvelle politique qui viendra se substituer à celle appliquée depuis 1974, ciblera le maintien de la gratuité des soins, la protection des catégories démunies et la mise en place de nouveaux mécanismes selon des critères internationales, préconise le responsable pour qui une telle démarche permettra de garantir des soins adaptés selon le système du tiers payant aussi bien dans le secteur public que privé. Cette nouvelle organisation sera notamment centrée, d'après lui sur la qualité du diagnostic, la prise en charge et le suivi du dossier médical du patient et le financement des établissements hospitaliers publics en fonction de leurs activités et des résultats réalisés Un conseil de déontologie pour chaque spécialité, préconise le Dr Bekat Berkani Le président du conseil de déontologie de la médecine Dr Mohamed Bekat Berkani a préconisé la mise en place d'un conseil de déontologie pour chaque spécialité médicale et paramédicale. Les dispositions de la loi sur la santé 85- 05 sur les activités de ce conseil, "ne correspondent pas aux exigences de l'heure ni aux mutations que connaît la société", a estimé le Dr Bekat qui s'exprimait à la veille des assises nationales de la santé prévues les 16, 17 et 18 juin 2014, préconisant la création d'une instance de déontologie pour chaque spécialité médicale et paramédicale. Selon lui, l'actuel conseil de déontologie qui couvre toutes les spécialités médicales, englobe également la pharmacie et la chirurgie dentaire, qui sont des spécialités dont les activités sont différentes, et ne peut, par conséquent, plus continuer ainsi. Le développement des sciences au niveau mondial en général et les mutations de la société algérienne en particulier, impliquent la séparation des conseils de déontologie de la médecine, de la pharmacie et de la chirurgie dentaire, a-t-il expliqué ajoutant que la création d'autres conseils à l'instar du conseil de déontologie des sages-femmes, des biologistes et des psychologues favorisera le bon accomplissement des missions de telles instances. Pour lui, ces conseils doivent etre dotés de cadres juridiques au titre de la nouvelle loi sur la santé afin qu'ils puissent contribuer efficacement à la promotion du secteur de la santé. Les efforts déployés pour combler le déficit en effectif sont "insuffisants" Le directeur des ressources humaines au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, Hadj Bencherik a indiqué qu'en dépit des efforts déployés pour combler le déficit en ressources humaines dans le secteur de la santé, la demande sur le personnel médical et paramédical ne cesse de croître d'année en année. Même si le ministère a réussi à répondre à 80% des besoins des citoyens en médecins spécialistes notamment dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux, il reste toujours un manque à combler dans ces régions notamment dans certaines spécialités à l'instar de la gynécologie obstétrique, de l'anesthésie, de la réanimation et de l'imagerie médicale, outre le personnel paramédical et les gestionnaires, a soutenu le responsable. Il a déploré l'absence d'une stratégie de formation et le manque de coordination entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en vue de déterminer les besoins du secteur de la Santé et répondre aux besoins des citoyens. Ce secteur emploie près de 50.000 médecins dont 20.000 praticiens généralistes (6.000 exerçant au niveau des hôpitaux) et 6.000 spécialistes dont plus de 5.000 relevant du secteur privé. 25 ministres se sont succédé à la tête de ce département ministériel depuis l'indépendance, dont 60% sont des médecins (16 ministres).