Le projet d'installer le poste de grand mufti de la République traîne encore. Sa nomination nécessiterait un consensus autour duquel il y aura le feu vert des autorités. Le projet d'installer le poste de grand mufti de la République traîne encore. Sa nomination nécessiterait un consensus autour duquel il y aura le feu vert des autorités. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a bien signifié récemment, qu'en l'absence d'une "personnalité consensuelle, la question de nomination du mufti de la République reste encore posée". Il laisse entendre par là qu'il n'y a pas de personnalité consensuelle pour assumer le poste de mufti de la République actuellement. S'agit-il dès lors d'une crise de compétence ou d'un report qui ne dit rien sur les véritables motivations de cette cacophonie ? Nul ne le saura en tout cas. Le président de la République avait martelé, il y a quelques années, que l'Algérie ne tarderait pas à nommer un mufti de la République qui aura pour "charge toutes les questions se référant à la pratique religieuse, à la conformité au rite malékite et prononcer les fatwas sur les sujets qui intéressent les Algériens". Or jusqu'à présent, Mohamed Aïssa, nouveau patron des Affaires religieuses, reste convaincu que des efforts sont déployés au niveau du ministère "pour trouver une personnalité consensuelle issue de la communauté scientifique et religieuse". Le Conseil scientifique issu du ministère pourrait devenir une « instance de fatwa », relève le ministre. Mais aura-t-elle le poids face au développement tentaculaire des « groupes salafistes » et leurs consorts qui déploient leurs activités au sein-même des mosquées censées être des espaces de tolérance de la pratique religieuse. Le premier responsable du secteur n'omet pas de parler d'une « volonté politique » pour qu'une telle décision soit prise tout en soulignant que le président de la République a "les prérogatives de nommer le mufti de la République élu par ses pairs du Conseil scientifique national". Il est important de rappeler que le projet de nomination du poste de grand mufti date de 2008 et n'a pas abouti pour plusieurs raisons. Selon des sources de ce dossier, les conditions exigées seraient liées à un parfait bilinguisme du préposé et doté d'une vaste érudition avec un éclectisme pour le savoir scientifique. Selon ces critères, le mufti de la République ne devrait pas être un simple imam. De plus, le Haut conseil islamique, organe dépendant de la présidence de la République, a toujours ,défendu la thèse d'un conseil de fatwas. Pour cela, la création de Dar El Ifta (maison de fatwas) depuis quelque temps est "la seule référence en matière théologique", selon la déclaration de l'ex-ministre Bouabdellah Ghoulamalah qui, faut-il le rappeler, n'était pas en faveur de la nomination du mufti de la République. En attendant, le ministère des Affaires religieuses continuera à exercer la prérogative des prêches et leur confection selon l'actualité et le contexte de l'heure. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a bien signifié récemment, qu'en l'absence d'une "personnalité consensuelle, la question de nomination du mufti de la République reste encore posée". Il laisse entendre par là qu'il n'y a pas de personnalité consensuelle pour assumer le poste de mufti de la République actuellement. S'agit-il dès lors d'une crise de compétence ou d'un report qui ne dit rien sur les véritables motivations de cette cacophonie ? Nul ne le saura en tout cas. Le président de la République avait martelé, il y a quelques années, que l'Algérie ne tarderait pas à nommer un mufti de la République qui aura pour "charge toutes les questions se référant à la pratique religieuse, à la conformité au rite malékite et prononcer les fatwas sur les sujets qui intéressent les Algériens". Or jusqu'à présent, Mohamed Aïssa, nouveau patron des Affaires religieuses, reste convaincu que des efforts sont déployés au niveau du ministère "pour trouver une personnalité consensuelle issue de la communauté scientifique et religieuse". Le Conseil scientifique issu du ministère pourrait devenir une « instance de fatwa », relève le ministre. Mais aura-t-elle le poids face au développement tentaculaire des « groupes salafistes » et leurs consorts qui déploient leurs activités au sein-même des mosquées censées être des espaces de tolérance de la pratique religieuse. Le premier responsable du secteur n'omet pas de parler d'une « volonté politique » pour qu'une telle décision soit prise tout en soulignant que le président de la République a "les prérogatives de nommer le mufti de la République élu par ses pairs du Conseil scientifique national". Il est important de rappeler que le projet de nomination du poste de grand mufti date de 2008 et n'a pas abouti pour plusieurs raisons. Selon des sources de ce dossier, les conditions exigées seraient liées à un parfait bilinguisme du préposé et doté d'une vaste érudition avec un éclectisme pour le savoir scientifique. Selon ces critères, le mufti de la République ne devrait pas être un simple imam. De plus, le Haut conseil islamique, organe dépendant de la présidence de la République, a toujours ,défendu la thèse d'un conseil de fatwas. Pour cela, la création de Dar El Ifta (maison de fatwas) depuis quelque temps est "la seule référence en matière théologique", selon la déclaration de l'ex-ministre Bouabdellah Ghoulamalah qui, faut-il le rappeler, n'était pas en faveur de la nomination du mufti de la République. En attendant, le ministère des Affaires religieuses continuera à exercer la prérogative des prêches et leur confection selon l'actualité et le contexte de l'heure.