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Les dangers d'une grossesse extra-utérine
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 06 - 2014

Parmi les troubles liés à la grossesse, la grossesse extrautérine, aussi appelée nidation ectopique, peut prendre différentes formes et compromettre la fertilité de la femme enceinte, voire engager son pronostic vital.
Parmi les troubles liés à la grossesse, la grossesse extrautérine, aussi appelée nidation ectopique, peut prendre différentes formes et compromettre la fertilité de la femme enceinte, voire engager son pronostic vital.
Le ventre rond, le teint épanoui, l'arrivée prochaine d'un nouveau petit être... La grossesse est souvent un moment de bonheur. Elle marque une étape importante dans la vie intime, et l'espoir de transmettre quelque chose à son enfant. Bien qu'elle se déroule correctement dans la plupart des cas, environ 2 % sont des grossesses extra-utérines, encore appelées grossesses ectopiques.
Avant d'arriver à la grossesse, la phase de développement de l'ovule fécondé pose parfois des problèmes qui peuvent s'avérer graves dans certains cas. La grossesse extra-utérine, ou GEU, touche les femmes de manière aléatoire, et mieux vaut s'en prémunir et veiller aux signaux qu'envoie le corps pour la mettre en évidence au plus tôt.
Embryon de neuf semaines issu d'une grossesse extra-utérine, ou GEU. Dans de nombreux cas, la GEU peut nécessiter une prise en charge hospitalière d'urgence. Découvrez les causes possibles de grossesse extra-utérine et comment la détecter. Les facteurs de risque ou encore les traitements, chirurgicaux et éprouvants pour la plupart, voire risqués pour la fertilité, seront aussi abordés. La gynécologue Elisabeth Paganelli y donne également son point de vue sur tous les aspects de la question.
La nidation ectopique : une anomalie de migration
La grossesse extra-utérine est ce qu'on appelle une nidation ectopique (qui n'est pas à sa place habituelle) de l'oeuf fécondé due à un retard de la migration. Par voie de conséquence, il se retrouve en dehors de la cavité utérine.
Anomalie positionnelle, il s'agit d'une migration de l'oeuf qui n'a pas eu lieu (problème de mobilité) ou qui a stoppé son cheminement vers l'utérus (problème de perméabilité des organes) à partir du sixième jour, quel que soit l'endroit du corps où il se trouve.
Le plus souvent implanté au niveau de la trompe de Fallope, le zygote peut finir sa course sur un ovaire, la cavité abdominale ou directement sur le col utérin. Une grossesse extra-utérine peut être causée notamment par un retard lors de la captation de l'oeuf par la trompe ou une malformation génitale.
Trois raisons sont mises en avant pour évoquer l'échec de la nidation :
il peut s'agir d'un retard lors de la captation de l'oeuf par la trompe de Fallope, dont le mouvement des cils (péristaltisme) qui recouvrent sa muqueuse est déficient.
l'arrêt ou le ralentissement de la migration de l'oeuf peuvent être dus à un antécédent inflammatoire ou être liés à une malformation génitale.
l'empêchement de la migration peut tout simplement résulter de la grosseur de l'oeuf. En effet, une anomalie de cet ordre peut bloquer le cheminement du zygote vers l'utérus.
Quelles sont les femmes concernées ?
Il existe deux types de femmes. D'un côté, le constat se porte sur celles qui sont sous un moyen contraceptif : on évoque alors un échec de la contraception.
De l'autre côté, on parle plus volontiers d'un échec de la reproduction pour celles qui n'utilisent pas de contraception, dont la raison est étayée par l'infertilité ou le risque de récidive de grossesse extrautérine. Chaque femme peut détecter quand elle fait l'objet d'une grossesse extra-utérine par la survenue de douleurs pelviennes, des vertiges et l'apparition d'un écoulement de sang autre que les règles et en dehors de cette période (métrorragie).
L'échec de la nidation peut toucher toutes les femmes, sous contraception ou non, ce qui entraîne une grossesse ectopique. Encore faut-il arriver à localiser l'endroit où l'oeuf fécondé s'est arrêté. Il existe plusieurs sortes de grossesses extra-utérines
Le zygote s'arrête où il veut d'où l'existence de plusieurs grossesses extrauérines. Cette différenciation est avant tout une question de localisation. Un premier distinguo peut être dressé. En effet, on différencie aisément deux sortes de grossesses extra-utérines. L'une est dite fonctionnelle, l'autre est connue pour être organique.
Une grossesse extra-utérine est fonctionnelle quand apparaît une lésion sur la paroi de la trompe de Fallope. Elle est due à des éléments néfastes extérieurs (tabagisme, contraception ou encore des contractions).
Quant à la grossesse extrautérine organique, elle est marquée par une perturbation du péristaltisme. Elle peut être due à une infection de type kyste ou polype.D'autre part, on retrouve deux types de localisations : les grossesses tubaires (c'est-à-dire liée à la trompe de Fallope) et extratubaires, beaucoup plus rares.
Nidation et localisations tubaires
Les grossesses tubaires concentrent à peu près 95 % des grossesses extrautérines. Elle se compose des grossesses suivantes :
les grossesses ampullaires sont les plus fréquentes. Bernard Blanc, gynécologue- obstétricien, explique dans son ouvrage Imagerie médicale en gynécologie qu'elles représentent 60 % des cas. La nidation se fait à l'intérieur de l'ampoule de Fallope, qui est la partie la plus volumineuse de la trompe ; les grossesses isthmiques sont estimées à 25 % des cas.
L'implantation de l'oeuf se fait dans la trompe utérine, et peut être relativement vite repérée à cause de la petitesse du conduit qui occasionne des douleurs. L'isthme sert à unir l'ampoule à la région intra-utérine de la trompe ; les grossesses interstitielles présentent une implantation de l'oeuf dans la région intra-utérine de la trompe.
C'est l'endroit où vient s'implanter la trompe dans la paroi utérine (donc au début de l'utérus). Dans ce cas, Bernard Blanc précise que « l'évolution se fait vers une rupture très hémorragique de la corne, car l'implantation du trophoblaste [couche cellulaire, NDLR] est très profonde et proche des axes vasculaires de la corne ».
Grossesse extra-utérine et localisations extratubaires
Plus rares, les localisations extratubaires sont de l'ordre de 5 %. Il s'agit de : la grossesse ovarienne : l'implantation de l'oeuf s'effectue sur un ovaire. La cause de ce type de grossesse demeure obscure, mais l'on sait que le port d'un stérilet (dispositif intra-utérin) en augmente le risque ; la grossesse abdominale (encore appelée grossesse péritonéale) : l'implantation de l'oeuf se fait dans la cavité péritonéale.
Le péritoine se caractérise comme un tissu situé dans l'abdomen et qui protège notamment les viscères ; la grossesse cervicale : implantation de l'oeuf au niveau du col utérin. Elle est souvent due à un antécédent tel qu'une césarienne ou une Fiv (fécondation in vitro). Un curetage ou un avortement peuvent s'avérer primordiaux. Le diagnostic est très difficile à rendre, car il se fait au fur et à mesure de l'évolution de la grossesse et du lieu où est venu se greffer l'oeuf.
Les complications possibles
Tout dépend de la localisation et des symptômes qui en découlent, et qui peuvent nécessiter une prise en charge hospitalière en urgence.
L'évolution de la grossesse extrautérine est différente selon les femmes, les antécédents et si le diagnostic a été révélé relativement tôt. Toutefois, des complications peuvent survenir. Cela impose une prise en charge médicale, car la GEU peut aboutir à une issue fatale pour la patiente.
Dans le cas d'une grossesse extrautérine, l'évolution dépend de chaque femme — car elle a pu être progressive ou violente —, de leur passé médical, de la gravité de la grossesse extra-utérine, et si elle est prise à temps. Le cas des complications progressives de grossesse extra-utérine L'hématome peut être progressif, c'est le cas pour :
l'hématosalpinx, qui est l'érosion de la paroi utérine et qui provoque petit à petit des hémorragies dans la trompe. Il finit par créer un épanchement de sang et l'apparition de caillots au sein même de 'utérus ; l'hématocèle enkystée, qui provient du sang logé dans ce que l'on appelle le cul-de-sac de Douglas (une membrane localisée entre l'utérus et le rectum), au niveau de la trompe ;
la guérison spontanée est envisageable selon les cas, si l'implantation de l'oeuf n'est pas profonde. La résorption se fait progressivement. Une prise en charge hospitalière est requise pour les complications des grossesses extra-utérines qui peuvent s'avérer fatales à la patiente.
Les évolutions brutales et risquées pour la femme
Une grossesse extra-utérine peut aussi se compliquer considérablement et brutalement. Dans ce cas, la prise en charge à l'hôpital est immédiate et urgente. Il existe différentes formes d'évolution brutale :
il peut s'agir d'une rupture tubaire cataclysmique qui aboutit à un hémopéritoine (masse de sang inondante, estimée à environ quatre litres). Il s'agit d'une hémorragie interne accompagnée de douleurs violentes au niveau de l'abdomen. L'examen clinique intervient souvent tardivement ;
à la suite à la rupture tubaire, il résulte fréquemment ce que le milieu médical appelle un état de choc, ou collapsus. Il se caractérise par un effondrement de la personne. C'est la chute de la pression artérielle qui est responsable ce malaise. Le pronostic vital est alors en jeu. Le collapsus correspond à une faiblesse circulatoire, qui résulte d'une instabilité brusque entre le système vasculaire et le volume du contenant ;
Par ailleurs, l'évolution peut impliquer un avortement tubopéritonéal, qui évite de pratiquer une salpingotomie si l'implantation reste superficielle. La condition de cet avortement est que l'oeuf (qui n'a pas migré) doit être localisé dans le pavillon de la trompe de Fallope.
L'opération se fait par aspiration. L'évolution naturelle d'une grossesse extra-utérine est brutale, engendre de vives douleurs abdominales suivies d'une hémorragie liée à la rupture tubaire. Une complication peut aboutir au décès de la patiente. Toutefois, ces cas restent rares.
Le ventre rond, le teint épanoui, l'arrivée prochaine d'un nouveau petit être... La grossesse est souvent un moment de bonheur. Elle marque une étape importante dans la vie intime, et l'espoir de transmettre quelque chose à son enfant. Bien qu'elle se déroule correctement dans la plupart des cas, environ 2 % sont des grossesses extra-utérines, encore appelées grossesses ectopiques.
Avant d'arriver à la grossesse, la phase de développement de l'ovule fécondé pose parfois des problèmes qui peuvent s'avérer graves dans certains cas. La grossesse extra-utérine, ou GEU, touche les femmes de manière aléatoire, et mieux vaut s'en prémunir et veiller aux signaux qu'envoie le corps pour la mettre en évidence au plus tôt.
Embryon de neuf semaines issu d'une grossesse extra-utérine, ou GEU. Dans de nombreux cas, la GEU peut nécessiter une prise en charge hospitalière d'urgence. Découvrez les causes possibles de grossesse extra-utérine et comment la détecter. Les facteurs de risque ou encore les traitements, chirurgicaux et éprouvants pour la plupart, voire risqués pour la fertilité, seront aussi abordés. La gynécologue Elisabeth Paganelli y donne également son point de vue sur tous les aspects de la question.
La nidation ectopique : une anomalie de migration
La grossesse extra-utérine est ce qu'on appelle une nidation ectopique (qui n'est pas à sa place habituelle) de l'oeuf fécondé due à un retard de la migration. Par voie de conséquence, il se retrouve en dehors de la cavité utérine.
Anomalie positionnelle, il s'agit d'une migration de l'oeuf qui n'a pas eu lieu (problème de mobilité) ou qui a stoppé son cheminement vers l'utérus (problème de perméabilité des organes) à partir du sixième jour, quel que soit l'endroit du corps où il se trouve.
Le plus souvent implanté au niveau de la trompe de Fallope, le zygote peut finir sa course sur un ovaire, la cavité abdominale ou directement sur le col utérin. Une grossesse extra-utérine peut être causée notamment par un retard lors de la captation de l'oeuf par la trompe ou une malformation génitale.
Trois raisons sont mises en avant pour évoquer l'échec de la nidation :
il peut s'agir d'un retard lors de la captation de l'oeuf par la trompe de Fallope, dont le mouvement des cils (péristaltisme) qui recouvrent sa muqueuse est déficient.
l'arrêt ou le ralentissement de la migration de l'oeuf peuvent être dus à un antécédent inflammatoire ou être liés à une malformation génitale.
l'empêchement de la migration peut tout simplement résulter de la grosseur de l'oeuf. En effet, une anomalie de cet ordre peut bloquer le cheminement du zygote vers l'utérus.
Quelles sont les femmes concernées ?
Il existe deux types de femmes. D'un côté, le constat se porte sur celles qui sont sous un moyen contraceptif : on évoque alors un échec de la contraception.
De l'autre côté, on parle plus volontiers d'un échec de la reproduction pour celles qui n'utilisent pas de contraception, dont la raison est étayée par l'infertilité ou le risque de récidive de grossesse extrautérine. Chaque femme peut détecter quand elle fait l'objet d'une grossesse extra-utérine par la survenue de douleurs pelviennes, des vertiges et l'apparition d'un écoulement de sang autre que les règles et en dehors de cette période (métrorragie).
L'échec de la nidation peut toucher toutes les femmes, sous contraception ou non, ce qui entraîne une grossesse ectopique. Encore faut-il arriver à localiser l'endroit où l'oeuf fécondé s'est arrêté. Il existe plusieurs sortes de grossesses extra-utérines
Le zygote s'arrête où il veut d'où l'existence de plusieurs grossesses extrauérines. Cette différenciation est avant tout une question de localisation. Un premier distinguo peut être dressé. En effet, on différencie aisément deux sortes de grossesses extra-utérines. L'une est dite fonctionnelle, l'autre est connue pour être organique.
Une grossesse extra-utérine est fonctionnelle quand apparaît une lésion sur la paroi de la trompe de Fallope. Elle est due à des éléments néfastes extérieurs (tabagisme, contraception ou encore des contractions).
Quant à la grossesse extrautérine organique, elle est marquée par une perturbation du péristaltisme. Elle peut être due à une infection de type kyste ou polype.D'autre part, on retrouve deux types de localisations : les grossesses tubaires (c'est-à-dire liée à la trompe de Fallope) et extratubaires, beaucoup plus rares.
Nidation et localisations tubaires
Les grossesses tubaires concentrent à peu près 95 % des grossesses extrautérines. Elle se compose des grossesses suivantes :
les grossesses ampullaires sont les plus fréquentes. Bernard Blanc, gynécologue- obstétricien, explique dans son ouvrage Imagerie médicale en gynécologie qu'elles représentent 60 % des cas. La nidation se fait à l'intérieur de l'ampoule de Fallope, qui est la partie la plus volumineuse de la trompe ; les grossesses isthmiques sont estimées à 25 % des cas.
L'implantation de l'oeuf se fait dans la trompe utérine, et peut être relativement vite repérée à cause de la petitesse du conduit qui occasionne des douleurs. L'isthme sert à unir l'ampoule à la région intra-utérine de la trompe ; les grossesses interstitielles présentent une implantation de l'oeuf dans la région intra-utérine de la trompe.
C'est l'endroit où vient s'implanter la trompe dans la paroi utérine (donc au début de l'utérus). Dans ce cas, Bernard Blanc précise que « l'évolution se fait vers une rupture très hémorragique de la corne, car l'implantation du trophoblaste [couche cellulaire, NDLR] est très profonde et proche des axes vasculaires de la corne ».
Grossesse extra-utérine et localisations extratubaires
Plus rares, les localisations extratubaires sont de l'ordre de 5 %. Il s'agit de : la grossesse ovarienne : l'implantation de l'oeuf s'effectue sur un ovaire. La cause de ce type de grossesse demeure obscure, mais l'on sait que le port d'un stérilet (dispositif intra-utérin) en augmente le risque ; la grossesse abdominale (encore appelée grossesse péritonéale) : l'implantation de l'oeuf se fait dans la cavité péritonéale.
Le péritoine se caractérise comme un tissu situé dans l'abdomen et qui protège notamment les viscères ; la grossesse cervicale : implantation de l'oeuf au niveau du col utérin. Elle est souvent due à un antécédent tel qu'une césarienne ou une Fiv (fécondation in vitro). Un curetage ou un avortement peuvent s'avérer primordiaux. Le diagnostic est très difficile à rendre, car il se fait au fur et à mesure de l'évolution de la grossesse et du lieu où est venu se greffer l'oeuf.
Les complications possibles
Tout dépend de la localisation et des symptômes qui en découlent, et qui peuvent nécessiter une prise en charge hospitalière en urgence.
L'évolution de la grossesse extrautérine est différente selon les femmes, les antécédents et si le diagnostic a été révélé relativement tôt. Toutefois, des complications peuvent survenir. Cela impose une prise en charge médicale, car la GEU peut aboutir à une issue fatale pour la patiente.
Dans le cas d'une grossesse extrautérine, l'évolution dépend de chaque femme — car elle a pu être progressive ou violente —, de leur passé médical, de la gravité de la grossesse extra-utérine, et si elle est prise à temps. Le cas des complications progressives de grossesse extra-utérine L'hématome peut être progressif, c'est le cas pour :
l'hématosalpinx, qui est l'érosion de la paroi utérine et qui provoque petit à petit des hémorragies dans la trompe. Il finit par créer un épanchement de sang et l'apparition de caillots au sein même de 'utérus ; l'hématocèle enkystée, qui provient du sang logé dans ce que l'on appelle le cul-de-sac de Douglas (une membrane localisée entre l'utérus et le rectum), au niveau de la trompe ;
la guérison spontanée est envisageable selon les cas, si l'implantation de l'oeuf n'est pas profonde. La résorption se fait progressivement. Une prise en charge hospitalière est requise pour les complications des grossesses extra-utérines qui peuvent s'avérer fatales à la patiente.
Les évolutions brutales et risquées pour la femme
Une grossesse extra-utérine peut aussi se compliquer considérablement et brutalement. Dans ce cas, la prise en charge à l'hôpital est immédiate et urgente. Il existe différentes formes d'évolution brutale :
il peut s'agir d'une rupture tubaire cataclysmique qui aboutit à un hémopéritoine (masse de sang inondante, estimée à environ quatre litres). Il s'agit d'une hémorragie interne accompagnée de douleurs violentes au niveau de l'abdomen. L'examen clinique intervient souvent tardivement ;
à la suite à la rupture tubaire, il résulte fréquemment ce que le milieu médical appelle un état de choc, ou collapsus. Il se caractérise par un effondrement de la personne. C'est la chute de la pression artérielle qui est responsable ce malaise. Le pronostic vital est alors en jeu. Le collapsus correspond à une faiblesse circulatoire, qui résulte d'une instabilité brusque entre le système vasculaire et le volume du contenant ;
Par ailleurs, l'évolution peut impliquer un avortement tubopéritonéal, qui évite de pratiquer une salpingotomie si l'implantation reste superficielle. La condition de cet avortement est que l'oeuf (qui n'a pas migré) doit être localisé dans le pavillon de la trompe de Fallope.
L'opération se fait par aspiration. L'évolution naturelle d'une grossesse extra-utérine est brutale, engendre de vives douleurs abdominales suivies d'une hémorragie liée à la rupture tubaire. Une complication peut aboutir au décès de la patiente. Toutefois, ces cas restent rares.


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