Ahmed Ouyahia continue ses consultations pour la révision de la Constitution. Hier, c'était autour de l'organisation féminine d'exposer son point de vue. La création d'un conseil national des droits de l'Homme a été proposée, par l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA). Ahmed Ouyahia continue ses consultations pour la révision de la Constitution. Hier, c'était autour de l'organisation féminine d'exposer son point de vue. La création d'un conseil national des droits de l'Homme a été proposée, par l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA). Les propositions de l'UNFA ont porté, également, sur la nécessité de création d'une académie des compétences nationales, a indiqué la secrétaire générale de cette organisation, Nouria Hafsi, à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Parmi les autres propositions faites par l'UNFA, à cette occasion, figurent l'instauration d'un régime semi-présidentiel, l'élargissement des prérogatives du Conseil de la nation pour un "rôle plus efficace sur la scène politique". L'égalité des chances dans l'accès aux postes de responsabilité, la constitutionnalisation du Conseil national économique et social (Cnes) et les organisations de masse, ainsi que la consécration de la citoyenneté ont été également soulignées lors de cette rencontre, a précisé la secrétaire générale de l'UNFA. Lundi, c'était au tour du professeur de droit public, Ahmed Laraba, d'être reçu par Ouyahia. M. Laraba s'est abstenu de faire toute déclaration à la presse à l'issue de la rencontre. Des représentants d'associations ont plaidé, par contre, pour un meilleur encadrement du mouvement associatif spécialisé dans les questions de la jeunesse, à travers la constitutionnalisation d'institutions qui chapeauteraient ses activités et coordonneraient ses projets pour aboutir à des résultats "concrets et efficaces". Dans des déclarations séparées à l'issue d'une rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, des représentants de trois associations se sont prononcés pour la création d'institutions, afin de garantir une meilleure gestion du mouvement associatif de la jeunesse. Il s'agit de la secrétaire générale de l'Association des jeunes créateurs d'entreprises, Chafia Hasnaoui, du secrétaire général de l'Organisation nationale pour la sauvegarde de la jeunesse, Abdelkrim Abidat et du président de l'Association nationale des jeunes algériens intellectuels, Mohamed Saïd Benghanima. M. Benghanima a plaidé pour la constitutionnalisation d'un observatoire national de la jeunesse qui devrait constituer "un espace de concertation sous la tutelle de la présidence de la République". Cet organisme permettra de "recueillir l'ensemble des préoccupations de la jeunesse et de les soumettre aux autorités concernées", a-t-il estimé, soulignant l'importance d'impliquer les jeunes dans l'activité politique et sociale du pays. Pour sa part, M. Abidat a proposé la constitutionnalisation d'un secrétariat d'Etat à la vie associative pour mieux fédérer l'activité des associations et en faire une "réelle force de proposition", ainsi qu'un Haut conseil pour la protection de la jeunesse et de l'enfance. Il a, en outre, appelé à la limitation, dans la future Constitution, des mandats parlementaires. Mme Hasnaoui a, quant à elle, salué les consultations sur la révision de la Constitution qui ont "permis, pour la première fois, aux représentants du mouvement associatif d'apporter directement leur contribution à l'élaboration de la loi fondamentale du pays", a-t-elle souligné. Les propositions de l'UNFA ont porté, également, sur la nécessité de création d'une académie des compétences nationales, a indiqué la secrétaire générale de cette organisation, Nouria Hafsi, à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Parmi les autres propositions faites par l'UNFA, à cette occasion, figurent l'instauration d'un régime semi-présidentiel, l'élargissement des prérogatives du Conseil de la nation pour un "rôle plus efficace sur la scène politique". L'égalité des chances dans l'accès aux postes de responsabilité, la constitutionnalisation du Conseil national économique et social (Cnes) et les organisations de masse, ainsi que la consécration de la citoyenneté ont été également soulignées lors de cette rencontre, a précisé la secrétaire générale de l'UNFA. Lundi, c'était au tour du professeur de droit public, Ahmed Laraba, d'être reçu par Ouyahia. M. Laraba s'est abstenu de faire toute déclaration à la presse à l'issue de la rencontre. Des représentants d'associations ont plaidé, par contre, pour un meilleur encadrement du mouvement associatif spécialisé dans les questions de la jeunesse, à travers la constitutionnalisation d'institutions qui chapeauteraient ses activités et coordonneraient ses projets pour aboutir à des résultats "concrets et efficaces". Dans des déclarations séparées à l'issue d'une rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, des représentants de trois associations se sont prononcés pour la création d'institutions, afin de garantir une meilleure gestion du mouvement associatif de la jeunesse. Il s'agit de la secrétaire générale de l'Association des jeunes créateurs d'entreprises, Chafia Hasnaoui, du secrétaire général de l'Organisation nationale pour la sauvegarde de la jeunesse, Abdelkrim Abidat et du président de l'Association nationale des jeunes algériens intellectuels, Mohamed Saïd Benghanima. M. Benghanima a plaidé pour la constitutionnalisation d'un observatoire national de la jeunesse qui devrait constituer "un espace de concertation sous la tutelle de la présidence de la République". Cet organisme permettra de "recueillir l'ensemble des préoccupations de la jeunesse et de les soumettre aux autorités concernées", a-t-il estimé, soulignant l'importance d'impliquer les jeunes dans l'activité politique et sociale du pays. Pour sa part, M. Abidat a proposé la constitutionnalisation d'un secrétariat d'Etat à la vie associative pour mieux fédérer l'activité des associations et en faire une "réelle force de proposition", ainsi qu'un Haut conseil pour la protection de la jeunesse et de l'enfance. Il a, en outre, appelé à la limitation, dans la future Constitution, des mandats parlementaires. Mme Hasnaoui a, quant à elle, salué les consultations sur la révision de la Constitution qui ont "permis, pour la première fois, aux représentants du mouvement associatif d'apporter directement leur contribution à l'élaboration de la loi fondamentale du pays", a-t-elle souligné.