Un but concédé en phase de groupes côté centraméricain, deux marqués dans le camp européen. Le tableau d'affichage ne doit pas s'attendre à s'animer pour les Hellènes. Pas plus que pour les Ticos, au vu de leur début de match : Un but concédé en phase de groupes côté centraméricain, deux marqués dans le camp européen. Le tableau d'affichage ne doit pas s'attendre à s'animer pour les Hellènes. Pas plus que pour les Ticos, au vu de leur début de match : Imprécision au milieu, maladresse aux contrôles et appels peu inspirés devant, les spectateurs de Recife ne sont pas gâtés. Ils doivent se contenter de l'engagement offert par les 22 acteurs et de la tension qui s'en dégage. Soucieux de ne pas perdre, les deux formations ne prennent aucun risque. Dimitrios Salpingidis (37') et Georgios Samaras (47') sont les seuls à offrir de l'adrénaline à Keylor Navas. De son côté, Orestis Karnezis doit attendre le deuxième acte pour voir le brazuca prendre la direction de sa boutique. Mais il avait peut-être oublié l'habitude prise par les Costaricains de viser peu mais juste. Bryan Ruiz enfile le costume de bourreau d'une frappe placée en première intention (1:0, 52'). La Grèce est au pied du mur mais elle attend les derniers instants pour enfin transpercer celui Ticos. Sokratis Papastathopoulos trouve le trou et le sang-froid pour prolonger la bataille rangée (1:1, 90'+1). Mais personne ne semble vouloir écrire la fin de l'histoire en prolongations, pas même Konstantinos Mitroglou nez-à-nez avec Navas (119'). Le dernier mot de la loterie revient à Michael Umana. Le Costa Rica décroche au bout de l'effort son premier quart de finale en Coupe du Monde. Le rendez-vous est fixé le samedi 5 juillet à Salvador contre les Pays-Bas. Déclarations Jorge Luis Pinto, sélectionneur du Costa Rica "C'est un très gros résultat et je n'ai pas de mots pour dire ce que je ressens en ce moment. Ce n'est jamais facile de jouer à 10, encore moins face à un tel adversaire et en Coupe du monde. Nous avons affiché une belle assurance tout au long du match et pendant la séance de tirs au but. Notre gardien a été extraordinaire et les tireurs aussi. Je le redis : nous sommes heureux et nous dédions ce succès à tout le peuple costaricain. Nous allons respecter les Pays-Bas comme nous avons respecté tous les autres adversaires, mais l'aventure n'est pas terminée et nous avons encore faim." Keylor Navas, Homme du match Budweiser (CRC) "Je suis heureux et je remercie Dieu des émotions que j'ai pu vivre dans la foulée de ce succès si important pour nous et pour tout le pays. Le match a été très difficile, Par moments, nous avons dominé notre rival mais nous avons aussi été dominés. Bien sûr, c'était difficile d'être en infériorité numérique mais nous n'avons jamais baissé les bras. Mon arrêt en fin de match ? Je ne sais pas à quoi j'ai pensé, j'ai juste eu un réflexe et j'ai repoussé le ballon. Nous avons un peu travaillé les tirs au but et analysé les tireurs, mais je voudrais surtout rendre hommage à mes coéquipiers, qui ont converti toutes les tentatives. Nous sommes en train d'écrire l'histoire et nous voulons rester dans le coeur des gens." Fernando Santos, sélectionneur de la Grèce "Je n'aime pas parler de chance ou de malchance. Il fallait que ce match bascule d'un côté ou de l'autre, et c'est à eux que cela a souri. Je tiens à les féliciter. Je pense que le Costa Rica nous a été supérieur pendant le premier quart-d'heure. Ensuite, nous avons équilibré les débats. Après le but, nous avons pris plus de risques. Ils ont bien défendu et ont essayé de placer des contres, mais nous avons réussi à forcer la prolongation. A ce moment-là, nous les avons mis sous pression, mais nous avons manqué de lucidité, ce qui est compréhensible avec la tension et la fatigue." Imprécision au milieu, maladresse aux contrôles et appels peu inspirés devant, les spectateurs de Recife ne sont pas gâtés. Ils doivent se contenter de l'engagement offert par les 22 acteurs et de la tension qui s'en dégage. Soucieux de ne pas perdre, les deux formations ne prennent aucun risque. Dimitrios Salpingidis (37') et Georgios Samaras (47') sont les seuls à offrir de l'adrénaline à Keylor Navas. De son côté, Orestis Karnezis doit attendre le deuxième acte pour voir le brazuca prendre la direction de sa boutique. Mais il avait peut-être oublié l'habitude prise par les Costaricains de viser peu mais juste. Bryan Ruiz enfile le costume de bourreau d'une frappe placée en première intention (1:0, 52'). La Grèce est au pied du mur mais elle attend les derniers instants pour enfin transpercer celui Ticos. Sokratis Papastathopoulos trouve le trou et le sang-froid pour prolonger la bataille rangée (1:1, 90'+1). Mais personne ne semble vouloir écrire la fin de l'histoire en prolongations, pas même Konstantinos Mitroglou nez-à-nez avec Navas (119'). Le dernier mot de la loterie revient à Michael Umana. Le Costa Rica décroche au bout de l'effort son premier quart de finale en Coupe du Monde. Le rendez-vous est fixé le samedi 5 juillet à Salvador contre les Pays-Bas. Déclarations Jorge Luis Pinto, sélectionneur du Costa Rica "C'est un très gros résultat et je n'ai pas de mots pour dire ce que je ressens en ce moment. Ce n'est jamais facile de jouer à 10, encore moins face à un tel adversaire et en Coupe du monde. Nous avons affiché une belle assurance tout au long du match et pendant la séance de tirs au but. Notre gardien a été extraordinaire et les tireurs aussi. Je le redis : nous sommes heureux et nous dédions ce succès à tout le peuple costaricain. Nous allons respecter les Pays-Bas comme nous avons respecté tous les autres adversaires, mais l'aventure n'est pas terminée et nous avons encore faim." Keylor Navas, Homme du match Budweiser (CRC) "Je suis heureux et je remercie Dieu des émotions que j'ai pu vivre dans la foulée de ce succès si important pour nous et pour tout le pays. Le match a été très difficile, Par moments, nous avons dominé notre rival mais nous avons aussi été dominés. Bien sûr, c'était difficile d'être en infériorité numérique mais nous n'avons jamais baissé les bras. Mon arrêt en fin de match ? Je ne sais pas à quoi j'ai pensé, j'ai juste eu un réflexe et j'ai repoussé le ballon. Nous avons un peu travaillé les tirs au but et analysé les tireurs, mais je voudrais surtout rendre hommage à mes coéquipiers, qui ont converti toutes les tentatives. Nous sommes en train d'écrire l'histoire et nous voulons rester dans le coeur des gens." Fernando Santos, sélectionneur de la Grèce "Je n'aime pas parler de chance ou de malchance. Il fallait que ce match bascule d'un côté ou de l'autre, et c'est à eux que cela a souri. Je tiens à les féliciter. Je pense que le Costa Rica nous a été supérieur pendant le premier quart-d'heure. Ensuite, nous avons équilibré les débats. Après le but, nous avons pris plus de risques. Ils ont bien défendu et ont essayé de placer des contres, mais nous avons réussi à forcer la prolongation. A ce moment-là, nous les avons mis sous pression, mais nous avons manqué de lucidité, ce qui est compréhensible avec la tension et la fatigue."