Salpingidis : "On quitte ce tournoi la tête haute." Sokratis Papastathopoulos : «Arriver en quart est déjà une réussite.» Le sélectionneur de la Grèce, Fernando Santos, a reconnu la supériorité allemande au soir de l'élimination de son équipe en quart de finale de l'Euro (4-2), mais il n'a pas hésité pour autant à féliciter ses joueurs, jamais prêts à abdiquer, pour leur ténacité. "J'ai dit que, si nous pouvions inscrire un but, ça changerait tout et que nous pourrions nous en inspirer", a affirmé le stratège portugais. "Malheureusement, nous avons très rapidement encaissé un deuxième but et ça nous a coupé les ailes. Mais nous nous sommes battus jusqu'à la dernière seconde", selon le technicien. "Compte tenu de la première période, je dois reconnaître que les Allemands étaient très forts. Nous aurions pu avoir un peu plus de possession de balle et peut-être que nous aurions pu nous procurer quelques occasions supplémentaires. Mais nous n'avons pas réussi à respirer", a analysé Santos. "Je tiens à féliciter mes joueurs pour leurs efforts dans ce tournoi, pas seulement ce soir", a-t-il conclu. Sokratis Papastathopoulos : «Arriver en quart est déjà une réussite» Conscient qu'ils ont perdu face à l'une des meilleures équipes du monde, le défenseur Sokratis Papastathopoulos, regrette le fait de ne pas être plus efficace sur le plan défensif, en encaissant quatre buts au final : «Nous avons joué contre une des meilleures équipes de ces cinq dernières années. Nous avons marqué deux buts contre eux, mais peut-être aurions-nous dû être un peu plus prudents contre eux. Nous voudrions remercier nos supporters. Arriver en quart de finale c'est une réussite.» Salpingidis : "On quitte ce tournoi la tête haute" Malgré leur lourde défaite contre l'Allemagne en quart de finale (2-4), les joueurs grecs se sont montrés satisfaits de leur performance à l'Euro, à l'image de Dimitrios Salpingidis, passeur décisif et buteur dans ce dernier match. "On s'est battus autant qu'on le pouvait. On a été meilleurs en seconde période. On a davantage cru en nous-mêmes, et nous sommes parvenus à égaliser. Malheureusement, ce sont des choses qui arrivent dans le football ; l'Allemagne a marqué un deuxième but. Ensuite, naturellement, on s'est mis à pousser pour en marquer encore un, et ce sont eux qui ont marqué. On s'est battu, on a fait ce qu'on a pu et on quitte ce tournoi la tête haute", a expliqué l'attaquant sur le site de l'UEFA. Liberopoulos et Chalkias tirent leur révérence Niko Liberopoulos (36 ans) et Kostas Chalkias (38 ans), respectivement attaquant et gardien de la sélection grecque, ont décidé de mettre un terme à leur carrière au lendemain de l'élimination des leurs en quart de finale de l'Euro 2012 face à l'Allemagne (4-2). Chalkias est, à 38 ans, le plus vieux joueur de la compétition. Blessé en seconde période face à la République Tchèque dans le deuxième match du groupe A, le 12 juin, il est souffrait depuis. "Je suis fier et heureux d'avoir pu contribuer aux efforts de la Grèce de se qualifier pour les quarts de finale. J'ai vécu l'un des meilleurs moments de ma carrière. Je suis fier et ému, mais ma carrière internationale est terminée", a affirmé Chalkias, qui avait effectué ses débuts internationaux en novembre 2001. Pour sa part, Liberopoulos, 36 ans, avait déjà quitté la sélection nationale, en 2009, avant de répondre à la convocation de Fernando Santos, un an plus tard. Il ne faisait pas partie du groupe champion d'Europe en 2004. Il a marqué 12 buts pour son pays. "J'ai vraiment de la chance de conclure ce chapitre de ma carrière dans une équipe qui ressemble à une famille pour moi. C'est un très grand honneur. A la fin du match, je ne voulais pas quitter le terrain", a déclaré Liberopoulos «76 capes internationales».