L ' Australie, le Luxembourg et la Jordanie ont transmis jeudi aux quinze membres du Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution visant à autoriser des livraisons transfrontalières d'aide humanitaire en Syrie. L ' Australie, le Luxembourg et la Jordanie ont transmis jeudi aux quinze membres du Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution visant à autoriser des livraisons transfrontalières d'aide humanitaire en Syrie. Après plus d'un mois de négociations avec les membres permanents du Conseil, le projet sera débattu avec les autres membres au cours de la semaine à venir, a-t-on appris de sources diplomatiques. Les Occidentaux ont cherché à parvenir à un compromis avec la Russie, proche alliée du régime de Damas, et la Chine en reprenant la formulation employée dans la résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, adoptée à l'unanimité par les Quinze. En trois ans de guerre civile en Syrie, Moscou et Pékin ont déjà opposé leur veto à quatre résolutions brandissant la menace d'actions contre le régime du président Bachar al Assad. Le texte ne fait pas référence au Chapitre 7 de la Charte de l'Onu, qui concerne le recours à des sanctions économiques ou à la force armée pour imposer le respect d'une résolution, même si les termes utilisés sont suffisamment forts pour entrer dans ce cadre-là. La Russie a répété qu'elle opposerait son veto à toute résolution s'appuyant sur le Chapitre 7 pour imposer au gouvernement de Damas, sans demander son accord, des livraisons d'aide dans les régions syriennes tenues par les insurgés. Mais le Bureau des affaires juridiques de l'Onu estime que le texte tel qu'il est formulé suffit à passer outre à l'accord de Damas, indiquent des diplomates. La résolution prévoit la livraison d'aide humanitaire en quatre points de Syrie à partie de la Turquie, l'Irak et la Jordanie, avec la mise en place d'un mécanisme de surveillance des convois par les Nations unies. Près de onze millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire en Syrie, selon les statistiques des Nations unies. Après plus d'un mois de négociations avec les membres permanents du Conseil, le projet sera débattu avec les autres membres au cours de la semaine à venir, a-t-on appris de sources diplomatiques. Les Occidentaux ont cherché à parvenir à un compromis avec la Russie, proche alliée du régime de Damas, et la Chine en reprenant la formulation employée dans la résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, adoptée à l'unanimité par les Quinze. En trois ans de guerre civile en Syrie, Moscou et Pékin ont déjà opposé leur veto à quatre résolutions brandissant la menace d'actions contre le régime du président Bachar al Assad. Le texte ne fait pas référence au Chapitre 7 de la Charte de l'Onu, qui concerne le recours à des sanctions économiques ou à la force armée pour imposer le respect d'une résolution, même si les termes utilisés sont suffisamment forts pour entrer dans ce cadre-là. La Russie a répété qu'elle opposerait son veto à toute résolution s'appuyant sur le Chapitre 7 pour imposer au gouvernement de Damas, sans demander son accord, des livraisons d'aide dans les régions syriennes tenues par les insurgés. Mais le Bureau des affaires juridiques de l'Onu estime que le texte tel qu'il est formulé suffit à passer outre à l'accord de Damas, indiquent des diplomates. La résolution prévoit la livraison d'aide humanitaire en quatre points de Syrie à partie de la Turquie, l'Irak et la Jordanie, avec la mise en place d'un mécanisme de surveillance des convois par les Nations unies. Près de onze millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire en Syrie, selon les statistiques des Nations unies.