Leurs travaux ont été présentés dans un article scientifique publié par la revue Advanced Materials. Le système d'alimentation repose sur un nanogénérateur piézoélectrique flexible réalisé à partir d'un film semiconducteur. L'idée de la piézoélectricité n'est pas nouvelle. Rappelons qu'un matériau piézoélectrique produit de l'électricité lorsqu'il subit une contrainte mécanique (et inversement). Leurs travaux ont été présentés dans un article scientifique publié par la revue Advanced Materials. Le système d'alimentation repose sur un nanogénérateur piézoélectrique flexible réalisé à partir d'un film semiconducteur. L'idée de la piézoélectricité n'est pas nouvelle. Rappelons qu'un matériau piézoélectrique produit de l'électricité lorsqu'il subit une contrainte mécanique (et inversement). En 2012, une équipe de l'université du Michigan avait montré un prototype de pacemaker capable de s'alimenter avec les battements du coeur. En 2010, déjà, des chercheurs de l'université de Princeton avait montré un système semblable pour alimenter un pacemaker. Le matériau piézoélectrique était le PZT (ou titano-zirconate de plomb), adhérant sur une base souple en silicone. Le modèle du KAIST utilise un matériau similaire, un monocristal de PMN-PT (plomb, magnésium, niobate de lithium-titanate de plomb) fabriqué par iBULe Photonics. Le pacemaker autoalimenté a été testé sur un rat vivant dont le coeur était stimulé par l'électricité produite grâce à ses mouvements. Le dispositif a pu produire jusqu'à 8,2 volts et 0,22 milliampère à partir des mouvements de flexion du nanogénérateur. Implanté dans le corps d'une personne sur des muscles, ce système pourrait non pas alimenter totalement mais au moins allonger la durée de vie d'un pacemaker cardiaque. Cela permettrait de réduire le nombre d'interventions chirurgicales au cours de la vie du patient. « Le nanogénérateur piézoélectrique flexible pourrait également être utilisé comme une source électrique pour divers dispositifs médicaux implantables », ajoute le professeur Keon Jae Lee du département de science des matériaux et ingénierie du KAIST. Reste que ce nanogénérateur n'a pas encore été testé sur l'Homme. Un travail de développement supplémentaire sera sans doute nécessaire avant de pouvoir passer à des essais cliniques. Mais ces premiers résultats sont tout à fait encourageants. En 2012, une équipe de l'université du Michigan avait montré un prototype de pacemaker capable de s'alimenter avec les battements du coeur. En 2010, déjà, des chercheurs de l'université de Princeton avait montré un système semblable pour alimenter un pacemaker. Le matériau piézoélectrique était le PZT (ou titano-zirconate de plomb), adhérant sur une base souple en silicone. Le modèle du KAIST utilise un matériau similaire, un monocristal de PMN-PT (plomb, magnésium, niobate de lithium-titanate de plomb) fabriqué par iBULe Photonics. Le pacemaker autoalimenté a été testé sur un rat vivant dont le coeur était stimulé par l'électricité produite grâce à ses mouvements. Le dispositif a pu produire jusqu'à 8,2 volts et 0,22 milliampère à partir des mouvements de flexion du nanogénérateur. Implanté dans le corps d'une personne sur des muscles, ce système pourrait non pas alimenter totalement mais au moins allonger la durée de vie d'un pacemaker cardiaque. Cela permettrait de réduire le nombre d'interventions chirurgicales au cours de la vie du patient. « Le nanogénérateur piézoélectrique flexible pourrait également être utilisé comme une source électrique pour divers dispositifs médicaux implantables », ajoute le professeur Keon Jae Lee du département de science des matériaux et ingénierie du KAIST. Reste que ce nanogénérateur n'a pas encore été testé sur l'Homme. Un travail de développement supplémentaire sera sans doute nécessaire avant de pouvoir passer à des essais cliniques. Mais ces premiers résultats sont tout à fait encourageants.