L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé plus de 30 pays à adopter, lors d'une réunion qui aura lieu les 4 et 5 juillet à Rome, un nouveau cadre pour éliminer la tuberculose d'ici à 2050. Actuellement, 33 pays et territoires - la grande majorité étant parmi les plus riches de la planète - enregistrent moins de 100 nouveaux cas de tuberculose pour un million d'habitants. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé plus de 30 pays à adopter, lors d'une réunion qui aura lieu les 4 et 5 juillet à Rome, un nouveau cadre pour éliminer la tuberculose d'ici à 2050. Actuellement, 33 pays et territoires - la grande majorité étant parmi les plus riches de la planète - enregistrent moins de 100 nouveaux cas de tuberculose pour un million d'habitants. "Dans la plupart de ces pays, le public pense que la maladie n'existe plus", a déclaré le docteur Mario Raviglione, directeur du programme de l'OMS sur la lutte contre la tuberculose. "Malgré tout, 155.000 personnes contractent encore la maladie et 10.000 en meurent chaque année (soit environ 30 par jour) dans ces 33 pays et territoires. En outre, des millions de personnes sont porteuses du bacille tuberculeux, sans le savoir, et risquent de tomber malades au cours de leur existence", a-t-il expliqué. Le nouveau cadre proposé par l'OMS définit une phase initiale de "pré-élimination", consistant à ramener le nombre annuel de nouveaux cas de tuberculose dans ces pays à moins de 10 pour un million d'habitants d'ici à 2035.Le but est ensuite l'élimination complète de la maladie à l'horizon 2050, avec moins d'un nouveau cas par an pour un million d'habitants. "Les pays à faible charge de morbidité sont idéalement placés pour faire tomber les taux à un niveau encore jamais atteint", a relevé M. Raviglione. Le document proposé par l'OMS sera discuté les 4 et 5 juillet à Rome par les représentants des 33 pays et territoires, et "j'espère que samedi soir on aura l'accord final", a-t-il dit. Ce texte demande aux autorités d'oeuvrer notamment pour garantir le financement des programmes de lutte contre la tuberculose, favoriser la recherche et mieux détecter la maladie parmi les groupes à risques (migrants, détenus, sans abri, toxicomanes, personnes immunodéprimées comme les personnes vivant avec le VIH, souffrant de malnutrition ou de diabète, fumeurs et gros buveurs). Pour éliminer la maladie dans les pays à faible charge de morbidité, l'OMS appelle aussi à étendre considérablement les services de prévention et de prise en charge de la tuberculose dans les pays les plus pauvres. En 2012, 8,6 millions de personnes ont développé la tuberculose (dont 450.000 cas de tuberculose multirésistante) et 1,3 million en sont mortes dans le monde. Plus de 95 % des cas et des décès surviennent dans les pays en développement. 60 % des nouveaux cas à l'échelle mondiale sont en Asie. La tuberculose est l'une des maladies dues à un agent infectieux unique les plus meurtrières au monde. Elle se situe en seconde position juste après le VIH/sida, selon l'OMS. La tuberculose peut être soignée et évitée. Selon l'OMS, le vaccin BCG - le seul existant contre la tuberculose - empêche des formes sévères de tuberculose durant les deux premières années de vie d'un enfant mais ce vaccin est moins efficace pour prévenir la maladie chez l'adulte. "Dans la plupart de ces pays, le public pense que la maladie n'existe plus", a déclaré le docteur Mario Raviglione, directeur du programme de l'OMS sur la lutte contre la tuberculose. "Malgré tout, 155.000 personnes contractent encore la maladie et 10.000 en meurent chaque année (soit environ 30 par jour) dans ces 33 pays et territoires. En outre, des millions de personnes sont porteuses du bacille tuberculeux, sans le savoir, et risquent de tomber malades au cours de leur existence", a-t-il expliqué. Le nouveau cadre proposé par l'OMS définit une phase initiale de "pré-élimination", consistant à ramener le nombre annuel de nouveaux cas de tuberculose dans ces pays à moins de 10 pour un million d'habitants d'ici à 2035.Le but est ensuite l'élimination complète de la maladie à l'horizon 2050, avec moins d'un nouveau cas par an pour un million d'habitants. "Les pays à faible charge de morbidité sont idéalement placés pour faire tomber les taux à un niveau encore jamais atteint", a relevé M. Raviglione. Le document proposé par l'OMS sera discuté les 4 et 5 juillet à Rome par les représentants des 33 pays et territoires, et "j'espère que samedi soir on aura l'accord final", a-t-il dit. Ce texte demande aux autorités d'oeuvrer notamment pour garantir le financement des programmes de lutte contre la tuberculose, favoriser la recherche et mieux détecter la maladie parmi les groupes à risques (migrants, détenus, sans abri, toxicomanes, personnes immunodéprimées comme les personnes vivant avec le VIH, souffrant de malnutrition ou de diabète, fumeurs et gros buveurs). Pour éliminer la maladie dans les pays à faible charge de morbidité, l'OMS appelle aussi à étendre considérablement les services de prévention et de prise en charge de la tuberculose dans les pays les plus pauvres. En 2012, 8,6 millions de personnes ont développé la tuberculose (dont 450.000 cas de tuberculose multirésistante) et 1,3 million en sont mortes dans le monde. Plus de 95 % des cas et des décès surviennent dans les pays en développement. 60 % des nouveaux cas à l'échelle mondiale sont en Asie. La tuberculose est l'une des maladies dues à un agent infectieux unique les plus meurtrières au monde. Elle se situe en seconde position juste après le VIH/sida, selon l'OMS. La tuberculose peut être soignée et évitée. Selon l'OMS, le vaccin BCG - le seul existant contre la tuberculose - empêche des formes sévères de tuberculose durant les deux premières années de vie d'un enfant mais ce vaccin est moins efficace pour prévenir la maladie chez l'adulte.