Le candidat à la présidentielle afghane, Abdullah Abdullah, a insisté dimanche sur un "audit exhaustif" de la fraude avant toute annonce de résultats préliminaires. Le candidat à la présidentielle afghane, Abdullah Abdullah, a insisté dimanche sur un "audit exhaustif" de la fraude avant toute annonce de résultats préliminaires. Les résultats étaient prévus pour lundi par la commission électorale. "Ce que nous demandons, c'est un audit exhaustif avant toute annonce (des résultats)", a dit M. Abdullah lors d'une conférence de presse dimanche à Kaboul, répétant avec force ses exigences: "Tant que les votes honnêtes ne sont pas séparés des votes frauduleux, nous n'accepterons pas ces résultats". M. Abdullah dénonce depuis le lendemain du second tour du 14 juin des bourrages d'urnes massifs, "à l'échelle industrielle", selon lui au profit de son rival Ashraf Ghani. Les premiers résultats du second tour, qui devaient initialement être publiés le 2 juillet par la commission électorale indépendante (IEC), doivent être rendus publics lundi, après un premier audit concernant certains bureaux de vote. Devant les menaces de paralysie du scrutin, l'IEC avait accepté d'examiner 1.930 des quelque 23.000 bureaux de vote. Mais pour M. Abdullah, ce chiffre n'est pas suffisant eu égard, selon lui, à l'étendue de la fraude. Désignant sans le nommer son adversaire, M. Abdullah a expliqué que la fraude bénéficiait majoritairement à M. Ghani: "Nous sommes honorés d'annoncer que nous représentons la majorité des votes en Afghanistan qui sont honnêtes". Un audit exhaustif des votes potentiellement frauduleux, comme le demande M. Abdullah, impliquerait un nouveau report de l'annonce des résultats, ce à quoi s'oppose M. Ghani. M. Abdullah explique toutefois qu'il est "possible techniquement" de résoudre la querelle avant le 2 août, pour l'investiture du nouveau président. Les négociations "techniques et politiques" se poursuivaient entre les deux équipes dimanche soir selon M. Abdullah. Le scrutin doit donner au pays un successeur à Hamid Karzaï, en place depuis la chute des talibans en novembre 2001. Les résultats étaient prévus pour lundi par la commission électorale. "Ce que nous demandons, c'est un audit exhaustif avant toute annonce (des résultats)", a dit M. Abdullah lors d'une conférence de presse dimanche à Kaboul, répétant avec force ses exigences: "Tant que les votes honnêtes ne sont pas séparés des votes frauduleux, nous n'accepterons pas ces résultats". M. Abdullah dénonce depuis le lendemain du second tour du 14 juin des bourrages d'urnes massifs, "à l'échelle industrielle", selon lui au profit de son rival Ashraf Ghani. Les premiers résultats du second tour, qui devaient initialement être publiés le 2 juillet par la commission électorale indépendante (IEC), doivent être rendus publics lundi, après un premier audit concernant certains bureaux de vote. Devant les menaces de paralysie du scrutin, l'IEC avait accepté d'examiner 1.930 des quelque 23.000 bureaux de vote. Mais pour M. Abdullah, ce chiffre n'est pas suffisant eu égard, selon lui, à l'étendue de la fraude. Désignant sans le nommer son adversaire, M. Abdullah a expliqué que la fraude bénéficiait majoritairement à M. Ghani: "Nous sommes honorés d'annoncer que nous représentons la majorité des votes en Afghanistan qui sont honnêtes". Un audit exhaustif des votes potentiellement frauduleux, comme le demande M. Abdullah, impliquerait un nouveau report de l'annonce des résultats, ce à quoi s'oppose M. Ghani. M. Abdullah explique toutefois qu'il est "possible techniquement" de résoudre la querelle avant le 2 août, pour l'investiture du nouveau président. Les négociations "techniques et politiques" se poursuivaient entre les deux équipes dimanche soir selon M. Abdullah. Le scrutin doit donner au pays un successeur à Hamid Karzaï, en place depuis la chute des talibans en novembre 2001.