Robin van Persie n'a jamais marqué à un Mondial dès lors qu'il s'agit d'un match à élimination directe : muet face aux buts depuis le deuxième match de cette Coupe du monde brésilienne, le "Hollandais volant" veut mettre fin à cette malédiction face à l'Argentine. Robin van Persie n'a jamais marqué à un Mondial dès lors qu'il s'agit d'un match à élimination directe : muet face aux buts depuis le deuxième match de cette Coupe du monde brésilienne, le "Hollandais volant" veut mettre fin à cette malédiction face à l'Argentine. Après avoir débuté sa Coupe du monde en trombe avec trois buts lors des deux premiers matchs, "RVP" est depuis à l'arrêt. Et, physiquement, les duels face au Mexique en 8e et au Costa Rica en quart ont mis en évidence un manque de fraîcheur. "Après les 120 mn face au Costa Rica, j'étais perclus de crampes, mais j'ai néanmoins tenu, en tant que capitaine, à prendre mes responsabilités lors des tirs au but", a-t-il expliqué samedi soir. Sa tête splendide pour tromper Iker Casillas lors du 5-1 face à l'Espagne avait permis au monde de se rappeler que le joueur de Manchester United est un buteur d'exception. En marquant deux fois lors de ce match, et une fois encore contre l'Australie, il s'était placé dans le bon sens de la marche. Il avait particulièrement "savouré" ce moment, rêvant même ouvertement de devenir "le meilleur buteur du tournoi". Désormais, avec trois buts de retard sur le Colombien James Rodriguez, la tâche est ardue. Van Persie a vécu une saison compliquée, et avant le duel de samedi dernier, il n'avait plus disputé une rencontre complète depuis mars, la faute à une entorse d'un genou en Ligue des champions face à l'Olympiakos. Verdict: six semaines de repos total, ajoutées à d'autres arrêts pour blessure plus tôt dans l'année. L'ombre de Robben Cette saison à ManU, le buteur n'aura finalement disputé que 21 matchs de Premier League, inscrivant toutefois 12 buts. Et si son Mondial n'a jamais vraiment été en danger, il ne s'est pas présenté au Brésil dans les meilleures conditions, n'ayant disputé que quelques bouts de match en fin de championnat anglais. Aujourd'hui, Van Persie vit dans l'ombre d'un Arjen Robben exceptionnel depuis le début du tournoi. Il ne lui déplairait sans doute pas de revenir sous les feux de la rampe, en inscrivant pour la première fois de sa carrière un but lors d'un match à élimination directe d'un tournoi majeur. En Coupe du monde, il avait réussi un but en 2006, en phase des poules face à la Côte d'Ivoire. Un but aussi en 2010 face au Cameroun, au même stade. En championnat d'Europe, le bilan n'est pas plus brillant: deux buts en phase de groupes en 2008 et un seul en 2012. "Je me suis souvent mis trop de pression", reconnaît Van Persie, qui pourrait mercredi profiter de l'attention dont fera l'objet Robben. Tout le monde attend ce dernier et Messi pour forcer la décision à Sao Paulo, mais Higuain côté argentin comme Van Persie chez les Oranje aimeraient jouer un rôle déterminant sur la route menant à la finale. Après avoir débuté sa Coupe du monde en trombe avec trois buts lors des deux premiers matchs, "RVP" est depuis à l'arrêt. Et, physiquement, les duels face au Mexique en 8e et au Costa Rica en quart ont mis en évidence un manque de fraîcheur. "Après les 120 mn face au Costa Rica, j'étais perclus de crampes, mais j'ai néanmoins tenu, en tant que capitaine, à prendre mes responsabilités lors des tirs au but", a-t-il expliqué samedi soir. Sa tête splendide pour tromper Iker Casillas lors du 5-1 face à l'Espagne avait permis au monde de se rappeler que le joueur de Manchester United est un buteur d'exception. En marquant deux fois lors de ce match, et une fois encore contre l'Australie, il s'était placé dans le bon sens de la marche. Il avait particulièrement "savouré" ce moment, rêvant même ouvertement de devenir "le meilleur buteur du tournoi". Désormais, avec trois buts de retard sur le Colombien James Rodriguez, la tâche est ardue. Van Persie a vécu une saison compliquée, et avant le duel de samedi dernier, il n'avait plus disputé une rencontre complète depuis mars, la faute à une entorse d'un genou en Ligue des champions face à l'Olympiakos. Verdict: six semaines de repos total, ajoutées à d'autres arrêts pour blessure plus tôt dans l'année. L'ombre de Robben Cette saison à ManU, le buteur n'aura finalement disputé que 21 matchs de Premier League, inscrivant toutefois 12 buts. Et si son Mondial n'a jamais vraiment été en danger, il ne s'est pas présenté au Brésil dans les meilleures conditions, n'ayant disputé que quelques bouts de match en fin de championnat anglais. Aujourd'hui, Van Persie vit dans l'ombre d'un Arjen Robben exceptionnel depuis le début du tournoi. Il ne lui déplairait sans doute pas de revenir sous les feux de la rampe, en inscrivant pour la première fois de sa carrière un but lors d'un match à élimination directe d'un tournoi majeur. En Coupe du monde, il avait réussi un but en 2006, en phase des poules face à la Côte d'Ivoire. Un but aussi en 2010 face au Cameroun, au même stade. En championnat d'Europe, le bilan n'est pas plus brillant: deux buts en phase de groupes en 2008 et un seul en 2012. "Je me suis souvent mis trop de pression", reconnaît Van Persie, qui pourrait mercredi profiter de l'attention dont fera l'objet Robben. Tout le monde attend ce dernier et Messi pour forcer la décision à Sao Paulo, mais Higuain côté argentin comme Van Persie chez les Oranje aimeraient jouer un rôle déterminant sur la route menant à la finale.