Les Pays-Bas ont une nouvelle fois pu compter sur leurs ailiers, Arjen Robben et Robin van Persie, pour dominer la C�te d'Ivoire (2-1) vendredi � Stuttgart et ainsi se qualifier pour les 8es de finale du Mondial-2006 de football. Van Persie et Robben, les deux joueurs qui ont fait la diff�rence. Le premier en inscrivant un but somptueux sur coup franc � la 23e minute. Le second en offrant sur un plateau le ballon de 2 � 0 � l'avant-centre Ruud van Nistelrooy quatre minutes plus tard. �Je suis tr�s satisfait de la prestation de Robin. A chaque fois qu'il recevait le ballon, il en faisait bon usage�, se f�licitait le s�lectionneur n�erlandais Marco van Basten. Robben, lui, venait de recevoir le titre �d'Homme du match� pour la deuxi�me fois d'affil�e apr�s ses prestations �tincelantes face � la Serbie-Mont�n�gro le week-end dernier puis contre les El�phants vendredi. Rapides, fins techniciens, buteurs : van Persie et Robben repr�sentent un danger permanent pour les d�fense adverses. �Ils sont vraiment d�routants, tr�s difficiles � tenir. Ils feront encore des d�g�ts dans les prochains matches, c'est certain�, estimait le d�fenseur ivoirien Kolo Tour�, partenaire de van Persie � Arsenal en Premier League anglaise. �Je me sens tr�s en forme depuis le d�but du Mondial. C'est aussi gr�ce au travail exceptionnel de notre milieu de terrain qui nous place souvent dans des conditions id�ales�, soulignait Robben Le 4-3-3 mis en place par van Basten dans le plus pur style de l'�cole n�erlandaise a donc trouv� ses deux points d'appui. Donner le ballon � Robben ou van Persie, c'est toujours un bon placement. �Ces deux gar�ons travaillent beaucoup, au service de l'�quipe. Ils n'h�sitent d'ailleurs pas � faire leur part de travail d�fensif�, constatait, il y a quelques jours, le l�gendaire Johan Cruyff, finaliste de la Coupe du monde avec les Pays- Bas en 1974 en Allemagne. �Cette fois, nous avons vraiment jou� en �quipe. Au plus fort de la temp�te, quand les Ivoiriens nous mettaient sous pression, tout le monde a fait preuve d'une �norme solidarit�, se r�jouissait van Persie. Un commentaire loin de ses critiques d'apr�s le premier match face � la Serbie-Mont�n�gro. Van Persie s'en �tait alors pris � Arjen Robben qu'il avait qualifi� d'�go�ste. Les deux hommes ont r�gl� leur diff�rend lors d'une discussion franche et jouent d�sormais l'un pour l'autre. Au grand b�n�fice de l'�quipe �Oranje�.