Le diplomate algérien, Saïd Djinnit, a été nommé nouvel Envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la région des Grands Lacs, a annoncé jeudi le bureau du porte-parole de l'ONU. M. Djinnit qui assumait, depuis 2008, les fonctions de Représentant spécial du secrétaire général pour l'Afrique de l'Ouest et du Chef du bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA), va succéder à l'Irlandaise Mary Robinson, nommée, pour sa part, Envoyée spéciale de l'ONU pour les changements climatiques. Le diplomate algérien, Saïd Djinnit, a été nommé nouvel Envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la région des Grands Lacs, a annoncé jeudi le bureau du porte-parole de l'ONU. M. Djinnit qui assumait, depuis 2008, les fonctions de Représentant spécial du secrétaire général pour l'Afrique de l'Ouest et du Chef du bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA), va succéder à l'Irlandaise Mary Robinson, nommée, pour sa part, Envoyée spéciale de l'ONU pour les changements climatiques. Agé de 60 ans et diplômé, en 1977, de l'Ecole nationale d'administration (ENA), le diplomate algérien, en sa qualité de Représentant spécial, a joué un rôle clé dans les efforts collectifs de médiation et de bons offices en Guinée, qui ont évité le déclenchement d'un conflit potentiel et permis la tenue, en juin et novembre 2010, de la première élection présidentielle démocratique dans ce pays. Il a également contribué à un certain nombre d'initiatives entreprises le plus souvent conjointement avec la CEDEAO et l'UA dans le cadre de la recherche de solutions pacifiques et démocratiques aux crises post-coup d'Etat, en Mauritanie, au Niger et au Mali et aux crises électorales, au Togo, au Bénin et en Côte d'Ivoire. En 2013, il a été le Facilitateur international du dialogue inter-guinéen ayant abouti a l'Accord du 3 juillet 2013 qui a créé les conditions pour la tenue d'élections législatives libres et pacifiques en septembre 2013. Il s'était également engagé, en tant que Chef de l'UNOWA, dans les efforts visant à nouer des partenariats pour la paix en Afrique de l'Ouest entre les Nations unies et les principaux acteurs régionaux, notamment la CEDEAO et l'Union africaine, ainsi que dans la promotion de stratégies régionales destinées à relever les défis transfrontaliers dans la région du Sahel, au lendemain de la crise libyenne. M. Djinnit avait aussi contribué aux efforts, dans le cadre de l'Union du Fleuve Mano, pour améliorer la sécurité et la coopération des Etats membres, en plus de son engagement à la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée et la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogue, à travers l'élaboration et la mise en oeuvre du plan régional de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Initiative de la Côte Ouest Africaine (WACI) dont il est le président de son comité politique. M. Djinnit a particulièrement encouragé la participation des femmes dans la médiation, la prévention des conflits et les processus de consolidation de la paix. L'ambassadeur Djinnit avait présidé la commission mixte Cameroun-Nigeria (CMCN), créée en novembre 2002 pour superviser la mise en oeuvre pacifique de la décision de la Cour internationale de justice, relative à la frontière terrestre et maritime entre le Cameroun et Nigeria. Avant de rejoindre l'OUA-UA, M. Djinnit a occupé diverses fonctions diplomatiques pour l'Algérie (1977- 1989), y compris en qualité de Chef du Bureau des affaires politiques de l'OUA et des Mouvements de libération au ministère des Affaires étrangères (1979- 1982), de conseiller auprès de l'ambassade d'Algérie en Ethiopie chargé des Affaires politiques de l'OUA (1982- 1986) et de Chef de mission adjoint en Belgique, chargé des relations avec l'UE (1986-1989). Agé de 60 ans et diplômé, en 1977, de l'Ecole nationale d'administration (ENA), le diplomate algérien, en sa qualité de Représentant spécial, a joué un rôle clé dans les efforts collectifs de médiation et de bons offices en Guinée, qui ont évité le déclenchement d'un conflit potentiel et permis la tenue, en juin et novembre 2010, de la première élection présidentielle démocratique dans ce pays. Il a également contribué à un certain nombre d'initiatives entreprises le plus souvent conjointement avec la CEDEAO et l'UA dans le cadre de la recherche de solutions pacifiques et démocratiques aux crises post-coup d'Etat, en Mauritanie, au Niger et au Mali et aux crises électorales, au Togo, au Bénin et en Côte d'Ivoire. En 2013, il a été le Facilitateur international du dialogue inter-guinéen ayant abouti a l'Accord du 3 juillet 2013 qui a créé les conditions pour la tenue d'élections législatives libres et pacifiques en septembre 2013. Il s'était également engagé, en tant que Chef de l'UNOWA, dans les efforts visant à nouer des partenariats pour la paix en Afrique de l'Ouest entre les Nations unies et les principaux acteurs régionaux, notamment la CEDEAO et l'Union africaine, ainsi que dans la promotion de stratégies régionales destinées à relever les défis transfrontaliers dans la région du Sahel, au lendemain de la crise libyenne. M. Djinnit avait aussi contribué aux efforts, dans le cadre de l'Union du Fleuve Mano, pour améliorer la sécurité et la coopération des Etats membres, en plus de son engagement à la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée et la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogue, à travers l'élaboration et la mise en oeuvre du plan régional de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Initiative de la Côte Ouest Africaine (WACI) dont il est le président de son comité politique. M. Djinnit a particulièrement encouragé la participation des femmes dans la médiation, la prévention des conflits et les processus de consolidation de la paix. L'ambassadeur Djinnit avait présidé la commission mixte Cameroun-Nigeria (CMCN), créée en novembre 2002 pour superviser la mise en oeuvre pacifique de la décision de la Cour internationale de justice, relative à la frontière terrestre et maritime entre le Cameroun et Nigeria. Avant de rejoindre l'OUA-UA, M. Djinnit a occupé diverses fonctions diplomatiques pour l'Algérie (1977- 1989), y compris en qualité de Chef du Bureau des affaires politiques de l'OUA et des Mouvements de libération au ministère des Affaires étrangères (1979- 1982), de conseiller auprès de l'ambassade d'Algérie en Ethiopie chargé des Affaires politiques de l'OUA (1982- 1986) et de Chef de mission adjoint en Belgique, chargé des relations avec l'UE (1986-1989).