Cinq mois après le crash d'un avion militaire à Oum El Bouaghi où un appareil de type Hercule C130 qui assurait la ligne Tamanrasset – Constantine s'est transformé en cendres, l'aviation algérienne est ébranlée par une nouvelle catastrophe aérienne suite à la mystérieuse disparition avion d'Air Algérie dans l'espace aérien malien. Cinq mois après le crash d'un avion militaire à Oum El Bouaghi où un appareil de type Hercule C130 qui assurait la ligne Tamanrasset – Constantine s'est transformé en cendres, l'aviation algérienne est ébranlée par une nouvelle catastrophe aérienne suite à la mystérieuse disparition avion d'Air Algérie dans l'espace aérien malien. Affrété par la compagnie nationale auprès des Espagnols de Swift Air pour les besoins de la saison estivale, l'appareil de type MDD 83 (Mc Donnel-Douglas) a subitement disparu dans la nuit de mercredi à jeudi des radars 50 minutes après son décollage de l'aéroport de la capitale burkinabé, Ouagadougou, à 01h17.GMT. Il devait arriver à Alger à 05h11 GMT. Le dernier contact radar a eu lieu à 01h55 GMT en survolant la région de Gao (Mali). Pour information, cet appareil a effectué déjà 5 vols depuis son entrée en service en Algérie, il y a juste un mois. Les premières informations faisaient état de mauvaises conditions météorologiques qui seraient derrière cette catastrophe mais à l'heure actuelle, aucune piste n'est écartée tant que les conclusions de la boîte noire ne sont pas connues. Ce qui est certain en revanche, c'est qu'il n'y a eu aucun survivant parmi ses 116 occupants issus de 13 nationalités dont six Algériens. Outre les six membres d'équipage espagnols, les autres passagers sont des Français (50), Burkinabés (24), Libanais (8), Espagnols (6), Canadiens (5), Allemands (4), Luxembourgeois (2), Malien (1), Belge (1), Nigérien (1), Camerounais (1), Egyptien (1), Ukrainien (1), Roumain (1), Suisse (1) et 3 nationalités en cours de recherche. Après plusieurs recherches auxquelles ont participé L'Algérie, le Burkina Faso, le Mali et le Niger et la France, les débris de l'épave, complètement désintégrée, ont été localisés à Gossi, à environ 100 km au sud-ouest de Gao, au nord du Mali et Kidal, zone qui connait depuis plusieurs mois des tensions. Même la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été sollicitée par les autorités algériennes pour contribuer aux efforts de recherche mais finalement, il semblerait que ce sont des nomades touaregs qui auraient aperçu les débris. Selon le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, l'appareil n'avait pas de problèmes techniques et il avait subi récemment des révisions techniques «conforme aux exigences». Il a révélé surtout que les mouvements armés du Nord du Mali s'étaient également mobilisés pour fournir des informations aux autorités algériennes. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a abondé dans le même sens en affirmant que l'appareil dispose de toutes les autorisations réglementaires et techniques pour effectuer les vols. Cinq catastrophes aériennes en cinq mois Ce crash d'avion d'Air Algérie vient compléter la série noire qui frappe l'aviation internationale. En effet, et en moins de dix jours, trois catastrophes aériennes ont été enregistrées. Outre la disparition dans l'espace malien de l'appareil MDD 83, deux autres avions se sont écrasés récemment. Il y a eu d'abord, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines, avec 298 personnes à bord, qui s'est écrasé le 14 juillet dernier près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, une région déchirée depuis plus de trois mois par un conflit armé entre forces régulières et militants prorusses. L'avion, qui assurait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, a été abattu probablement par un missile sol-air tiré d'une zone contrôlée par les rebelles. Ensuite, un avion de type ATR 72-500 de la compagnie taïwanaise TransAsia Airways s'est écrasé sur l'île de Penghu, au large de la côte occidentale de Taïwan, quelques heures seulement avant la catastrophe d'Air Algérie. 48 personnes ont péri et dix ont survécu dans l'accident qui aurait été causé par les mauvaises conditions météorologiques . En mars dernier, un autre appareil de Malaysia Airlines reliant Kuala Lumpur à Pékin, avec 239 passagers et membres d'équipage à bord, a disparu des radars au large du Vietnam, deux heures après son décollage. Cinq mois plus tard, l'épave reste toujours introuvable, faisant de cette affaire l'une des énigmes aéronautiques les plus intrigantes de ces dernières années. Affrété par la compagnie nationale auprès des Espagnols de Swift Air pour les besoins de la saison estivale, l'appareil de type MDD 83 (Mc Donnel-Douglas) a subitement disparu dans la nuit de mercredi à jeudi des radars 50 minutes après son décollage de l'aéroport de la capitale burkinabé, Ouagadougou, à 01h17.GMT. Il devait arriver à Alger à 05h11 GMT. Le dernier contact radar a eu lieu à 01h55 GMT en survolant la région de Gao (Mali). Pour information, cet appareil a effectué déjà 5 vols depuis son entrée en service en Algérie, il y a juste un mois. Les premières informations faisaient état de mauvaises conditions météorologiques qui seraient derrière cette catastrophe mais à l'heure actuelle, aucune piste n'est écartée tant que les conclusions de la boîte noire ne sont pas connues. Ce qui est certain en revanche, c'est qu'il n'y a eu aucun survivant parmi ses 116 occupants issus de 13 nationalités dont six Algériens. Outre les six membres d'équipage espagnols, les autres passagers sont des Français (50), Burkinabés (24), Libanais (8), Espagnols (6), Canadiens (5), Allemands (4), Luxembourgeois (2), Malien (1), Belge (1), Nigérien (1), Camerounais (1), Egyptien (1), Ukrainien (1), Roumain (1), Suisse (1) et 3 nationalités en cours de recherche. Après plusieurs recherches auxquelles ont participé L'Algérie, le Burkina Faso, le Mali et le Niger et la France, les débris de l'épave, complètement désintégrée, ont été localisés à Gossi, à environ 100 km au sud-ouest de Gao, au nord du Mali et Kidal, zone qui connait depuis plusieurs mois des tensions. Même la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été sollicitée par les autorités algériennes pour contribuer aux efforts de recherche mais finalement, il semblerait que ce sont des nomades touaregs qui auraient aperçu les débris. Selon le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, l'appareil n'avait pas de problèmes techniques et il avait subi récemment des révisions techniques «conforme aux exigences». Il a révélé surtout que les mouvements armés du Nord du Mali s'étaient également mobilisés pour fournir des informations aux autorités algériennes. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a abondé dans le même sens en affirmant que l'appareil dispose de toutes les autorisations réglementaires et techniques pour effectuer les vols. Cinq catastrophes aériennes en cinq mois Ce crash d'avion d'Air Algérie vient compléter la série noire qui frappe l'aviation internationale. En effet, et en moins de dix jours, trois catastrophes aériennes ont été enregistrées. Outre la disparition dans l'espace malien de l'appareil MDD 83, deux autres avions se sont écrasés récemment. Il y a eu d'abord, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines, avec 298 personnes à bord, qui s'est écrasé le 14 juillet dernier près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, une région déchirée depuis plus de trois mois par un conflit armé entre forces régulières et militants prorusses. L'avion, qui assurait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, a été abattu probablement par un missile sol-air tiré d'une zone contrôlée par les rebelles. Ensuite, un avion de type ATR 72-500 de la compagnie taïwanaise TransAsia Airways s'est écrasé sur l'île de Penghu, au large de la côte occidentale de Taïwan, quelques heures seulement avant la catastrophe d'Air Algérie. 48 personnes ont péri et dix ont survécu dans l'accident qui aurait été causé par les mauvaises conditions météorologiques . En mars dernier, un autre appareil de Malaysia Airlines reliant Kuala Lumpur à Pékin, avec 239 passagers et membres d'équipage à bord, a disparu des radars au large du Vietnam, deux heures après son décollage. Cinq mois plus tard, l'épave reste toujours introuvable, faisant de cette affaire l'une des énigmes aéronautiques les plus intrigantes de ces dernières années.