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Le maestro Amine Kouider à la baguette
L'Orchestre symphonique national anime un concert au palais de la culture Moufdi-Zakaria
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 07 - 2014

L'Orchestre symphonique national (OSN), dirigé par le maestro Amine Kouider, a animé un récital, vendredi dernier, dans la soirée au palais de la culture Moufdi-Zakaria, dans une ambiance relevée, mêlant l'harmonisation précise et rigoureuse du classique universel aux belles mélodies à consonances orientales.
L'Orchestre symphonique national (OSN), dirigé par le maestro Amine Kouider, a animé un récital, vendredi dernier, dans la soirée au palais de la culture Moufdi-Zakaria, dans une ambiance relevée, mêlant l'harmonisation précise et rigoureuse du classique universel aux belles mélodies à consonances orientales.
Le son ample et dominant des premières sonorités de l'orchestre, exécutant l'ouverture, donnaient déjà un aperçu sur la teneur de la soirée, où le silence absolu régnait pendant la prestation, laissant s'exécuter la partition sur les visages illuminés des spectateurs. Côté programme, l'assistance a été gratifiée d'un florilège de pièces composées par de grands noms de la musique symphonique autre que : "Schéhérazade", dans un montage poétique onirique où le lyrisme des mots a fusionné avec de belles oeuvres du terroir andalou et du classique universel.
Les musiciens et les choristes de la chorale polyphonique d'Alger, dirigée par Aziz Hamouli, ont déployé, un florilège de pièces du patrimoine andalou et universel, dans une lecture poétique réussie et un élan musical de haute facture. Afefe Fennouh, dans le rôle de Shéhérazade, conteuse à la voix pleine, intervenant en partie sur ses textes ainsi que sur des poésies du patrimoine, a donné la réplique au roi Shahryar, représenté par Fouad Ouamane qui, au-delà de sa voix timbrée, a brillemment donné à son luth une âme de narrateur.
Touchia Sika, réécrite par Hocine Bouifrou, Nouba Sika arrangée par Rachid Saouli et interprétée sobrement dans la suite de ses rythmes par le maître Mokdad Rezzoug, seul au violon dans la position traditionnelle, ont constitué la première partie du programme de cette soirée. Suite symphonique "Shéhérazade", célèbre pièce de Nicolaï Rimski Korsakov, dans ses quatre mouvements : La mer et le vaisseau de Sinbad, Le récit du prince Kalender, Le jeune prince et la jeune princesse ainsi que Fête à Baghdad, a concerné le deuxième volet du récital.
En présence de la ministre de la Culture, Nadia Labidi, l'ensemble des musiciens, brillants de technique et de dextérité, ont bien traduit leur professionnalisme académique, se livrant allégrement au gré des mélomanes dans une belle fusion de la parole et la mélodie qui n'a pas manqué de susciter la reconnaissance manifeste de l'assistance. Le public recueilli, relativement nombreux, a pu saisir des instants de pureté et voyager à travers un beau rêve durant lequel l'ensemble des musiciens et des choristes ont judicieusement élevé le patrimoine culturel algérien au rang de l'universalité.
La beauté des textes soutenue par les sonorités andalouses et orientales des pièces choisies ont empreint le récital de hauteur et de noblesse que le public a pu apprécier également, dans le thème final interprété, composé par Maurice Jarre pour le compte du film "Arrissala", réalisé en 1977 par Mustapha El Akad.
Une minute de silence a été observée au début du concert, à la mémoire des victimes du crash de l'avion espagnol affrété par Air Algérie, survenu jeudi dernier et qui devait assurer la liaison entre Ouagadougou et Alger, ainsi que pour les martyrs de la Bande de Ghaza dont la population civile subit au quotidien les agressions meurtrières répétées de l'armée israélienne.
Né en 1967 à Alger, Amine Kouider a dirigé plusieurs grands orchestres de par le monde, dont l'Orchestre du Kirkov de l'Opéra de Saint-Pétersbourg, l'Orchestre international de Paris (France- de 1998 à 2004) et l'Orchestre philharmonique du Qatar (2010). Nommé, entre autre, "artiste pour la Paix" par l'Organisation des Nations unies pour l'Education la Science et la Culture (Unesco), Amine Kouider est également directeur artistique du Choeur et Orchestre philharmonique international en résidence à l'Unesco.
Crée en 1992, l'Orchestre symphonique national a été lancé en 1997 sous la direction du regretté maestro Abdelwahab Salim, disparu le 26 novembre 1999. Regroupant actuellement plus de 80 musiciens, l'Osn est dirigé depuis 2001 par le maestro Abdelkader Bouazzara.
Le son ample et dominant des premières sonorités de l'orchestre, exécutant l'ouverture, donnaient déjà un aperçu sur la teneur de la soirée, où le silence absolu régnait pendant la prestation, laissant s'exécuter la partition sur les visages illuminés des spectateurs. Côté programme, l'assistance a été gratifiée d'un florilège de pièces composées par de grands noms de la musique symphonique autre que : "Schéhérazade", dans un montage poétique onirique où le lyrisme des mots a fusionné avec de belles oeuvres du terroir andalou et du classique universel.
Les musiciens et les choristes de la chorale polyphonique d'Alger, dirigée par Aziz Hamouli, ont déployé, un florilège de pièces du patrimoine andalou et universel, dans une lecture poétique réussie et un élan musical de haute facture. Afefe Fennouh, dans le rôle de Shéhérazade, conteuse à la voix pleine, intervenant en partie sur ses textes ainsi que sur des poésies du patrimoine, a donné la réplique au roi Shahryar, représenté par Fouad Ouamane qui, au-delà de sa voix timbrée, a brillemment donné à son luth une âme de narrateur.
Touchia Sika, réécrite par Hocine Bouifrou, Nouba Sika arrangée par Rachid Saouli et interprétée sobrement dans la suite de ses rythmes par le maître Mokdad Rezzoug, seul au violon dans la position traditionnelle, ont constitué la première partie du programme de cette soirée. Suite symphonique "Shéhérazade", célèbre pièce de Nicolaï Rimski Korsakov, dans ses quatre mouvements : La mer et le vaisseau de Sinbad, Le récit du prince Kalender, Le jeune prince et la jeune princesse ainsi que Fête à Baghdad, a concerné le deuxième volet du récital.
En présence de la ministre de la Culture, Nadia Labidi, l'ensemble des musiciens, brillants de technique et de dextérité, ont bien traduit leur professionnalisme académique, se livrant allégrement au gré des mélomanes dans une belle fusion de la parole et la mélodie qui n'a pas manqué de susciter la reconnaissance manifeste de l'assistance. Le public recueilli, relativement nombreux, a pu saisir des instants de pureté et voyager à travers un beau rêve durant lequel l'ensemble des musiciens et des choristes ont judicieusement élevé le patrimoine culturel algérien au rang de l'universalité.
La beauté des textes soutenue par les sonorités andalouses et orientales des pièces choisies ont empreint le récital de hauteur et de noblesse que le public a pu apprécier également, dans le thème final interprété, composé par Maurice Jarre pour le compte du film "Arrissala", réalisé en 1977 par Mustapha El Akad.
Une minute de silence a été observée au début du concert, à la mémoire des victimes du crash de l'avion espagnol affrété par Air Algérie, survenu jeudi dernier et qui devait assurer la liaison entre Ouagadougou et Alger, ainsi que pour les martyrs de la Bande de Ghaza dont la population civile subit au quotidien les agressions meurtrières répétées de l'armée israélienne.
Né en 1967 à Alger, Amine Kouider a dirigé plusieurs grands orchestres de par le monde, dont l'Orchestre du Kirkov de l'Opéra de Saint-Pétersbourg, l'Orchestre international de Paris (France- de 1998 à 2004) et l'Orchestre philharmonique du Qatar (2010). Nommé, entre autre, "artiste pour la Paix" par l'Organisation des Nations unies pour l'Education la Science et la Culture (Unesco), Amine Kouider est également directeur artistique du Choeur et Orchestre philharmonique international en résidence à l'Unesco.
Crée en 1992, l'Orchestre symphonique national a été lancé en 1997 sous la direction du regretté maestro Abdelwahab Salim, disparu le 26 novembre 1999. Regroupant actuellement plus de 80 musiciens, l'Osn est dirigé depuis 2001 par le maestro Abdelkader Bouazzara.


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