La crainte de l'Algérie de voir la crise libyenne déborder de son cadre se vérifie sur le terrain chaque jour avec l'arrivée de milliers de réfugies aux frontières tunisiennes. La crainte de l'Algérie de voir la crise libyenne déborder de son cadre se vérifie sur le terrain chaque jour avec l'arrivée de milliers de réfugies aux frontières tunisiennes. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avait tiré la sonnette d'alarme deux jours plus tôt en pressant tous les acteurs libyens impliqués dans cette montée effrénée de la confrontation fratricide de s'en remettre à leur Parlement élu en vue de la prise des mesures nécessaires à une indispensable réconciliation nationale ainsi qu'à la mise en place d'institutions crédibles et efficaces pour assumer les missions relevant de la souveraineté de l'Etat libyen. L e chef de la diplomatie a révélé que « L'Algérie mène des consultations avec les autres pays voisins de la Libye en vue de la conjugaison des efforts pour aider l'Etat et les forces patriotiques à faire prévaloir les intérêts supérieurs du peuple libyen, frère dans ces circonstances décisives de son Histoire ». Cet appel et les autres incessants appels de l'Algérie pour tous les acteurs libyens à sauver la Libye du chaos n'ont pas encore trouvé d'oreilles attentives. La guerre fratricide s'élargit de plus en plus sur le territoire libyen aggravant par là même l'insécurité et accentuant l'exil des milliers de citoyens civils. La Libye est le théâtre depuis la mi-juillet d'affrontements meurtriers entre diverses milices à Tripoli, la capitale, et à Benghazi, ville de l'est dont la principale base militaire est tombée aux mains de groupes jihadistes. Les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi dans le pays, en l'absence de toutes forces de sécurité capables d'imposer la loi. C'est le chaos dans le pays. La politique de la terre brûlée est engagée entre les milices rivales pour le pouvoir. Diplomates en poste à Tripoli, expatriés activant dans divers secteurs d'activité dans les grandes villes ou tout simplement des citoyens fuyant l'insécurité grandissante dans la capitale libyenne ou Benghazi où des affrontement sanglants à l'arme lourde ou légère opposent quotidiennement des fractions rivales pour le contrôle des points de passage ou comme à Tripoli le contrôle de l'aéroport, c'est le sauve-qui-peut vers la frontière la plus proche : la Tunisie. Le pays de la révolution du « jasmin » lui-même en proie à une « agitation » des djahadistes craint de se retrouver avec des dizaines voire des centaines de milliers de réfugiés comme cela avait été le cas en 2011, pendant la révolte ayant renversé le régime du colonel Kadhafi. La Tunisie craint aussi l'infiltration de combattants et la contrebande d'armes parmi les milliers de réfugiés qui tentent de gagner ses terres. Conséquence : la Tunisie avait fermé à la mi-journée vendredi le point de passage de Ras Jedir après des heurts accompagnés de tirs des forces libyennes du côté libyen. Toutefois, une cinquantaine de véhicules immatriculés en Libye ont pu passer en Tunisie par le poste de Ras Jedir avant sa fermeture par les autorités tunisiennes. Moins nombreuses, des personnes à pied avec leurs bagages ont aussi pu traverser ce poste frontalier avant cette décision. Le gouvernement tunisien avait prévenu qu'il n'était pas en mesure d'accueillir en masse des réfugiés étrangers, de nombreux ressortissants arabes et asiatiques travaillant en Libye pour des raisons d'intérêt national. L'économie tunisienne est plus mal en point depuis la chute de Benali. Cependant le gouvernement tunisien est revenu, hier, partiellement sur la fermeture de la frontière avec la Lybie. La frontière a été ouverte pendant quelques heures au principal point de passage avec la Libye, laissant entrer quelque 200 personnes fuyant les combats dans ce pays, au lendemain de violents heurts du côté libyen de la frontière, selon les médias. Un responsable de la sécurité à Ras Jedir a indiqué sous couvert de l'anonymat aux médias que la Tunisie allait alterner samedi les périodes d'ouverture et de fermeture du poste-frontière, sans plus d'explications. Il reste que depuis une semaine, entre 5.000 et 6.000 individus passent chaque jour en Tunisie, tandis que des centaines d'autres, des travailleurs étrangers notamment égyptiens, restent échoués de l'autre côté de la frontière, les autorités tunisiennes réclamant la preuve qu'ils quitteront le pays immédiatement. Dans la foule, bloquée parfois depuis des jours, la colère gagne les candidats à l'exil. Des candidats au départ ont tenté, à la mijournée de vendredi, de forcer le passage. Les gardes-frontières libyens ont ouvert le feu, assure un commandant de l'armée tunisienne. « Des Egyptiens ont voulu forcer le passage, (Les Libyens) ont tiré. Mais s'ils passent, on tirera aussi », explique un commandant de l'armée tunisienne, dont les hommes sont « en alerte ». L'alerte aussi est de rigueur le long des frontière de l'Algérie avec la Libye. Par cette frontière la crainte est tout autre. Outre les milliers de réfugiés qui tenteront de passer en territoire algérien, il y a le risque d'infiltration d'armes pour les groupes terroristes qui activent sur la bande du Sahel. L'attaque de Tiguentourine est trop fraîche dans les esprits pour se permettre un relâchement de a vigilance. « Les développements graves de la situation sécuritaire en Libye préoccupent au plus haut point l'Algérie», avait souligné le chef de la diplomatie algérienne. C'est dans cet d'esprit que l'Algérie a pris un certain nombre de mesures pour sécuriser les frontières de l'est du pays. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avait tiré la sonnette d'alarme deux jours plus tôt en pressant tous les acteurs libyens impliqués dans cette montée effrénée de la confrontation fratricide de s'en remettre à leur Parlement élu en vue de la prise des mesures nécessaires à une indispensable réconciliation nationale ainsi qu'à la mise en place d'institutions crédibles et efficaces pour assumer les missions relevant de la souveraineté de l'Etat libyen. L e chef de la diplomatie a révélé que « L'Algérie mène des consultations avec les autres pays voisins de la Libye en vue de la conjugaison des efforts pour aider l'Etat et les forces patriotiques à faire prévaloir les intérêts supérieurs du peuple libyen, frère dans ces circonstances décisives de son Histoire ». Cet appel et les autres incessants appels de l'Algérie pour tous les acteurs libyens à sauver la Libye du chaos n'ont pas encore trouvé d'oreilles attentives. La guerre fratricide s'élargit de plus en plus sur le territoire libyen aggravant par là même l'insécurité et accentuant l'exil des milliers de citoyens civils. La Libye est le théâtre depuis la mi-juillet d'affrontements meurtriers entre diverses milices à Tripoli, la capitale, et à Benghazi, ville de l'est dont la principale base militaire est tombée aux mains de groupes jihadistes. Les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi dans le pays, en l'absence de toutes forces de sécurité capables d'imposer la loi. C'est le chaos dans le pays. La politique de la terre brûlée est engagée entre les milices rivales pour le pouvoir. Diplomates en poste à Tripoli, expatriés activant dans divers secteurs d'activité dans les grandes villes ou tout simplement des citoyens fuyant l'insécurité grandissante dans la capitale libyenne ou Benghazi où des affrontement sanglants à l'arme lourde ou légère opposent quotidiennement des fractions rivales pour le contrôle des points de passage ou comme à Tripoli le contrôle de l'aéroport, c'est le sauve-qui-peut vers la frontière la plus proche : la Tunisie. Le pays de la révolution du « jasmin » lui-même en proie à une « agitation » des djahadistes craint de se retrouver avec des dizaines voire des centaines de milliers de réfugiés comme cela avait été le cas en 2011, pendant la révolte ayant renversé le régime du colonel Kadhafi. La Tunisie craint aussi l'infiltration de combattants et la contrebande d'armes parmi les milliers de réfugiés qui tentent de gagner ses terres. Conséquence : la Tunisie avait fermé à la mi-journée vendredi le point de passage de Ras Jedir après des heurts accompagnés de tirs des forces libyennes du côté libyen. Toutefois, une cinquantaine de véhicules immatriculés en Libye ont pu passer en Tunisie par le poste de Ras Jedir avant sa fermeture par les autorités tunisiennes. Moins nombreuses, des personnes à pied avec leurs bagages ont aussi pu traverser ce poste frontalier avant cette décision. Le gouvernement tunisien avait prévenu qu'il n'était pas en mesure d'accueillir en masse des réfugiés étrangers, de nombreux ressortissants arabes et asiatiques travaillant en Libye pour des raisons d'intérêt national. L'économie tunisienne est plus mal en point depuis la chute de Benali. Cependant le gouvernement tunisien est revenu, hier, partiellement sur la fermeture de la frontière avec la Lybie. La frontière a été ouverte pendant quelques heures au principal point de passage avec la Libye, laissant entrer quelque 200 personnes fuyant les combats dans ce pays, au lendemain de violents heurts du côté libyen de la frontière, selon les médias. Un responsable de la sécurité à Ras Jedir a indiqué sous couvert de l'anonymat aux médias que la Tunisie allait alterner samedi les périodes d'ouverture et de fermeture du poste-frontière, sans plus d'explications. Il reste que depuis une semaine, entre 5.000 et 6.000 individus passent chaque jour en Tunisie, tandis que des centaines d'autres, des travailleurs étrangers notamment égyptiens, restent échoués de l'autre côté de la frontière, les autorités tunisiennes réclamant la preuve qu'ils quitteront le pays immédiatement. Dans la foule, bloquée parfois depuis des jours, la colère gagne les candidats à l'exil. Des candidats au départ ont tenté, à la mijournée de vendredi, de forcer le passage. Les gardes-frontières libyens ont ouvert le feu, assure un commandant de l'armée tunisienne. « Des Egyptiens ont voulu forcer le passage, (Les Libyens) ont tiré. Mais s'ils passent, on tirera aussi », explique un commandant de l'armée tunisienne, dont les hommes sont « en alerte ». L'alerte aussi est de rigueur le long des frontière de l'Algérie avec la Libye. Par cette frontière la crainte est tout autre. Outre les milliers de réfugiés qui tenteront de passer en territoire algérien, il y a le risque d'infiltration d'armes pour les groupes terroristes qui activent sur la bande du Sahel. L'attaque de Tiguentourine est trop fraîche dans les esprits pour se permettre un relâchement de a vigilance. « Les développements graves de la situation sécuritaire en Libye préoccupent au plus haut point l'Algérie», avait souligné le chef de la diplomatie algérienne. C'est dans cet d'esprit que l'Algérie a pris un certain nombre de mesures pour sécuriser les frontières de l'est du pays.