Le Premier ministre, Abdelmamek Sellal, représente l'Algérie au sommet Etats-Unis-Afrique qui ouvre ses travaux aujourd'hui à Washington. La rencontre, qui réunit Barak Obama et les chefs d'Etat africains, s'étalera sur 3 jours, du 4 au 7 août courant. Le Premier ministre, Abdelmamek Sellal, représente l'Algérie au sommet Etats-Unis-Afrique qui ouvre ses travaux aujourd'hui à Washington. La rencontre, qui réunit Barak Obama et les chefs d'Etat africains, s'étalera sur 3 jours, du 4 au 7 août courant. Sellal est accompagné par une importante délégation comprenant les ministres de l'Energie, de l'Industrie et des Mines, des Transports, et celui chargé des Affaires maghrébines et africaines auxquels se joindra, sur place, l'ambassadeur d'Algérie aux Etats-Unis, Abdallah Baali. Selon les officiels américains, cette rencontre vise à « renforcer les liens avec l'une des régions les plus dynamiques » du monde et de faire « progresser les objectifs de l'administration en matière de commerce et d'investissement en Afrique ». Toutefois, à l'ordre du jour, il y aura certainement le problème de la sécurité en Afrique. Le continent africain est menacé par un risque de déstabilisation accrue. L'insécurité est omniprésente en Afrique à cause de guerres et des conflits fratricides. Il est ainsi de la situation en Lybie où la situation sécuritaire devient de plus en plus incontrôlable, une activité terroriste en Tunisie qui prend de l'ampleur, l'Egypte qui fait face à une fronde interne et enfin le Sahel qui intéresse au plus haut point l'Algérie. Autre question qui sera mis sur la table par l'Algérie : la question du Sahara occidental qui gagne des points lors des forums internationaux depuis que Ratmane Lamamra est à la tête de la diplomatie algérienne. Ramtane Lamamra, plus rompu que son prédécesseur à ce poste sensible, a imprimé à ce dossier une stratégie plus « agressive » à même de convaincre les dirigeants des Etats de la justesse de la cause sahraouie. Le dernier sommet de l'UA atteste du dynamisme de Ramtane Lamamra concernant ce dossier, ouvert depuis l'invasion, par les forces armées marocaines, du territoire sahraoui. La bonne gouvernance, un sujet qui préoccupe les USA, sera certainement débattu lors de ses assises que dominera l'ébauche d'une nouvelle politique économique des USA avec l'Afrique. Face à la percée de la Chine et d'autres puissances émergentes qui forment le BRIC (Brésil, Russie, Inde) Barack Obama fait face à une rude concurrence sur le continent africain. Lors de sa première visite en Afrique subsaharienne, au début de son premier mandat, Barack Obama avait, cependant, cherché à minimiser les rivalités entre investisseurs étrangers en Afrique, estimant qu'il n'y avait pas de « guerre froide » en cours sur le continent. Comme Il est hors de question, pour les USA, de laisser l'Afrique au seul profit de certains pays émergents telle la Chine, partenaire économique de premier choix pour de nombreux pays africains, depuis les années 90. Faut-il s'attendre à ce que les USA cherchent à opérer une réorientation radicale de leur politique économique en Afrique ? L'enjeu est de taille pour les USA. La situation économique du pays hôte le recommande pour Barak Obama. Il est attendu que presque tous les pays africains soient représentés par leur chef d'Etat ou de gouvernement. Du moins, ceux qui sont membres de l'Union africaine et qui sont dans les bonnes grâces de Washington. Nul doute que ne feront pas le voyage dans la capitale fédérale américaine, le Zimbabwéen Robert Mugabe pour sa gouvernance qui ne plaît pas aux Américains, l'Erythréen Issayas Afewerki qui est accusé de soutenir le terrorisme en Somalie et le Soudanais Omar el-Béchir qui, lui, est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), donc sujet à une arrestation dès son arrivée à Washington. D'autres chefs d'Etat, pour des raisons qui leur sont propres, n'ont pas confirmé leur participation à ce sommet, premier du genre. Il est ainsi du Roi du Maroc, partenaire privilégié des USA au Maghreb et de l'autre non moins important au Machrek, le maréchal Al-Sissi, président de l'Egypte. Pour d'autres, c'est le virus Ebola qui les empêche de participer au forum. Des médias américains ont rapporté que les dirigeants du Libéria et de la Sierra Leone, deux pays affectés par le virus mortel, ont annulé leur voyage à Washington. Que faut-il attendre de cette rencontre entre les leaders du continent africain avec leur homologue de la premère puissance économique et militaire mondiale? Peut-elle différer des autres rencontres au sommet sur des thèmes similaires : France-Afrique, Afrique-Japon, Chine-Afrique, Inde-Afrique. Des résolutions, des recommandations sur du papier. Rien de concret qui pousse à l'optimisme pour cette rencontre. Une de plus pour débattre des problèmes du continent et ce seront les USA en définitive qui en tireront des dividendes et qui renforceront leur présence, économique et militaire en Afrique. Sellal est accompagné par une importante délégation comprenant les ministres de l'Energie, de l'Industrie et des Mines, des Transports, et celui chargé des Affaires maghrébines et africaines auxquels se joindra, sur place, l'ambassadeur d'Algérie aux Etats-Unis, Abdallah Baali. Selon les officiels américains, cette rencontre vise à « renforcer les liens avec l'une des régions les plus dynamiques » du monde et de faire « progresser les objectifs de l'administration en matière de commerce et d'investissement en Afrique ». Toutefois, à l'ordre du jour, il y aura certainement le problème de la sécurité en Afrique. Le continent africain est menacé par un risque de déstabilisation accrue. L'insécurité est omniprésente en Afrique à cause de guerres et des conflits fratricides. Il est ainsi de la situation en Lybie où la situation sécuritaire devient de plus en plus incontrôlable, une activité terroriste en Tunisie qui prend de l'ampleur, l'Egypte qui fait face à une fronde interne et enfin le Sahel qui intéresse au plus haut point l'Algérie. Autre question qui sera mis sur la table par l'Algérie : la question du Sahara occidental qui gagne des points lors des forums internationaux depuis que Ratmane Lamamra est à la tête de la diplomatie algérienne. Ramtane Lamamra, plus rompu que son prédécesseur à ce poste sensible, a imprimé à ce dossier une stratégie plus « agressive » à même de convaincre les dirigeants des Etats de la justesse de la cause sahraouie. Le dernier sommet de l'UA atteste du dynamisme de Ramtane Lamamra concernant ce dossier, ouvert depuis l'invasion, par les forces armées marocaines, du territoire sahraoui. La bonne gouvernance, un sujet qui préoccupe les USA, sera certainement débattu lors de ses assises que dominera l'ébauche d'une nouvelle politique économique des USA avec l'Afrique. Face à la percée de la Chine et d'autres puissances émergentes qui forment le BRIC (Brésil, Russie, Inde) Barack Obama fait face à une rude concurrence sur le continent africain. Lors de sa première visite en Afrique subsaharienne, au début de son premier mandat, Barack Obama avait, cependant, cherché à minimiser les rivalités entre investisseurs étrangers en Afrique, estimant qu'il n'y avait pas de « guerre froide » en cours sur le continent. Comme Il est hors de question, pour les USA, de laisser l'Afrique au seul profit de certains pays émergents telle la Chine, partenaire économique de premier choix pour de nombreux pays africains, depuis les années 90. Faut-il s'attendre à ce que les USA cherchent à opérer une réorientation radicale de leur politique économique en Afrique ? L'enjeu est de taille pour les USA. La situation économique du pays hôte le recommande pour Barak Obama. Il est attendu que presque tous les pays africains soient représentés par leur chef d'Etat ou de gouvernement. Du moins, ceux qui sont membres de l'Union africaine et qui sont dans les bonnes grâces de Washington. Nul doute que ne feront pas le voyage dans la capitale fédérale américaine, le Zimbabwéen Robert Mugabe pour sa gouvernance qui ne plaît pas aux Américains, l'Erythréen Issayas Afewerki qui est accusé de soutenir le terrorisme en Somalie et le Soudanais Omar el-Béchir qui, lui, est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), donc sujet à une arrestation dès son arrivée à Washington. D'autres chefs d'Etat, pour des raisons qui leur sont propres, n'ont pas confirmé leur participation à ce sommet, premier du genre. Il est ainsi du Roi du Maroc, partenaire privilégié des USA au Maghreb et de l'autre non moins important au Machrek, le maréchal Al-Sissi, président de l'Egypte. Pour d'autres, c'est le virus Ebola qui les empêche de participer au forum. Des médias américains ont rapporté que les dirigeants du Libéria et de la Sierra Leone, deux pays affectés par le virus mortel, ont annulé leur voyage à Washington. Que faut-il attendre de cette rencontre entre les leaders du continent africain avec leur homologue de la premère puissance économique et militaire mondiale? Peut-elle différer des autres rencontres au sommet sur des thèmes similaires : France-Afrique, Afrique-Japon, Chine-Afrique, Inde-Afrique. Des résolutions, des recommandations sur du papier. Rien de concret qui pousse à l'optimisme pour cette rencontre. Une de plus pour débattre des problèmes du continent et ce seront les USA en définitive qui en tireront des dividendes et qui renforceront leur présence, économique et militaire en Afrique.