Le concours de recrutement d'enseignants, qui devait initialement être une simple opération, est en train de devenir un véritable casse-tête pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit Remaoune. L'annonce du résultat de ce concours, à travers lequel des milliers d'enseignants devaient être recrutés, a été retardée et, pis encore, certaines conditions ont même été changées en dernière minute. Le concours de recrutement d'enseignants, qui devait initialement être une simple opération, est en train de devenir un véritable casse-tête pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit Remaoune. L'annonce du résultat de ce concours, à travers lequel des milliers d'enseignants devaient être recrutés, a été retardée et, pis encore, certaines conditions ont même été changées en dernière minute. C'est cette dernière donne qui a tout chamboulé en créant un climat très tendu au sein des prétendants aux postes d'emploi. Les différents syndicats du secteur sont eux aussi montés au créneau pour dénoncer l'attitude des responsables du ministère de l'Education nationale. Que s'est-il réellement passé ? C'est au moment où les candidats attendaient avec impatience les résultats du concours que le chef de cabinet du ministère émet une nouvelle circulaire, le 3 août plus exactement, qui remet tout en question. De nouveaux critères sont ainsi introduits par cette circulaire. Il est ainsi dit que les résultats de l'ensemble du cursus universitaire seront pris en compte dans le recrutement. Cette nouvelle condition tombe comme une tuile sur la tête des candidats. Ces derniers se demandent alors, au même titre que les syndicats d'ailleurs, pourquoi le ministère a-t-il introduit ce nouveau critère alors qu'initialement seuls les résultats de la dernière année universitaire étaient exigées des candidats ?. « On ne comprend pas pourquoi le ministère a ajouté ce critère ce qui va pousser les candidats a fournir ces documents alors que les universités sont dans une période de congé. C'est un véritable problème ce n'est pas du tout normal » nous a indiqué, hier, le chargé de l'information au niveau de l'UNPEF, Messaoud Amraoui. Selon notre interlocuteur, contacté hier, "Certaines directions de l'Education, dans au moins 11 wilayas, ont rendu publics les résultats du concours. Que va-t-il advenir des candidats admis ? C'est dire que c'est une véritable catastrophe". C'est le même constat fait par un autre syndicat, le Cnapest en l'occurrence. Dans un récent communiqué ce syndicat a mis en exergue les contradictions du ministère et sa gestion chaotique de ce dossier. Pour le Cnapest la date de la diffusion de la circulaire, le 3 août dernier, est « anormale » car les résultats devaient être annoncés le 30 juillet dans un premier temps avant d'être renvoyée au 6 août. De plus le Cnapest indique que le contenu de cette circulaire du 3 août portant le numéro 21/25 est en nette contradiction avec le contenu de la circulaire numéro 7. Le ministère de l'Education va recruter 23.931 enseignants pour les trois paliers. Le secteur de l'Education a, en effet, bénéficié cette année de 23.931 postes qui se répartissent comme suit : primaire 14.694, moyen 6.256 et le secondaire 2.981. Le ministère veut, à travers cette opération de recrutement, mettre un terme au déficit en répondant favorablement aux doléances exprimées par les directions de l'Education des wilayas. Avec cette affaire la ministre de l'Education nationale, qui a réussi à passer sans anicroches l'examen du Baccalauréat, se retrouve avec un véritable problème à gérer. Un problème qui risque d'avoir des conséquences sur la prochaine rentrée scolaire. Car les syndicats mais aussi et surtout les candidats à ce concours ne vont pas se taire. C'est cette dernière donne qui a tout chamboulé en créant un climat très tendu au sein des prétendants aux postes d'emploi. Les différents syndicats du secteur sont eux aussi montés au créneau pour dénoncer l'attitude des responsables du ministère de l'Education nationale. Que s'est-il réellement passé ? C'est au moment où les candidats attendaient avec impatience les résultats du concours que le chef de cabinet du ministère émet une nouvelle circulaire, le 3 août plus exactement, qui remet tout en question. De nouveaux critères sont ainsi introduits par cette circulaire. Il est ainsi dit que les résultats de l'ensemble du cursus universitaire seront pris en compte dans le recrutement. Cette nouvelle condition tombe comme une tuile sur la tête des candidats. Ces derniers se demandent alors, au même titre que les syndicats d'ailleurs, pourquoi le ministère a-t-il introduit ce nouveau critère alors qu'initialement seuls les résultats de la dernière année universitaire étaient exigées des candidats ?. « On ne comprend pas pourquoi le ministère a ajouté ce critère ce qui va pousser les candidats a fournir ces documents alors que les universités sont dans une période de congé. C'est un véritable problème ce n'est pas du tout normal » nous a indiqué, hier, le chargé de l'information au niveau de l'UNPEF, Messaoud Amraoui. Selon notre interlocuteur, contacté hier, "Certaines directions de l'Education, dans au moins 11 wilayas, ont rendu publics les résultats du concours. Que va-t-il advenir des candidats admis ? C'est dire que c'est une véritable catastrophe". C'est le même constat fait par un autre syndicat, le Cnapest en l'occurrence. Dans un récent communiqué ce syndicat a mis en exergue les contradictions du ministère et sa gestion chaotique de ce dossier. Pour le Cnapest la date de la diffusion de la circulaire, le 3 août dernier, est « anormale » car les résultats devaient être annoncés le 30 juillet dans un premier temps avant d'être renvoyée au 6 août. De plus le Cnapest indique que le contenu de cette circulaire du 3 août portant le numéro 21/25 est en nette contradiction avec le contenu de la circulaire numéro 7. Le ministère de l'Education va recruter 23.931 enseignants pour les trois paliers. Le secteur de l'Education a, en effet, bénéficié cette année de 23.931 postes qui se répartissent comme suit : primaire 14.694, moyen 6.256 et le secondaire 2.981. Le ministère veut, à travers cette opération de recrutement, mettre un terme au déficit en répondant favorablement aux doléances exprimées par les directions de l'Education des wilayas. Avec cette affaire la ministre de l'Education nationale, qui a réussi à passer sans anicroches l'examen du Baccalauréat, se retrouve avec un véritable problème à gérer. Un problème qui risque d'avoir des conséquences sur la prochaine rentrée scolaire. Car les syndicats mais aussi et surtout les candidats à ce concours ne vont pas se taire.