Un hommage solennel de la France a été rendu, hier, à Toulon (France) aux combattants algériens lors de la cérémonie célébrant le 70ème anniversaire du débarquement de Provence. Un hommage solennel de la France a été rendu, hier, à Toulon (France) aux combattants algériens lors de la cérémonie célébrant le 70ème anniversaire du débarquement de Provence. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika était hier à Toulon (France) pour assister à la cérémonie officielle internationale commémorant le 70ème anniversaire du débarquement de Provence. L'Algérie est présente aux festivités sur invitation du pays hôte la France. Le navire école Soummam représentera les forces navales algériennes à ces festivités de commémoration avait indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. Le navire avait accosté mercredi le port français de Toulon, dernière étape de la campagne d'instruction "été 2014", après les ports de Kiel, Brest, Oran, Annaba et Gênes. 13 chefs d'Etat, en très grande majorité africains, seront accueillis à bord du Charles-de-Gaulle pour les commémorations du 70e anniversaire du Débarquement de Provence, avec en point d'orgue une revue navale et un défilé aérien. Selon des historiens, plus de 230 000 combattants ont débarqué sur ces bordures de la Méditerranée, dont 90% venaient d'Afrique du Nord et l'écrasante majorité de l'Algérie, alors sous le joug colonial français. C'est à ce titre qu'un "hommage solennel" sera rendu par la France à ces combattants, a indiqué un communiqué de l'ambassade de France à Alger, soulignant que la délégation algérienne sera la "plus importante" à ce rendez- vous. Une importante délégation d'anciens combattants algériens ayant participé à ces combats ont été également invités par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à revenir sur les lieux qui les virent, il y a tout juste 70 ans, débarquer sur les côtes de France et participer aux combats de la libération de Marseille, a indiqué encore le texte de l'ambassade de France qui révèle que cette délégation - la plus importante en nombre de toutes les délégations étrangères invitées - comprend douze vétérans, dont quatre se verront remettre par le président de la République les insignes de chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur. 15 août 1944 : il y a 70 ans, deux mois après le débarquement en Normandie, les Alliés lancent un deuxième débarquement en France. Nom de code de l'opération : « Dragoon ». Lieu : la Provence. Commandement : Les généraux Alexander Patch et De Lattre de Tassigny. Son objectif est d'établir une tête de pont sur la côte provençale, de conquérir les ports de Toulon et de Marseille puis de remonter enfin le long du Rhône. Il s'agira ensuite de faire la jonction avec l'armée de Patton venue de Normandie et libérer ainsi le territoire français de l'occupation allemande. Pour mémoire, cinq Algériens s'étaient vu remettre les insignes de la Légion d'honneur par Kader Arif, secrétaire d'Etat auprès du ministre français de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire, à l'occasion de son déplacement en Algérie en février dernier. Selon la même source, douze vétérans de la Seconde Guerre mondiale, invités par le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, participeront aux cérémonies commémorant le débarquement, et quatre d'entre eux se verront remettre par le président français les insignes de chevalier. Au programme des festivités officielles qui auront pour théâtre la base navale de Toulon, figurent une parade navale à laquelle prendront part une vingtaine de bâtiments français et étrangers, une revue navale devant le porte-avions, accompagné d'un défilé aérien Le débarquement de Provence est une opération militaire menée par les forces alliées (La France, la Grande Bretagne, les Etats-Unis d'Amérique) le 15 août 1944 (après celui de Normandie) dans le sud-est de la France et grâce auquel une bonne partie du territoire français a été libérée des mains de l'Allemagne nazie. L'opération avait pour objectif de soutenir celle effectuée en Normandie afin de prendre en tenaille l'armée allemande. Le rôle des Algériens dans la libération du territoire européen et en particulier dans le débarquement de Provence, mais aussi dans les campagnes de Tunisie et d'Italie ainsi que dans la libération des villes de Marseille, Lyon et Strasbourg fera ainsi l'objet d'un hommage solennel. «En ce 15 août 2014, la France s'honore de recevoir à nouveau en Provence ceux qui l'ont aidée à sortir de plus de 1.800 jours de guerre», se félicite François Hollande dans la présentation des cérémonies diffusée par l'Elysée. Quelques uns de ces combattants sont encore en vie. Abdelkader Behih est de ceux-là. Il est né le 16 janvier 1920 à Hadjadj (Mostaganem). Il s'engage le 2 février 1942, à l'âge de 22 ans et est affecté au 2ème Régiment de Tirailleurs Algériens. Il participe à la campagne de Tunisie, durant laquelle il est fait prisonnier du 30 janvier 1943 au 6 mai 1943, puis à la campagne d'Italie du 16 juillet 1944 au 7 septembre 1944. Abdelkader Behih fait partie des tous premiers soldats qui débarquent sur les côtes de Provence le 15 août 1944. Il prend part aux combats de l'hiver en France, traverse le Rhin, franchit la frontière franco- allemande le 21 avril 1945 et demeure dans l'Allemagne occupée jusqu'au 4 avril 1946. Il est après volontaire pour partir en Indochine, où il effectue deux séjours, du 28 juillet 1949 au 3 octobre 1950 et du 25 février 1952 au 14 juillet 1953, date à laquelle il est rapatrié sanitaire. Après 15 ans de carrière, il est radié des contrôles de l'armée d'active le 27 avril 1958. Durant ces années, il a reçu la médaille coloniale agrafe «extrême Orient», ainsi que la médaille commémorative «campagne d'Indochine». Il est titulaire de la médaille militaire et Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur. Son compatriote, Abdelkader Kefif, lui aussi était de la campagne du débarquement de Provence. Il est également natif de l'Oranie. Il voit le jour, le 1er mars 1919 à Tafraoui (Oran). Il n'a pas encore 18 ans lorsqu'il s'engage. Il sert durant la Seconde Guerre mondiale en France du 2 septembre 1939 au 25 juin 1940 et il participe aux combats de mai et juin 1940, qui furent parmi les plus meurtriers de la guerre. Il échappe à la captivité et regagne l'Algérie. Dès novembre 1942, il s'engage lors de la campagne de Tunisie qui vit, après le débarquement allié qui eut lieu en Algérie, l'armée française reprendre le combat. Il est porté disparu au combat du Foudou le 3 janvier 1943, mais il est en fait tenu prisonnier en Italie et il reste en captivité jusqu'au 15 juillet 1944. Ensuite, Il se porte volontaire pour rejoindre l'Indochine, où il débarque le 18 octobre 1949. Lors d'une opération de guerre, le 24 décembre 1949, il est à nouveau porté disparu au combat. Détenu pendant 3 ans dans un camp du Viêt Minh, il est libéré le 25 décembre 1952, quitte Saigon le 11 février 1953 et est radié de l'armée française le 21 septembre 1953 avec le bénéfice d'une pension militaire. Abdelkader Kefif est chevalier Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur. Seront également parmi les vétérans de la délégation algérienne, Mohand Salah Hamrit, Arezki Medjahed, Mohamed Amziane Ooukaour, Mohamed Goucham, Allaoua Mokrane, Ali Belkadi Ahmed, Ould Ouali Bachir Benhammouche. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika était hier à Toulon (France) pour assister à la cérémonie officielle internationale commémorant le 70ème anniversaire du débarquement de Provence. L'Algérie est présente aux festivités sur invitation du pays hôte la France. Le navire école Soummam représentera les forces navales algériennes à ces festivités de commémoration avait indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. Le navire avait accosté mercredi le port français de Toulon, dernière étape de la campagne d'instruction "été 2014", après les ports de Kiel, Brest, Oran, Annaba et Gênes. 13 chefs d'Etat, en très grande majorité africains, seront accueillis à bord du Charles-de-Gaulle pour les commémorations du 70e anniversaire du Débarquement de Provence, avec en point d'orgue une revue navale et un défilé aérien. Selon des historiens, plus de 230 000 combattants ont débarqué sur ces bordures de la Méditerranée, dont 90% venaient d'Afrique du Nord et l'écrasante majorité de l'Algérie, alors sous le joug colonial français. C'est à ce titre qu'un "hommage solennel" sera rendu par la France à ces combattants, a indiqué un communiqué de l'ambassade de France à Alger, soulignant que la délégation algérienne sera la "plus importante" à ce rendez- vous. Une importante délégation d'anciens combattants algériens ayant participé à ces combats ont été également invités par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à revenir sur les lieux qui les virent, il y a tout juste 70 ans, débarquer sur les côtes de France et participer aux combats de la libération de Marseille, a indiqué encore le texte de l'ambassade de France qui révèle que cette délégation - la plus importante en nombre de toutes les délégations étrangères invitées - comprend douze vétérans, dont quatre se verront remettre par le président de la République les insignes de chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur. 15 août 1944 : il y a 70 ans, deux mois après le débarquement en Normandie, les Alliés lancent un deuxième débarquement en France. Nom de code de l'opération : « Dragoon ». Lieu : la Provence. Commandement : Les généraux Alexander Patch et De Lattre de Tassigny. Son objectif est d'établir une tête de pont sur la côte provençale, de conquérir les ports de Toulon et de Marseille puis de remonter enfin le long du Rhône. Il s'agira ensuite de faire la jonction avec l'armée de Patton venue de Normandie et libérer ainsi le territoire français de l'occupation allemande. Pour mémoire, cinq Algériens s'étaient vu remettre les insignes de la Légion d'honneur par Kader Arif, secrétaire d'Etat auprès du ministre français de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire, à l'occasion de son déplacement en Algérie en février dernier. Selon la même source, douze vétérans de la Seconde Guerre mondiale, invités par le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, participeront aux cérémonies commémorant le débarquement, et quatre d'entre eux se verront remettre par le président français les insignes de chevalier. Au programme des festivités officielles qui auront pour théâtre la base navale de Toulon, figurent une parade navale à laquelle prendront part une vingtaine de bâtiments français et étrangers, une revue navale devant le porte-avions, accompagné d'un défilé aérien Le débarquement de Provence est une opération militaire menée par les forces alliées (La France, la Grande Bretagne, les Etats-Unis d'Amérique) le 15 août 1944 (après celui de Normandie) dans le sud-est de la France et grâce auquel une bonne partie du territoire français a été libérée des mains de l'Allemagne nazie. L'opération avait pour objectif de soutenir celle effectuée en Normandie afin de prendre en tenaille l'armée allemande. Le rôle des Algériens dans la libération du territoire européen et en particulier dans le débarquement de Provence, mais aussi dans les campagnes de Tunisie et d'Italie ainsi que dans la libération des villes de Marseille, Lyon et Strasbourg fera ainsi l'objet d'un hommage solennel. «En ce 15 août 2014, la France s'honore de recevoir à nouveau en Provence ceux qui l'ont aidée à sortir de plus de 1.800 jours de guerre», se félicite François Hollande dans la présentation des cérémonies diffusée par l'Elysée. Quelques uns de ces combattants sont encore en vie. Abdelkader Behih est de ceux-là. Il est né le 16 janvier 1920 à Hadjadj (Mostaganem). Il s'engage le 2 février 1942, à l'âge de 22 ans et est affecté au 2ème Régiment de Tirailleurs Algériens. Il participe à la campagne de Tunisie, durant laquelle il est fait prisonnier du 30 janvier 1943 au 6 mai 1943, puis à la campagne d'Italie du 16 juillet 1944 au 7 septembre 1944. Abdelkader Behih fait partie des tous premiers soldats qui débarquent sur les côtes de Provence le 15 août 1944. Il prend part aux combats de l'hiver en France, traverse le Rhin, franchit la frontière franco- allemande le 21 avril 1945 et demeure dans l'Allemagne occupée jusqu'au 4 avril 1946. Il est après volontaire pour partir en Indochine, où il effectue deux séjours, du 28 juillet 1949 au 3 octobre 1950 et du 25 février 1952 au 14 juillet 1953, date à laquelle il est rapatrié sanitaire. Après 15 ans de carrière, il est radié des contrôles de l'armée d'active le 27 avril 1958. Durant ces années, il a reçu la médaille coloniale agrafe «extrême Orient», ainsi que la médaille commémorative «campagne d'Indochine». Il est titulaire de la médaille militaire et Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur. Son compatriote, Abdelkader Kefif, lui aussi était de la campagne du débarquement de Provence. Il est également natif de l'Oranie. Il voit le jour, le 1er mars 1919 à Tafraoui (Oran). Il n'a pas encore 18 ans lorsqu'il s'engage. Il sert durant la Seconde Guerre mondiale en France du 2 septembre 1939 au 25 juin 1940 et il participe aux combats de mai et juin 1940, qui furent parmi les plus meurtriers de la guerre. Il échappe à la captivité et regagne l'Algérie. Dès novembre 1942, il s'engage lors de la campagne de Tunisie qui vit, après le débarquement allié qui eut lieu en Algérie, l'armée française reprendre le combat. Il est porté disparu au combat du Foudou le 3 janvier 1943, mais il est en fait tenu prisonnier en Italie et il reste en captivité jusqu'au 15 juillet 1944. Ensuite, Il se porte volontaire pour rejoindre l'Indochine, où il débarque le 18 octobre 1949. Lors d'une opération de guerre, le 24 décembre 1949, il est à nouveau porté disparu au combat. Détenu pendant 3 ans dans un camp du Viêt Minh, il est libéré le 25 décembre 1952, quitte Saigon le 11 février 1953 et est radié de l'armée française le 21 septembre 1953 avec le bénéfice d'une pension militaire. Abdelkader Kefif est chevalier Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur. Seront également parmi les vétérans de la délégation algérienne, Mohand Salah Hamrit, Arezki Medjahed, Mohamed Amziane Ooukaour, Mohamed Goucham, Allaoua Mokrane, Ali Belkadi Ahmed, Ould Ouali Bachir Benhammouche.
