Une solution politique pour mettre fin aux combats entre les milices? Quel type d'intervention, contre qui et quels points stratégiques ? L'émissaire des Nations unies, le diplomate espagnol Bernardino Leon, qui ambitionne de mettre fin aux combats entre milices originaires de Misrata, dans l'Est, et de Zentan devra au plus vite résoudre cette équation pour le retour de la sécurité et de la paix en Libye et par extension à toute la région voisine. De violents combats continuent de rythmer la vie quotidienne dans Tripoli, la capitale de la Libye. Une solution politique pour mettre fin aux combats entre les milices? Quel type d'intervention, contre qui et quels points stratégiques ? L'émissaire des Nations unies, le diplomate espagnol Bernardino Leon, qui ambitionne de mettre fin aux combats entre milices originaires de Misrata, dans l'Est, et de Zentan devra au plus vite résoudre cette équation pour le retour de la sécurité et de la paix en Libye et par extension à toute la région voisine. De violents combats continuent de rythmer la vie quotidienne dans Tripoli, la capitale de la Libye. Des milices s'affrontent pour le contrôle de l'aéroport de la ville quelques heures après l'annonce de la visite, la semaine prochaine, du nouvel émissaire des Nations unies, le diplomate espagnol Bernardino Leon, qui doit prendre ses fonctions le 1er septembre. L'émissaire des Nations Unies ambitionne de mettre fin aux combats entre milices originaires de Misrata, dans l'Est, et de Zentan, dans l'Ouest, qui ont éclaté il y a un mois. L'aéroport de Tripoli, que les Zentanis contrôlent depuis 2011, en est le principal enjeu. Une situation sécuritaire complexe et difficile qui a amené le Parlement libyen à se prononcer, mercredi 13 août, à la majorité des voix, en faveur d'une intervention de la communauté internationale dans le pays. L'objectif avancent les parlementaires est de protéger les civils alors que des combats meurtriers opposent, depuis la mi- juillet, plusieurs milices rivales nées de la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011. C'est par 111 voix sur 124 que les députés du Parlement libyen, réunis à Tobrouk, demandent cette intervention des Nations unies, notamment à Tripoli, la capitale, ou encore à Benghazi, deuxième ville du pays. C'est en faveur d'"une intervention urgente des Nations unies pour protéger les civils et les institutions étatiques" que le Parlement libyen s'est prononcé mercredi. Aucune précision n'a été donnée sur cette décision qui pour l'instant reste floue. Quel type d'intervention, contre qui et quels points stratégiques ? Selon le porte-parole de la mission de l'ONU en Libye, "c'est au Conseil de sécurité de décider". Pour le moment une équipe de la mission est à Tripoli. Elle « continue à travailler pour un cessez le feu" et "rejette l'usage de la force". Le vote par le Parlement de la résolution sollicitant une intervention militaire étrangère urgente en Libye a exacerbé les tensions au sein de la population libyenne.. Des milliers de personnes sont sorties vendredi et samedi dans les rues pour manifester leur mécontentement contre un éventuel retour des forces armées étrangères sur le sol libyen. Les protestations ont touché les principales villes libyennes, Tobrouk, Benghazi, Zouara, Misrata et Tripoli où les manifestants ont désapprouvé aussi le changement du lieu de la tenue des réunions du Parlement. L'Algérie contre toute intervention étrangère "L'ingérence étrangère dans la crise est une atteinte à notre souveraineté nationale", ont dénoncé les manifestants, qui ont demandé un retrait de confiance à cette assemblée, ont rapporté les médias locaux. Les opposants aux décisions du Parlement ont par ailleurs affiché leur soutien à ce qui est appelé le Conseil consultatif de la révolution. Les médias libyens ont affirmé que des contre-manifestations ont eu lieu dans les mêmes villes, en guise de soutien aux actions du Parlement, qui a adopté à la majorité (111 voix sur 124) l'option d'une intervention militaire étrangère pour mettre fin à la guerre civile en procédant notamment au désarmement de toutes les milices Jeudi soir, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé la nomination du diplomate espagnol Bernardino Léon en tant qu'envoyé spécial en Libye, où il dirigera la mission locale de l'Onu. M. Léon, auparavant envoyé spécial de l'Union européenne en Libye, va succéder au Libanais Tarek Mitri, arrivé à la tête de la mission de soutien à la Libye (Unsmil) en 2012. L'Unsmil a été mise en place en 2011 par l'Onu à la demande de Tripoli, pour l'aider à mener à bien la transition politique de l'après Kadhafi. Aujourd'hui, avec la dégradation de la situation sécuritaire, qui a contraint les étrangers à quitter la Libye, il ne sera pas facile à Bernardino Léon de mener sa mission, les milices et les groupes islamistes refusant tout cessez-le-feu proposé par le gouvernement de transition. Depuis le début du conflit libyen, l'Algérie ne cesse de plaider pour la mise en place d'un gouvernement de consensus avec l'aide des pays limitrophes y voyant la seule solution à la crise dans ce pays du Sahel. "Notre vision est claire sur cette affaire : nous n'acceptons pas d'interventions étrangères à nos frontières, nous privilégions un règlement régional", au conflit dans ce pays, avait déclaré tout récemment à Washington le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en marge du premier sommet afro-américain. Cette vision, est partagée par l'Union africaine (UA) qui insiste sur un dialogue national impliquant toutes les parties prenantes. L'Algérie, l'Egypte, la Libye, le Maroc, la Tunisie et les Etats-Unis ont exprimé récemment dans une déclaration commune à Washington, leur inquiétude face à la violence qui a créé une crise humanitaire tragique en Libye. Les cinq pays ont partagé la vision de l'Algérie de trouver une solution dans le cadre du dispositif de Tunis, appelant toutes les parties à adopter un cessez-le-feu immédiat et à engager des négociations en vue de trouver une solution à la crise. Dans un communiqué publié dimanche, l'UNSMIL, a "vivement dénoncé le bombardement de quartiers résidentiels, les pertes parmi les civils, qui ont été contraints à la fuite, et les dommages causés à leurs propriétés". La mission a regretté "l'indifférence" des parties en conflit aux appels de la communauté internationale pour mettre fin aux violences et instaurer un cessez-le-feu. Selon des habitants, des miliciens de Zenten, des nationalistes, et des milices de Misrata (à l'est de Tripoli), proches des islamistes, se sont affrontés vendredi et samedi aux roquettes Grad et à l'artillerie pour le contrôle d'un pont, un verrou de l'aéroport, situé dans le sud de Tripoli et aux mains actuellement des milices de Zenten. Les affrontements se sont arrêtés dimanche, les miliciens de Misrata ayant affirmé avoir pris le contrôle du pont et d'un QG de l'armée, une information impossible à confirmer de sources indépendantes. Des milices s'affrontent pour le contrôle de l'aéroport de la ville quelques heures après l'annonce de la visite, la semaine prochaine, du nouvel émissaire des Nations unies, le diplomate espagnol Bernardino Leon, qui doit prendre ses fonctions le 1er septembre. L'émissaire des Nations Unies ambitionne de mettre fin aux combats entre milices originaires de Misrata, dans l'Est, et de Zentan, dans l'Ouest, qui ont éclaté il y a un mois. L'aéroport de Tripoli, que les Zentanis contrôlent depuis 2011, en est le principal enjeu. Une situation sécuritaire complexe et difficile qui a amené le Parlement libyen à se prononcer, mercredi 13 août, à la majorité des voix, en faveur d'une intervention de la communauté internationale dans le pays. L'objectif avancent les parlementaires est de protéger les civils alors que des combats meurtriers opposent, depuis la mi- juillet, plusieurs milices rivales nées de la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011. C'est par 111 voix sur 124 que les députés du Parlement libyen, réunis à Tobrouk, demandent cette intervention des Nations unies, notamment à Tripoli, la capitale, ou encore à Benghazi, deuxième ville du pays. C'est en faveur d'"une intervention urgente des Nations unies pour protéger les civils et les institutions étatiques" que le Parlement libyen s'est prononcé mercredi. Aucune précision n'a été donnée sur cette décision qui pour l'instant reste floue. Quel type d'intervention, contre qui et quels points stratégiques ? Selon le porte-parole de la mission de l'ONU en Libye, "c'est au Conseil de sécurité de décider". Pour le moment une équipe de la mission est à Tripoli. Elle « continue à travailler pour un cessez le feu" et "rejette l'usage de la force". Le vote par le Parlement de la résolution sollicitant une intervention militaire étrangère urgente en Libye a exacerbé les tensions au sein de la population libyenne.. Des milliers de personnes sont sorties vendredi et samedi dans les rues pour manifester leur mécontentement contre un éventuel retour des forces armées étrangères sur le sol libyen. Les protestations ont touché les principales villes libyennes, Tobrouk, Benghazi, Zouara, Misrata et Tripoli où les manifestants ont désapprouvé aussi le changement du lieu de la tenue des réunions du Parlement. L'Algérie contre toute intervention étrangère "L'ingérence étrangère dans la crise est une atteinte à notre souveraineté nationale", ont dénoncé les manifestants, qui ont demandé un retrait de confiance à cette assemblée, ont rapporté les médias locaux. Les opposants aux décisions du Parlement ont par ailleurs affiché leur soutien à ce qui est appelé le Conseil consultatif de la révolution. Les médias libyens ont affirmé que des contre-manifestations ont eu lieu dans les mêmes villes, en guise de soutien aux actions du Parlement, qui a adopté à la majorité (111 voix sur 124) l'option d'une intervention militaire étrangère pour mettre fin à la guerre civile en procédant notamment au désarmement de toutes les milices Jeudi soir, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé la nomination du diplomate espagnol Bernardino Léon en tant qu'envoyé spécial en Libye, où il dirigera la mission locale de l'Onu. M. Léon, auparavant envoyé spécial de l'Union européenne en Libye, va succéder au Libanais Tarek Mitri, arrivé à la tête de la mission de soutien à la Libye (Unsmil) en 2012. L'Unsmil a été mise en place en 2011 par l'Onu à la demande de Tripoli, pour l'aider à mener à bien la transition politique de l'après Kadhafi. Aujourd'hui, avec la dégradation de la situation sécuritaire, qui a contraint les étrangers à quitter la Libye, il ne sera pas facile à Bernardino Léon de mener sa mission, les milices et les groupes islamistes refusant tout cessez-le-feu proposé par le gouvernement de transition. Depuis le début du conflit libyen, l'Algérie ne cesse de plaider pour la mise en place d'un gouvernement de consensus avec l'aide des pays limitrophes y voyant la seule solution à la crise dans ce pays du Sahel. "Notre vision est claire sur cette affaire : nous n'acceptons pas d'interventions étrangères à nos frontières, nous privilégions un règlement régional", au conflit dans ce pays, avait déclaré tout récemment à Washington le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en marge du premier sommet afro-américain. Cette vision, est partagée par l'Union africaine (UA) qui insiste sur un dialogue national impliquant toutes les parties prenantes. L'Algérie, l'Egypte, la Libye, le Maroc, la Tunisie et les Etats-Unis ont exprimé récemment dans une déclaration commune à Washington, leur inquiétude face à la violence qui a créé une crise humanitaire tragique en Libye. Les cinq pays ont partagé la vision de l'Algérie de trouver une solution dans le cadre du dispositif de Tunis, appelant toutes les parties à adopter un cessez-le-feu immédiat et à engager des négociations en vue de trouver une solution à la crise. Dans un communiqué publié dimanche, l'UNSMIL, a "vivement dénoncé le bombardement de quartiers résidentiels, les pertes parmi les civils, qui ont été contraints à la fuite, et les dommages causés à leurs propriétés". La mission a regretté "l'indifférence" des parties en conflit aux appels de la communauté internationale pour mettre fin aux violences et instaurer un cessez-le-feu. Selon des habitants, des miliciens de Zenten, des nationalistes, et des milices de Misrata (à l'est de Tripoli), proches des islamistes, se sont affrontés vendredi et samedi aux roquettes Grad et à l'artillerie pour le contrôle d'un pont, un verrou de l'aéroport, situé dans le sud de Tripoli et aux mains actuellement des milices de Zenten. Les affrontements se sont arrêtés dimanche, les miliciens de Misrata ayant affirmé avoir pris le contrôle du pont et d'un QG de l'armée, une information impossible à confirmer de sources indépendantes.