La fermeture de marchés à bestiaux inquiète de plus en plus les éleveurs. Des voix s'élèvent au sein de cette corporation pour interpeller les pouvoirs publics sur cette situation qui perdure depuis un peu plus d'un mois lorsque les autorités avaient, face à la propagation de la fièvre aphteuse, pris la décision de fermer les marchés à bestiaux dans le but d'enrayer l'épidémie. La fermeture de marchés à bestiaux inquiète de plus en plus les éleveurs. Des voix s'élèvent au sein de cette corporation pour interpeller les pouvoirs publics sur cette situation qui perdure depuis un peu plus d'un mois lorsque les autorités avaient, face à la propagation de la fièvre aphteuse, pris la décision de fermer les marchés à bestiaux dans le but d'enrayer l'épidémie. Une inquiétude très justifiée d'ailleurs du fait qu'il ne reste plus que quelques semaines pour la célébration de la fête de l'Aïd el-Adha. « Nous demandons aux autorités de rouvrir les marchés à bestiaux » a en effet indiqué hier le président de la Fédération nationale des éleveurs, Mohamed Boukarabila ajoutant, cependant, que « cela doit se faire dans un cadre organisé et très réglementé à l'exemple de dérogations spéciales pour le transport du cheptel ». Invité à une conférence sur la fièvre aphteuse, organisée hier par l'Union nationale de commerçants et artisans algériens (UGCAA), M. Boukarabila a justifié cette demande par des considérations économiques en soulignant que « les éleveurs sont avant tout des opérateurs économiques et font face à beaucoup de charges ». Il a, dans ce cadre, mis en avant l'aliment de bétail qui coûte cher malgré le soutien partiel de l'Etat. L'invité de l'UGCCA a en outre, à l'approche de l'Aïd el-Adha, tenu à rassurer sur la disponibilité en abondance du cheptel ovin. « Nous avons actuellement 25 millions de têtes » a-t-il indiqué. Le ministère de l'Agriculture est donc tenu de trouver des solutions à cette équation. En plus de la fermeture des marchés à bestiaux le ministère a mis en place un dispositif pour faire face à l'épidémie. Il a ainsi été demandé aux éleveurs de ne « pas déplacer les animaux sauf vers l'abattoir le plus proche, de ne pas introduire de nouveaux animaux dans leurs exploitations, d'appliquer systématiquement de la chaux vive au niveau des entrées des exploitations, d'interdire l'accès à des personnes étrangères ». Malgré ces mesures l'épidémie progresse depuis son apparition au mois de juillet dans la wilaya de Sétif. L'inspecteur général des services vétérinaires du ministère de l'Agriculture, Bouhbal Abdelmalek, a reconnu hier que 23 wilayas sont désormais touchées par la fièvre aphteuse. Ce cadre du ministère a souligné hier que la situation est totalement maîtrisée dans certaines wilayas, à l'exemple de Relizane, Aïn Defla, Djelfa et Tiaret. Il a en outre annoncé que 3.500 bêtes touchées ont été abattues. Pour Abdelmalek, Bouhbal ce chiffre prouve que « la situation n'est pas si catastrophique puisqu'il représente un pourcentage minime par rapport à l'ensemble du cheptel bovin qui est estimé à 2 millions de têtes ». Et si ce cadre du ministère de l'Agriculture est resté muet sur la demande d'ouverture des marchés à bestiaux, il a cependant annoncé que l'indemnisation, à hauteur de 80 % du prix, sera entamée dès cette semaine. Abdelmalek Bouhbal a, par ailleurs, rassuré que le « cheptel ovin est sain et n'est pas touché Une inquiétude très justifiée d'ailleurs du fait qu'il ne reste plus que quelques semaines pour la célébration de la fête de l'Aïd el-Adha. « Nous demandons aux autorités de rouvrir les marchés à bestiaux » a en effet indiqué hier le président de la Fédération nationale des éleveurs, Mohamed Boukarabila ajoutant, cependant, que « cela doit se faire dans un cadre organisé et très réglementé à l'exemple de dérogations spéciales pour le transport du cheptel ». Invité à une conférence sur la fièvre aphteuse, organisée hier par l'Union nationale de commerçants et artisans algériens (UGCAA), M. Boukarabila a justifié cette demande par des considérations économiques en soulignant que « les éleveurs sont avant tout des opérateurs économiques et font face à beaucoup de charges ». Il a, dans ce cadre, mis en avant l'aliment de bétail qui coûte cher malgré le soutien partiel de l'Etat. L'invité de l'UGCCA a en outre, à l'approche de l'Aïd el-Adha, tenu à rassurer sur la disponibilité en abondance du cheptel ovin. « Nous avons actuellement 25 millions de têtes » a-t-il indiqué. Le ministère de l'Agriculture est donc tenu de trouver des solutions à cette équation. En plus de la fermeture des marchés à bestiaux le ministère a mis en place un dispositif pour faire face à l'épidémie. Il a ainsi été demandé aux éleveurs de ne « pas déplacer les animaux sauf vers l'abattoir le plus proche, de ne pas introduire de nouveaux animaux dans leurs exploitations, d'appliquer systématiquement de la chaux vive au niveau des entrées des exploitations, d'interdire l'accès à des personnes étrangères ». Malgré ces mesures l'épidémie progresse depuis son apparition au mois de juillet dans la wilaya de Sétif. L'inspecteur général des services vétérinaires du ministère de l'Agriculture, Bouhbal Abdelmalek, a reconnu hier que 23 wilayas sont désormais touchées par la fièvre aphteuse. Ce cadre du ministère a souligné hier que la situation est totalement maîtrisée dans certaines wilayas, à l'exemple de Relizane, Aïn Defla, Djelfa et Tiaret. Il a en outre annoncé que 3.500 bêtes touchées ont été abattues. Pour Abdelmalek, Bouhbal ce chiffre prouve que « la situation n'est pas si catastrophique puisqu'il représente un pourcentage minime par rapport à l'ensemble du cheptel bovin qui est estimé à 2 millions de têtes ». Et si ce cadre du ministère de l'Agriculture est resté muet sur la demande d'ouverture des marchés à bestiaux, il a cependant annoncé que l'indemnisation, à hauteur de 80 % du prix, sera entamée dès cette semaine. Abdelmalek Bouhbal a, par ailleurs, rassuré que le « cheptel ovin est sain et n'est pas touché